samedi 30 juillet 2016

Les dédicaces de la semaine

Cette semaine nous aurons le plaisir d'accueillir 

MERCREDI  3 AOUT
de 11h00 à 13h00
Guy RECHENMANN 
pour son dernier roman policier paru aux éditions Vents Salés
A la place de l'autre 

 

"Un jour de septembre, 6h45. La pointe du Cap-Ferret est déserte. Les touristes ont décampé et les rares sédentaires ne se risquent pas si tôt à un océan d'humeur changeante. Alors que fait là cette silhouette immobile perdue au milieu des blockhaus? Qu'attend-elle, cette jeune femme?
Cela m'interpelle, moi, Anselme Viloc, le "flic de papier". En règle générale je fuis les enquêtes ordinaires, j'ai le don de dénicher le grain de sable qui grippe les belles mécaniques assassines. Je ne lâche aucune affaire!
La guerre et les bâtisseurs du mur de l'Atlantique, un enfant et un chat, autant d'indices à prendre en compte.
De Bouliac à la Chalosse, d'Arcachon à Andernos, Marie, Clémence, Marina... trois générations d'une même famille. Noyées dans la folie..."

SAMEDI 6 AOUT
 Jean-Pierre CASTELAIN
pour son dernier roman paru aux éditions Amalthée
Friture sur la Petite Mer 
qui est la suite de La Pinasse Mauve
"Alors que la pinasse mauve, plus vaillante que jamais, continue de sillonner la Petite Mer, le monde ostréicole est en proie au doute. Une doute communicatif qui, hélas, déboussole nombre de ses acteurs. L'huître, trop souvent jugée malade - et de façon arbitraire - deviendrait-elle contagieuse? Les corps et les esprits semblent touchés à leur tour. Les familles de La Pinasse Mauve n'échappent pas à ces transformations: maladies, révoltes, exubérances, colères, traumatismes et introspections... Des tempêtes dans les cerveaux aussi fortes que celles subies sur le Bassin d'Arcachon: Martin, Klaus, Xynthia et quelques autres, comme le très controversé test de la souris!"
  
  


SELECTION LE PRIX D'UNE VIE / LE PARISIEN MAGAZINE : Les huit enfants Schumann de Nicolas CAVAILLES

 SELECTION LE PRIX D'UNE VIE / LE PARISIEN MAGAZINE :  Les huit enfants Schumann de Nicolas CAVAILLES aux éditions du Sonneur, 12 euros.

Ce court livre condense bien plus que les vies de la descendance de Robert Schumann, ce musicien allemand dont l’auteur nous apprend ou nous rappelle  le génie précurseur que Johannes Brahms poursuivra avec une plus grande renommée. 
Les huit enfants de Robert Schumann qui naquirent entre 1841 et 1854 ont chacun reçu, en forme d’héritage paternel, « une poix dépressive », « une lucidité inhibitive » qui n’eut pour seule fonction que le rappel tragique du suicide de leur père parvenu au bout de sa folie.

Tout le travail de Nicolas Cavaillès empoigne la destinée des enfants Schuman où se reflète la part sombre de chacun d’eux héritée du père qu’ils ne connurent quasiment pas puisque Robert Schumann mourut à l’âge de quarante-six ans et que ses dernières années se déroulèrent dans un asile où Clara Schumann, sa femme, n’emmena jamais ses enfants.

Clara Schumann, justement, elle aussi grande et fameuse pianiste, contrôla à sa manière les talents supposés musicaux de ses enfants. Elle eut bien sûr la charge de les éduquer mais surtout et d’abord de les porter avec toutes les souffrances et les fatigues que chaque femme pouvaient subir au dix-neuvième siècle à chaque naissance. 

En structurant son livre suivant la chronologie des disparitions des enfants Schumann (Eugénie Schumann clôt la liste en 1938), Nicolas Cavaillès entrecroise, reprend et approfondit l’étrange sarabande des enfants Schumann, marquée autant par la musique que par la folie du père. Mais cette musique a t-elle provoqué la folie ou bien est-ce cette folie qui inspira la musique ?

Pour Nicolas Cavaillès la cause musicale est entendue, une charge surgit page 69 et règle son compte à la musique d’aujourd’hui comme un soulagement, une libération :
« La musique n’était pas en son temps cette chose galvaudée, cette arme d’abrutissement de masse, cette vache à lait sanglée sur une boite à rythmes qui beugle aujourd’hui à longueur de journée comme de nuit ses mélodies débiles au service du système consumériste (dans les vieilles villes comme dans les allées des supermarchés, au comptoir des cafés comme dans les toilettes d’autoroute, dans les ruelles désolées comme dans les centres commerciaux les plus éventés, partout et à toute heure le même ressassement de rengaines en plastique à destination d’oreilles formatées et de pieds carrés, partout la même pollution obèse par le bruit et la laideur, partout la même banalisation de ce qui jadis était sacré)… »

Il était une fois un camion...





Il était une fois un beau camion rouge rempli de livres qui stationna durant deux jours Place Thiers...
Pour ceux qui auraient malheureusement manqué cet évènement,
voici une petite séance de rattrapage!
(photos ©MarineL et ©MrRoudoudou)

Un ciel bleu, un camion rouge (des éditions du Livre de Poche) ,
 des transats noir-blanc-jaune (de France Info) aux couleurs du drapeau d'Arcachon,
quoi de plus harmonieux?!

Une équipe de libraires (de La Librairie Générale of course!) pour partager dans la bonne humeur nos derniers conseils de lecture!

 
 

Un passionnant atelier d'écriture (avec le Labo des Histoires): 
un chevalier part en vacances et écrit une carte postale... à votre imagination et à vos stylos!
 

De chaleureux moments d'échange avec Virginie Grimaldi ravie de pouvoir retrouver à nouveau ses lecteurs et d'en rencontrer de nouveaux dans un cadre aussi agréable!

Merci à toute l'équipe du Livre de Poche et à l'équipe du Bureau d'à côté
pour nous permettre de passer d'aussi bons moments!

samedi 23 juillet 2016

Les animations du Camion qui Livre!


MARDI 26 JUILLET à partir de 16h00 sur la Place Thiers

Atelier d'écriture avec Le Labo des Histoires 
et Le camion qui Livre des éditions du Livre de Poche 

La place Thiers d’Arcachon se métamorphose en bureau de Poste avec l’arrivée du Camion qui livre.
En partenariat avec la Librairie Générale, l’équipe du Labo des histoires Sud-Atlantique va proposer un atelier d’écriture de cartes postales.
Les cartes seront aux couleurs de Partir en Livre, la Grande fête du livre pour la jeunesse!
Animation gratuite.
N'hésitez pas à vous inscrire sur le lien suivant: http://labodeshistoires.com/lbh/camion-qui-livre-etape-8-arcachon/


MERCREDI 27 JUILLET de 15h00 à 18h00
sur la Place Thiers

Dédicace de Virginie Grimaldi 




Et pour mémoire, voici à quoi ressemblera la librairie place Thiers durant ces deux jours:

Sylvie et Marine auront le plaisir de vous y accueillir 
et seront ravies de partager avec vous leurs derniers coups de coeur comme à la librairie!

Minuit au Pera Palace de Charles KING

Minuit au Pera Palace de Charles KING aux éditions Payot, 25 euros

Le saviez-vous ? Ce n’est qu’en 1925 que la Turquie se mit à l’heure européenne et fêta le nouvel an à minuit. La photo un peu loufoque, qui orne la couverture du livre, témoigne des fêtes qui se déroulèrent au coeur des années folles notamment au Pera Palace, un de ses hôtels les plus symboliques. 

Au-delà de l’histoire de cet édifice mondain et luxueux que permit l’extension du chemin de fer qui entraina de ce fait l’arrivée des wagons Pullman et de l’Orient Express, Charles King  nous instruit des évènements considérables qui débouchèrent sur la naissance de la Turquie moderne. Le virage décisif pris à la fin de la Première Guerre Mondiale amorça la chute du dernier des sultans ottomans. La république turque s’instaura et le premier président de l’état turc advint: Mustapha kemal dit Ataturk.  

Cependant, ce n’est pas un cours magistral que nous administre Charles King mais une succession voire une accumulation de portraits d’hommes et de femmes plus ou moins  illustres qui participèrent à l’édification de ce bouleversement radical qui s’opéra en Turquie en ces années où le Pera Palace brillait de mille feux. 


Le cosmopolitisme qui s’invita au coeur d’Istanbul joua alors une partition fascinante composée d’acteurs souvent méconnus et dont la part romanesque et aventureuse se révéla bien plus palpitante que celle de personnages plus familiers convoqués malgré tout car ils marquèrent eux aussi Istanbul de leur empreinte. Ainsi Nazim Hikmet, Ernest Hemingway, John Dos Passos, Agatha Christie ou encore Léon Trotski sont supplantés par Halide Edip la première féministe turque qui avec son mari Adnan accéda aux plus hautes instances du pouvoir politique derrière Mustapha Kemal, bien entendu. Mais encore, l’élection de l'une des premières Miss Turquie, Kerman Halis, est un délectable épisode que Charles King nous conte avec un sens romanesque épatant. 

Enfin et surtout, c’est la vie et l’oeuvre de l’américain Thomas Whittemore qui, patriotisme oblige, offre le plus beau et le plus légitimes des portraits dès lors que Charles King, écrivant-là ses plus belles pages,  évoque les travaux de restauration opérés en 1931 sur les mosaïques byzantines d’Hagia Sophia, le chef d’oeuvre chrétien transmué en lieu saint musulman avant d’être reconverti en musée. 

Ce chapitre essentiel est un superbe éclairage sur la complexité stambouliote. Bien plus que son positionnement stratégique à l’entrée du Bosphore, son revirement religieux nous renvoie aux premiers siècles de notre civilisation et octroie à cette capitale du monde qu’elle partage avec quelques autres, une importance fondamentale que le moindre soubresaut alerte car il s’agit d’un lieu comparable à nul autre.

Ce livre reconnu aux Etats-Unis comme l'un des meilleurs livres de l'année en 2014 a obtenu le prix du voyage urbain 2016 crée par le Figaro magazine et The Peninsula Paris.

samedi 16 juillet 2016

Les dédicaces de la semaine

Cette semaine la librairie aura le plaisir d'accueillir 2 auteurs

BRUNO COMBES
LUNDI 18 JUILLET
 de 11h00 à 13h00 à la librairie

Seulement si tu en as envie... 
Seulement si tu en as envie... (éditions Michel Lafon)
"Vu de l'extérieur, Camille mène une vie parfaite : mariée à un homme de bonne famille, avocate de renom, deux enfants. Et pourtant son mariage s'épuise. Son mari la délaisse, sa belle-famille se montre méprisante, sa fille adolescente reste focalisée sur son téléphone portable, seul son fils, Lucas, lui apporte un peu de réconfort. Alors quand le premier garçon, qui a fait battre son coeur sur les bancs de leur lycée d'Arcachon, la recontacte après vingt-sept ans, elle se laisse emporter dans un tourbillon de sentiments. Stephen est bouquiniste, et vit entre ses librairies de Paris et de Londres. Elle profite d'un déplacement professionnel en Angleterre pour le revoir. Lui n'a jamais cessé de l'aimer. et elle retombe sous le charme. Pourtant, Camille met fin à leur relation. Elle tient trop à ses enfants pour mettre en danger sa vie de famille. Quelques mois plus tard, elle reçoit un manuscrit écrit par Stephen. Dans ces pages, il raconte leur histoire : du premier regard au dernier baiser. Mais ce livre est inachevé, et c'est à elle d'en choisir la fin."

SIMONE GELIN
MARDI 19 JUILLET
de 11h00 à 13h00 à la librairie

 
L'affaire Jane de Boy (éditions Vents Salés)

 "En 1960, dans le village de Jane de Boy, une petite fille de 3 ans disparaît sur la plage. Enlèvement? Crime politique, passionnel, crapuleux?
Qu'est venu faire en France ce jeune couple d'Espagnols, Felix et Justina? Que sait Sarah, la voisine, prostituée du samedi soir? Le commissaire Lasserre s'interroge, aidé par son vieux camarade Hippolyte.
L'enquête se déroule à Bordeaux, dans l'ambiance du mythique hôtel de police de Castéjà, au coeur du quartier Saint-Michel, dans les ruelles de la petite Espagne, au marché des Capus... Et se corse aux bassins à flot."