Nous voilà donc précipités un siècle en avant. La première image de Paris 2119 nous présente une tour Eiffel enserrée par une forme géométrique transparente comme de la glace. Il pleut incessamment sur la capitale comme un hommage au Blade Runner de Ridley Scott.
Voici le jeune Tristan Keys qui s’apprête à emprunter le Métropolitain, vestige de civilisation emprunté par les nostalgiques car l’apparition de la téléportation a radicalement transformé notre façon de voyager.
Bien sûr des drones constellent le ciel gris et pourtant beau, strié donc par une pluie vigoureuse. Tristan Keys est également très beau et celle qu’il s’en va rejoindre, Kloé, est aussi d' une beauté éclatante dont nous avons tôt fait de découvrir la perfection de son corps. Ils sont les protagonistes romantiques d’une histoire très sombre quant au destin de l’humanité.
Comment vivre l’amour dans une société hyper sécurisée, manipulatrice et qui entretient le secret sur les dégâts provoqués par le "Transcore", technologie dupliquante qui renvoie encore à Blade Runner soit à Philip K. Dick lui-même, grand visionnaire paranoïaque et inégalé.
Zep poursuit après son opus écologique The end, une vision engagée sur les méfaits à venir de nos comportements contemporains. Cette fois ce sont les conséquences de nos voyages intempestifs dans le monde qui sont mis à l’index. Mais n’est-il pas vrai que nous voyageons trop ?
Nous vous conseillons la lecture de cette Bande-Dessinée dans sa version de luxe, dessinée à l’aquarelle.
Nous vous conseillons la lecture de cette Bande-Dessinée dans sa version de luxe, dessinée à l’aquarelle.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire