samedi 29 août 2015

Rencontre dédicace

SAMEDI 5 SEPTEMBRE
à partir de 16h00

CORINNE JAVELAUD
vous présentera son dernier livre paru aux éditions City
La Dame de la Villa Saphir

"1920, côte Atlantique française. En ce début des Années Folles, Anaïs Gersaud, la jeune veuve qui vient d'hériter de la Villa Saphir, chasse sa mélancolie grâce à James, un séduisant peintre américain. Lorsqu'il visite l'ancien vignoble familial à Cognac, James découvre que la jeune femme est profondément perturbée par les interrogations qui planent autour de son défunt mari. Quels sont ces douloureux secrets qui semblent entacher l'histoire du vignoble et de la famille ? C'est de l'autre côté de l'Atlantique, dans une Amérique en pleine Prohibition que l'héritière va devoir chercher la clé du mystère. Et ce qu'elle va découvrir bouleversera forcément sa vie... Secrets de famille, mensonges et trahisons au coeur des Années Folles."  

Eva de Simon LIBERATI


Eva de Simon LIBERATI aux éditions Stock 19,50 euros

Eva provoque à sa lecture un sentiment entêtant et absolu, comme si une étoile fixée haut dans le ciel avait dicté l'essentiel de ce que Simon Liberati avait à dire de sa rencontre avec Eva.

Nombreux, en cette rentrée littéraire, sont les écrivains prenant le réel, celui qui les entoure, comme matière littéraire. Simon Liberati (comme les autres ?) a été saisi par l'urgence. Voilà deux ans à peine qu'il vit son grand amour et c'est comme s'il se précipitait pour en écrire impérativement le bouleversement qui s'est, dès lors, opéré dans sa vie.

Courageusement, il commence par décrire l'homme qu'il était quelques années avant ses retrouvailles avec Eva. Un être étrange et perdu qu'il est parvenu à délaisser à un âge où, d'ordinaire, les jeux sont faits. Mais le miracle Eva a eu lieu et Simon Liberati, aussitôt ou presque, s'est mis à l'écrire.

Eva Ionesco qui est le nom vrai et complet de la jeune femme qui pose sur la couverture du livre, dépasse de très loin les errements de Simon Liberati. Elle pulvérise même à peu près tous les excès propres à sa génération, encore faut-il savoir qui fut réellement l'instigatrice de cette trajectoire suicidaire. Elle se nomme Irina Ionesco, mère de ladite Eva.

Beaucoup certainement ont eu vent des photos scandaleuses de la petite fille prise par sa mère dans les années soixante-dix. Cela n'enlève rien à l'édifiante découverte du portrait écrit par Simon Liberati expliquant la séparation inévitable qu'il a entrepris dans son livre entre l'Eva qui partage ses jours et l'autre Eva qui tient majoritairement le devant de la scène comme un miroir tendu avec lequel l'écrivain a pris ses distances.  

Qui plus est, les destinées d'Eva Ionesco et Simon Liberati ont fusionné et c'est à peine s'ils continuent de vivre dans le décor parisien. Celui d'Eva, en outre, issu des années dures que furent les années soixante-dix et quatre-vingt, et qui a, en grande partie, disparu. Ce Paris peuplé de fantômes qui ont bien évidemment œuvré la nuit appartient désormais à la légende. Cependant les personnages qui sont décrits n'apparaissent pas en héros. Simon Liberati dont la richesse culturelle se révèle ici au grand jour (littérature, peinture, cinéma, photographie etc.), convoque de grands artistes qui l'ont aidé, en maints endroits, à tenir le pari de ce chantier extraordinaire que dut être forcément l'écriture d'Eva.

SIMON LIBERATI sera au Patio Plaisance 
(en face de la librairie, entrée libre)
pour une rencontre
MERCREDI 30 SEPTEMBRE à 16h00

Le loup qui enquêtait au musée

Le loup qui enquêtait au musée d'Orianne Lallemand et Eléonore Thuillier, éditions Auzou, 9.80 euros

Le plus fameux des loups est de retour! Cette fois Loup et sa petite troupe partent au musée, ou du moins, devrions-nous plutôt dire que la petite troupe traîne Loup de force au musée... Restant de marbre face aux oeuvres des célèbres Louonard de Vinci, Velousquez ou encore Arcimboldloup, notre Loup erre dans les allées du musée lorsque tout à coup Barnabé, le gardien, s'écrit: "Au voleur!", le masque tibétain a disparu! Les deux amis traversent alors toutes les salles à la recherche d'indices passant de la galerie d'Histoire Naturelle  à celle sur l'art égyptien quand un petit objet sur le sol va attirer l'oeil de notre Loup et le mettre sur une piste infaillible!
Un album haut en couleur pour les 3/6 ans qui mêle habilement enquête et découverte de l'art. Et qui sait? Peut-être que notre Loup en parcourant le musée trouvera finalement l'oeuvre qui émerveillera son coeur...

samedi 22 août 2015

Juste avant l'oubli d'Alice ZENITER

 Recto

 Juste avant l'oubli d'Alice ZENITER aux éditions Flammarion, 19 euros.

Dans la partie du livre (la dernière) destinée aux remerciements, on remarquera l'hommage qui est rendu à la lectrice inconnue qui conseilla à l'auteur de situer son prochain roman sur les « fascinantes » îles Hébrides en Écosse. 

C'est vers là qu'embarque Franck, le narrateur de Juste avant l'oubli qui va rejoindre Émilie, sa femme bien aimée, partie avant lui pour un colloque consacré à l'écrivain Galwin Donnell. L'île en question se nomme  Mirhalay. Il n'y vit plus personne hormis un gardien de phare, Jock, homme lugubre qui transporte Franck, notre amoureux,  dont on sait dès les premières pages et avec jubilation, toute la détestation qu'il porte depuis toujours à son prénom.
Sans le savoir, Franck côtoie lors de sa traversée celui qui va devenir son ami, Jock, ce gardien de phare qui ne reçoit qu'une fois l'an la visite des participants au colloque sur Galwin Donnell.
Combien sont-ils ces fanatiques de l’œuvre d'un auteur aussi célèbre qu'Agatha Christie, qui écrivit dix livres sous l'influence de son maître absolu Conan Doyle, le créateur de Sherlock Holmes ?
Une trentaine semble t-il en comptant Émilie qui va intervenir lors d'une des conférences organisées durant le colloque.
Mais la star incontestée de Juste avant l'oubli demeure l'île de Mirhalay et son étrange histoire qui, en plus d'avoir hébergé Galwin Donnell (disparu mystérieusement), a perdu au cours du vingtième siècle l'ensemble de ses habitants qui l'ont délaissée en raison de son épouvantable climat qui est un agglomérat de tempêtes. L’île, en effet, est  perpétuellement battue par le vent. La mer, quant à elle, est toujours démontée.

Alice Zeniter qui avait séduit le jury du prix Inter (qui l'a couronnée avec Sombre dimanche), montre, dans un style très personnel, une forme d'humour romantique et cruel à la fois. Sa source d'inspiration proche du fantastique resurgit cette fois encore avec une maîtrise confondante.
Chaque thème de Juste avant l'oubli se décline à l'aune de l'absurde mais tenu par un irréprochable esprit de sérieux, précis et captivant.
Si la référence à Samuel Beckett s'impose, Alice Zeniter en a évacué la rigueur voire l'aridité du style. Elle s'ouvre plutôt à une forme lyrique qui, au-devant du paysage de fin des temps de l'île Mirhalay, fait subir à ses personnages les caprices météorologiques de ce coin d’Écosse abreuvé d'eau. Le sourire en coin, Alice Zeniter dénonce le fanatisme et le ridiculise avec cette idée, souveraine, d'un écrivain qui refusa, tel un acteur hollywoodien sur le déclin (Marlon Brando ?), de recevoir quiconque sur son île d'élection, et voulut fuir la célébrité pour vivre reclus jusqu'à sa mort.

Franck, ce personnage ordinaire, témoin mais aussi victime du culte hors norme porté par ses admirateurs à cet impossible écrivain, est la voix subtile de ceux qui subissent les événements, qui sont dépassés par ces derniers et même emportés. Ils portent néanmoins un message poétique et doux, ils offrent la possibilité du détour et de la nuance, ils laissent enfin une très belle part à l'intelligence. 
On remerciera, de ce fait, Alice Zeniter pour ce si bel assemblage d'écrivain.  


NULtiplications de Stepahnie BLAKE

NULtiplications de Stéphanie BLAKE, éditions Ecole des Loisirs, 12.70 euros

6x1=6, 6x2= 12, 6x3=18, 6x4=24.... toute le monde sait ça bien sûr, sauf Simon qui devient ainsi la risée de toute la classe au point que plus personne ne veuille jouer avec lui qui n'est qu'un "bébé" pour ses camarades.
Simon devient alors le plus bougon des petits lapins: l'école, ça ne sert à rien; le goûter, il n'est pas bon, bref plus rien ne va. Simon cherche désespérément à comprendre ces multiplications qui au final ne sont que des nultiplications pour lui tellement il les déteste. Mais d'un seul coup c'est l'illumination! Et si les multiplications n'étaient pas au fond que des additions déguisées? 
Un album, à partir de 6 ans, qui en réconciliera plus d'un à cet exercice. Et pour les aider la 4ème de couverture reprend toutes les tables.... allez 8x7= ?

samedi 15 août 2015

Rencontre et dédicace

MARDI 18 AOÛT
de 17h00 à 18h00
Rencontre Dédicace
avec
BERNARD CAZAUBON
pour son dernier ouvrage
Cinq mômes vert-de-gris
paru aux éditions Vents Salés 
"Tout homme a sa môme vert-de-gris, archétype de la femme fatale depuis le titre génial inventé par Marcel Duhamel. Elle est la femme de son quotidien ou celle de ses fantasmes. Elle a brisé son coeur ou le lui brisera.
Bernard Cazaubon nous offre cinq mômes vert-de-gris, pulpeuses et dangereuses à souhait:
- nudiste de plage déserte
- irrésistible présentatrice télé
- baronne avocate pour coup de foudre
- justicière marseillaise à la Femen
- voluptueuse épouse pour flic assassin
"Chacune de ces nouvelles est un petit bijou d'imagination, de drôlerie et de suspense" Françoise Laborde.

Les uns contre les autres de Franck MAUBERT

Les uns contre les autres de Franck MAUBERT aux éditions Fayard, 17 euros (parution le 19 août 2015).

Le milieu des années 80 correspond, en France, à un bouleversement général de ce que l'on a eu tôt fait d'appeler le PAF qui procéda en premier à la naissance de la chaîne payante Canal+ puis, dans un ordre quelque peu dispersé, à la privatisation de TF1, à l'arrivée de la 5 accompagnée de sa petite sœur M6 (feu TV6) et enfin d'ARTE qu'on appelait à son début la SEPT.
Dès lors, nous avons eu droit à une floraison d'émissions nouvelles et par conséquent à de nouveaux animateurs comme celui qui va occuper une large place dans le nouveau roman de Franck Maubert.
Nous étions soi-disant au cœur des "années fric" que le monde de la télévision ne se lassait plus d'exhiber et pour cause, elle en vivait. 

Le narrateur de ce roman, qui ne se cache pas d'être l'auteur en personne, a vécu au milieu de cette fête sans fin que fut, entre autre, l'année 1988. 
Il y navigua depuis son bel appartement jusqu'à la boîte de nuit la mieux fréquentée de Paris, il fraya parmi les mannequins des plus grands couturiers, rencontra les artistes les plus en vue et vit beaucoup d'argent disparaître dans une consommation effrénée d'alcool et de drogue. 
Pourtant Franck Maubert n'écrit pas dans le registre attendu des cadors d'une époque ayant tout connu, tout vécu. L'homme qu'il était à ce moment-là détenait certes un beau carnet d'adresses mais il n'en fait pas étalage et d'ailleurs chaque célébrité est affublée d'un pseudo à commencer par ce futur présentateur vedette baptisé Ferdyck, portrait pleinement réussi qui dicte le tempo du roman. 

La rencontre de Ferdyck avec Franck Maubert repose sur la création d'une de ses fameuses émissions que la 5 souhaitait propulser en deuxième partie de soirée, le samedi. 
Ferdyck, venu de la publicité et déjà affûté par son passage sur TF1 dont il a sans doute acquis l'esprit féroce, compte bien continuer à faire ses armes d'animateur provocant, recherchant une crédibilité branchée mais manquant cruellement de réseau dans le monde des artistes et du spectacle en général. 
Franck Maubert s'associe au projet et devient une aide précieuse au moment où il faut présenter l'émission aux grands pontes de la chaîne. 

En parallèle, l'auteur nous invite sur les traces d'une existence, la sienne, qui dériva certainement à plusieurs reprises mais sans jamais atteindre celles dont il se révèle être un grand témoin. Une part lucide de son être lui est sans doute apparue lors de l'écriture de ce roman où les grandes fêlures de ces apparatchiks de la nuit, quels qu'ils soient et où qu'ils soient dans l'échelle sociale, apparaissent infailliblement. 
Le résultat demeure malgré tout assez nostalgique mais on peut le comprendre. Tout le monde n'a pas eu la chance d'évoluer au cœur de ce monde si privilégié et ostensiblement tournée vers la fête. 

1988 qui fut l'antichambre d’événements historiques à venir (la chute du mur de Berlin) laisse néanmoins le temps à Franck Maubert de ranimer une flamme toujours agréable où chacun peut à son goût regretter ou pas d'avoir vécu ce parfum prégnant dit des "années quatre-vingt". 

Tchi à l'école de Neil Gaiman et Adam Rex

Tchi à l'école de Neil Gaiman et Adam Rex, éditions Albin Michel, 10.90 euros (à partir de 3 ans)

C'est un grand moment pour Tchi le panda: son premier jour d'école! Mais angoisse: comment cela va-t-il se passer? La maîtresse sera-t-elle gentille? Les autres enfants joueront-ils avec lui? Un seul moyen de répondre à toutes ces questions: y aller...
Premier soulagement: la maîtresse a l'air gentille, ouf! Maintenant c'est à chacun de se présenter en disant son prénom et la chose qu'il aime faire par-dessus tout. Et là ça se corse: si Pablo, Jengo, Mini et Robin ont tous des talents, que va bien pouvoir dire notre petit panda? Heureusement il n'est pas en reste et en digne panda qui se respecte on peut dire que son don est aussi époustouflant que sa grande taille! A vous de le découvrir...

samedi 8 août 2015

Rencontre et Dédicace

Vos enfants et vous en rêviez, La Librairie Générale l'a fait!
Pour le plus grand plaisir de tous LE voilà de retour.
Toujours en chair, en os et en moustaches parfumées au fromage
le grand, l'incomparable, l'unique GERONIMO STILTON
sera à la librairie 
MERCREDI 12 AOÛT
de 10h30 à13h00



Adieu Montaigne de Jean-Michel DELACOMPTEE

Recto  
Adieu Montaigne de Jean-Michel DELACOMPTEE, aux éditions Fayard, 17 euros (parution le 2 septembre 2015).

Prenons encore le temps avant le retour des parutions d'automne. 
Le livre de Jean-Michel Delacomptée fait partie de la rentrée mais il se distingue de celle-ci par son propos (Montaigne que l'auteur nous assure ne plus être beaucoup lu) et par son genre (de l'intimité ou plus exactement du rapport autobiographique entretenu par un lecteur avec son auteur de prédilection). 
C'est en effet une rupture amoureuse à l'âge de vingt ans et sur les conseils d'un ami pour en guérir que l'auteur a commencé sa lecture des Essais et posé les fondations d'une indéfectible amitié pour Montaigne. Il ne faut chercher nulle posture dans la description peu commune de cette relation, Delacomptée reprend chez Montaigne l'aventure intellectuelle qu'il y a à parler de soi, affaire qui au temps du grand bordelais semble unique, ce qui n'est plus le cas aujourd'hui, loin s'en faut.

Ce que Delacomptée aime par dessus tout chez Montaigne, ce sont les hésitations, les ignorances avouées et assumées, les changements qui font preuve de l'avancement sans appui de l'écrivain, conversant dans l'inconnu au sujet de choses dont il n'était point assuré.
Il y avait aussi grande nouveauté à s'exprimer en ce temps-là dans une langue française encore débutante à l'heure où tous les lettrés s'exprimaient et lisaient exclusivement en latin. Ce défi novateur qui ne passionne plus grand monde est contrebalancé par l'étude du tempérament de Montaigne qui fut opposé a celui de son père, et de l'amour pour son ami De la Boétie qu'il vénéra bien plus encore après la mort de ce dernier et enfin par la vie de Montaigne proprement dite et des atermoiements de sa vie publique. 

Au final, ce séduisant  bréviaire de Montaigne éclaire de façon amicale le portrait de cette figure majeure de la littérature avant que l'homme du XXIème siècle ne soit plus relié à lui. Jean-Michel Delacomptée discerne les éléments qui nous en éloignent, la technologie bien sûr, nos modes de communication qui en sont les signaux évidents et annonciateurs, la vitesse et l'omniprésence, facteurs essentiels qui ont fait basculer notre ère désormais dénuée de cette réflexion sereine acquise par l'éminent écrivain. 

Adieu Montaigne est un salut passionné et reconnaissant d'un lecteur écrivant pour qu'une nouvelle chance soit saisie de comprendre Montaigne et de l'intégrer à nous, à notre quotidien, à notre pensée et à notre liberté.

samedi 1 août 2015

Rencontres et dédicaces

MARDI 4 AOUT
de 11H00 à 13h00
Rencontre Dégustation avec
Christophe HERMELIN
autour de 
La Cuisine des Potes
paru aux éditions Alternatives 


Les vacances sont là et les copains rappliquent? Pas de panique...
Une approche de la cuisine tendance et décomplexée, des auteurs qui mettent la main à la pâte et une bonne dose d'humour pour prendre plaisir à cuisiner et rester cool aux fourneaux!
 
SAMEDI  8 AOUT
de 10h30 à 19h00
Rencontre Dédicace avec
Jean-Pierre CASTELAIN 
pour 
Les Amants de Samarcande
paru aux éditions Amalthée




 "Amours impossibles... Cela existe depuis que le monde est monde. Pour preuve, ce roman dans lequel deux couples se heurtent à l'intransigeance de l'éducation religieuse. Aussi bien en 1400, à l'époque du grand Tamerlan, qu'à partir de 1918, en pleine expansion bolchevique. Avec chaque fois pour cadre Samarcande, la cité incontournable de la route de la soie. Samarcande, chatoyante et mystérieuse, riche et fière, creuset culturel et cité fervente, souvent dégradée mais toujours capable de se relever pour exposer ses merveilles. Merci la ville bleue... Dès 1918 Khadidja aime Igor, le jeune sergent de l'Armée rouge. Tous deux vont recevoir le soutien aussi intemporel que précieux de la belle Shirin, qui pleure encore son amant Jadir le soldat de Tamerlan mort en 1405 peu après son empereur. Un récit qui mêle fantastique et romantisme. Une histoire poignante et surprenante qui se déroule dans un décor des Mille et une nuits..."

Lettres pour le monde sauvage de Wallace STEGNER


Recto

Lettres pour le monde sauvage de Wallace STEGNER aux éditions Gallmeister, 22 euros.

Amis de la nature, précipitez-vous, cet homme, que vous connaissez peut-être, est un écrivain majeur de l'ouest américain, le "vrai". Il a traversé le XXème siècle (ces quelques textes réunis par les éditions Gallmeister le prouvent) et appartient à la lignée des grands défenseurs de l'Amérique sauvage.
Ses écrits s'inscrivent dans le militantisme écologique initié par ses aînés (Thoreau, Anderson, Muir mais encore Twain, Fenimore Cooper...), tous acharnés à rendre hommage aux paysages et à tous les êtres vivants qui constituent ce grand mythe de la liberté du Mississippi jusqu'au Pacifique.

Wallace Stegner paie de sa personne en évoquant son enfance (il est né en 1909) dans une contrée de pionniers, le Saskatchewan, qui fleure bon l'imagerie du Far West sauf que, raconté par Stegner, une toute autre idée des espaces surgit, d'une poésie inouïe, sans coup de feu ni scalp.
L'éblouissement perpétuel domine au fil de ces souvenirs, qu'ils viennent du Montana, de l'Idaho, de l'Utah ou de l'Arizona, dans les gorges du Colorado ou dans le Grandaddy Lake Basin des monts Uinta, Wallace Stegner, en merveilleux artiste de la nature, emporte son lecteur vers des horizons qui demeurent en sa mémoire "aussi vifs et purs que s'ils les avaient quittés la semaine dernière". 

Papa est connecté de Philippe de Kemmeter

Papa est connecté de Philippe de Kemmeter, éditions de La Martinière Jeunesse, 7.90 euros ( à partir de 3 ans)

Internet aux confins du Pôle Nord?! Mais oui. Et c'est Papa Pingouin qui est accro. Matin, midi et soir il ne vit et ne respire qu'a travers son ordinateur et ses 532 amis sur Icebook. Du coup Petit pingouin et sa maman sont tristes de ne plus pouvoir partager avec lui de vrais moments de complicité jusqu'au jour où, horreur et damnation pour Papa Pingouin, il perd la connexion! A force de chercher partout où la retrouver, il en finit même par dériver sur la banquise.... Et c'est là que beaucoup mieux que 532 amis virtuels, 1 seul véritable ami viendra l'aider et, grâce à lui, il surfera désormais dans la réalité plutôt que sur le net pour le plus grand bonheur de sa famille!
Une belle histoire qui permet d'initier les plus jeunes à la différence entre virtualité et réalité.

Le camion qui livre: clap de fin pour cette année




Et le camion vint!
Sous le soleil, sous la pluie, dans le camion, devant le camion,
le livre de poche fut à la fête!
Et pour ceux qui n'auraient pas eu l'extaordinaire chance 
d'écouter les coups de coeur de leurs libraires préférés sur France Info 
ces 3 derniers jours, 
voici une petite séance de rattrapage made in Camion qui Livre 
avec le coup de coeur de Marine:
 Et 2 très belles cartes postales d'Arcachon: