vendredi 26 octobre 2018

Rencontre dédicace autour du Vin !

Que vous soyez plutôt vin bordelais ou vin chilien, 
vous trouverez votre bonheur vendredi prochain en venant à la rencontre de deux auteurs
 qui ont récemment publié un ouvrage sur le vin. Nous aurons en effet le plaisir de recevoir
 Mauro Ceballos, auteur de Di Vin sang, la première Bande-désssinée réalisée
 avec du vin rouge,
 et Jean-Luc Schilling auteur de Eloge immodéré du vin de Bordeaux,
 aux éditions Philippe Rey.



Ecotopia de Ernest Callenbach

Ecotopia de Ernest Callenbach aux éditions Rue de l'Echiquier, traduit de l' anglais (Etats-Unis) par Brice Matthieussent, 19 euros.

La Californie, l'Oregon et l'état de Washington ont fait sécession ! Vous n'êtes pas au courant ? C'est pourtant ce qui se passe dans cet excellent roman d'anticipation d'Ernest Callenbach. Anticipation au sens fort du terme : l'auteur, à l'instar d'un certain George Orwell pour 1984, a écrit cette fiction en 1975. Il y a donc quarante ans. A la lecture d'Ecotopia on ne peut qu'être admiratif de cette capacité qu'ont les écrivains de sentir et observer les évolutions de l'humanité. 

Ecotopia est une société qui a donc rompu avec le modèle américain pour créer un monde où l'écologie dirige l'ensemble des modes de vies de ses citoyens. Tout a été repensé pour dire adieu à la pollution et à toute forme d'excès. Le recyclage est donc la règle absolue, la capitale est silencieuse et on peut entendre des oiseaux dans les quartiers les plus dynamiques. Les avions n'ont plus le droit de passer au dessus d'Ecotopia, ils détournent cette zone suite à un décret. 

C'est William Weston qui est chargé de rédiger une somme d'articles sur ce mode de vie jugé 
« préhistorique » par les américains. Journaliste pour le Times-Post, il est envoyé en Ecotopia pour y décrire le système politique, économique, financier, éducatif, sociétal.
Parallèlement à ces articles, nous lisons également son journal personnel, des notes qu'il a rédigées et qui font état de ses a priori et de l'évolution de sa personnalité à mesure qu'il baigne dans cette utopie. Le caractère journalistique de ses comptes-rendus rompt totalement avec ces impressions: le langage est plus libéré, et signale ainsi son grand étonnement lorsque lui-même se surprend à apprécier cette rigueur écologique. Elle permettrait en effet d'être davantage en harmonie avec la nature et l'environnement. Il découvre un ensemble d'êtres humains plus à l'écoute de leur corps, profitant de leur temps libre, et vivant de manière plus épanouie. Lui-même fait l'expérience de se rapprocher d'une écotopienne, rencontre qui marque en lui le début d'un changement radical... 

Le contenu de ses articles permet au lecteur de disposer de tous les éléments pour juger également d'une société comme celle-ci. Est-elle envisageable ? N'y a t-il pas quelques failles à un modèle indépendant qui se coupe ainsi du reste du monde ? 

Au final, il se dégage de ce roman une intelligence qui fait beaucoup de bien à qui s'interroge sur l'avenir de notre planète, au niveau écologique bien sûr, mais aussi sur tous les aspects de nos vies quotidiennes. Les éditions Rue de l'Echiquier se lancent dans la fiction (suivront deux autres romans sur le même sujet) pour notre plus grand plaisir, afin de nous éveiller et nous réveiller.

Les grands espaces de Catherine MEURISSE

Les grands espaces de Catherine MEURISSE aux éditions Dargaud, 19,99 euros.

Enfance chérie à la campagne avec des parents écolos, tels sont les beaux souvenirs de Catherine Meurisse.

Mais attention, cet apprentissage de la nature in situ n'autorise pas un enchantement permanent, bien au contraire, la vigilance doit être de mise et il faut lutter contre l'agriculture intensive, l'abattage des arbres et les fermiers inconséquents.

Tendre Poitou, tendre Charente, avec l'éducation militante reçue d'un père et d'une mère poètes et jardiniers, Catherine Meurisse a vécu une enfance émerveillée, joueuse, imaginative qu'elle restitue  en dessinant d'une façon toujours drôle et inventive. Cette leçon de chose moderne est un bijou à remettre entre toutes les mains.



Vango Tome 1

VANGO tome 1: Entre ciel et terre, de Timothée de Fombelle aux éditions Folio junior, 7.90 euros.

Texte rédigé par Anouk Callas

Un futur prêtre est poursuivi pour un meurtre qu'il n'a pas commis...
Une course poursuite démarre...
Dans ce livre, nous voyageons entre plusieurs îles et pays.
Vango utilisera différents moyens pour voyager : à pied, en montgolfière...
Un livre avec du suspense, de l'amour...
Des amitiés se tisseront tout au long de ce voyage...
A lire avec beaucoup d'attention !!!
19/20

A partir de 12 ans

vendredi 19 octobre 2018

La Librairie Générale vous invite !

La Librairie Générale d’Arcachon
 est heureuse de vous inviter à la librairie      
le mardi 23 octobre 2018 à 18 heures 
pour fêter ensemble la parution de ce beau livre
en présence de l’auteur.
Nous vous espérons nombreux
pour ce bel événement
qui fera date dans l'histoire de la librairie !

Tea Time Halloween

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Pour glisser doucement dans l'esprit festif d'Halloween,

La Librairie Générale 

 poursuit son cycle de dégustations

avec la Torréfaction d'Arcachon

Vendredi 26 Octobre

Dès 10 heures venez découvrir la boisson (chaude) offerte à toute personne effectuant un achat à la librairie.

Une invitation pensée sous le signe de l'amitié qui nous lie aux bienveillants officiants de cette institution de qualité.

La révolte de Clara DUPONT-MONOD

La révolte de Clara DUPONT-MONOD aux éditions Stock, 18,50 Euros.

Ce livre est une leçon d’histoire. Il faut entendre ici que l’auteur s’est saisi de personnages et leur a donné voix. Une manière assez théâtrale où aucune narration ne s’insère hormis celles d’Aliénor d’Aquitaine et son fils Richard Cœur de lion. Le lecteur est donc plongé dans une tragédie où la mort s’invite par incantation. 

Aliénor est une femme dont l’influence agit sur les êtres avec une force incomparable. Qu’elle soit enfermée dans une tour par son mari en Angleterre ou bien réfugiée en ses palais d’Aquitaine, on la loue, on la chante, on la vénère, on la redoute, on l’aime. 

L’époque est aux grandes batailles que s’infligent différents royaumes, celui de France et d’Angleterre bien sûr mais qui font relâche de temps à autre et s’allient pour se rendre au Proche-Orient reprendre quelques bastions chrétiens occupés par Saladin le rusé chef musulman. 

La leçon d’histoire de Clara Dupont-Monod creuse profondément les âmes noires de ces grands guerriers au tempérament tantôt faible, tantôt fort. Ils sont en proie à un destin que le lecteur découvre à moins qu’il n’ait les clés de l’histoire et comprenne vers quoi toutes ces intrigues tendent. Mieux vaut peut-être se laisser porter par la langue d’Aliénor et de son fils, entendre le mouvement de leurs sentiments contre lesquels ils semblent ne pouvoir lutter. 


Clara Dupont-Monod a clairement choisi un ton poétique qui trace un sillon grave et beau au travers du temps. Les combats sont âpres et intenses et gravent en la mémoire du lecteur des visions fortes dans des champs, sur des collines, dans des châteaux, sur la mer. Clara Dupont-Monod a choisi l’envoûtement par la langue de ceux dont on ne sait comment ils s’exprimaient vraiment. Elle les hausse dans une sphère répétons-le poétique qui donne un souffle épique à une période qui n’en manquait certainement pas.

Phoolan Devi de Claire Fauvel

Phoolan Devi, reine des bandits de Claire Fauvel aux éditions Casterman, 22 euros.

La façon dont Phoolan Devi est devenue cheffe d'un groupe de bandits, puis plus tard politicienne, relève de l'extraordinaire.
Née en Inde dans la communauté des Mallahs, Phoolan Devi grandit avec ses frères et sœurs sous le système oppressant des castes. Querelles, vengeances, injustices, sont des mots que Phoolan connaît trop bien pour son jeune âge. A 11 ans, elle est mariée de force à un homme bien plus âgé qu'elle, soit disant ami de la famille, mais en réalité un homme mauvais venu là de la part de Mayadin, ennemi de la famille, et détestant Phoolan après que celle-ci l'a humilié et traîné en justice au conseil du village.
Cette histoire de vengeance va changer le regard d'enfant de Phoolan en un regard dur et déterminé. Violée par cet homme avant même de devenir femme, elle n'aura de cesse, toute sa vie, de dénoncer les abus de pouvoir de tous les hommes sur toutes les femmes, et ce toutes communautés confondues.
Très tôt recherchée et en danger permanent, elle décide, pour changer son destin et protéger sa famille, de quitter le foyer pour devenir rebelle, paria puis bandit. Ces nouvelles sphères, uniquement masculines, sont un moyen pour elle de se faire davantage respecter et abolir les différences entre les sexes. Peut-elle encore, après ce qu'elle a vécu, se lier d'amitié et d'amour pour certains d'entre eux?
Dans cette Bande-Dessinée, elle aussi extraordinaire, Claire Fauvel restitue avec beaucoup d'intensité les propres mots de Phoolan Devi, issus de son autobiographie, Moi, Phoolan Devi, (publiée en France chez Robert Laffont). Ce parcours est fascinant et nous invite à une réflexion sur la justice et la vengeance. Qu'aurions-nous fait à la place de Phoolan Devi? N'ayez pas peur de le découvrir en vous plongeant dans ce destin hors-norme.







A toi de goûter! de Anna Czerwinska-Rydel et Katarzyna Bogucka

A toi de goûter! de Anna Czerwinska-Rydel et Katarzyna Bogucka aux éditions Format, 16.90 euros. Traduit du polonais par Lydia Waleryszak.

Sortie le 20 octobre.

Manger une bonne pâtisserie, c'est un peu comme écouter un excellent morceau de musique classique. Si cette affirmation vous plaît, vous allez adorer vous délecter de cet album pour les enfants à partir de 5 ans. Dans cette pâtisserie, tout ce qui est à manger et tous les décors sont inspirés du monde de la musique. Au menu des spécialités de la maison: fugue briochée, sonate montée, variations d'épices, rondo fourré, macarons, et tout sorte de gourmandises dont la dégustation s'apparente à de la mélomanie.
Les différents desserts sont accompagnés d'une suggestion de morceaux de musique classique à écouter pour mieux comprendre comment ils ont été conçus par leur compositeur.
Ainsi, pralinés et préludes, feuilletés et menuets, tartes mazurkas sont de nouveaux couples de saveurs alléchantes qui donnent envie de danser, d'être dégustées lentement ou dans un rythme effréné, selon l'humeur et la tonalité du jour!

Un magnifique album polonais qui constitue une parfaite introduction à la musique.


vendredi 12 octobre 2018

Dédicace et rencontre avec Dominique Sigaud mercredi 17 octobre

La librairie a le plaisir de vous inviter à rencontrer Dominique Sigaud mercredi 17 octobre

16h30: dédicace à la librairie

18h: rencontre à l'Hôtel Ville d'Hiver



Dans nos langues de Dominique SIGAUD aux éditions Verdier, 14,80 euros.

Connait-on Dominique Sigaud ?  
Dans nos langues est la meilleure façon de faire connaissance, d'apprendre d'elle, de ses ressentis.
Enfant, avec cette chose unique qui nous est donnée à tous, la langue, elle a reçu, entendu, échangé cette part fascinante de l'humain. Cet enregistrement primaire qui (re)surgit tout au long de ce livre inscrit ce dernier dans un acte d'écriture majeur.

C'est par sa mère que Dominique Sigaud reçoit ses premiers enseignements. Une intonation inhabituelle de la part de celle qui, à l'âge de trois ans, lui parle et la protège. Cette fois-là, l'enfant comprend que sa mère, en s'adressant à une voisine, a changé sa voix. Une demande, sans doute, un peu gênée, redevable, et voilà l'enfant saisi pour la première fois par  une chose jusque là ignorée et qui va l'accompagner sa vie durant, le langage.

Le rapport au père, difficile, lui vaudra d'entamer une analyse. Des études littéraires la mèneront  vers des carrières différentes, à Paris bien sûr. Le journalisme, enfin, l'enverra au Liban dans les années quatre-vingt puis en Algérie en 1990, en ex-Yougoslavie en 1992, au Soudan, au Rwanda, bref, on comprendra que Dominique Sigaud s'est rendue en des lieux où massacres, famines et autres cataclysmes humains se sont déroulés. 

Mais Dominique Sigaud, par l'ensemble des livres qu'elle a publiés, des articles qu'elle a rédigés à titre indépendant, s'est toujours attachée à restituer une langue, celle des offensés comme celle des offenseurs. Les gamins d'Algérie torturés, les affamés du Soudan, les militaires du Rwanda, les chrétiens de Beyrouth-est et les musulmans de Beyrouth-ouest, cette intrépide reporter les a rencontrés et a retranscrit leur langue qui témoigne.

Dans cette vie sous tension dont on ne peut tout dire en quelques lignes, il n'est pas question d'économie de moyens, le livre tenant en une centaine de pages, mais d'une aptitude littéraire hors norme. 
Conçu dans l'adversité, la langue émancipatrice de Dominique Sigaud a compris son pouvoir et l'importance de sa maîtrise. Il lui faut remonter à Marguerite Duras et L'homme assis dans le couloir, pour reconnaître la langue personnelle d'un auteur et saisir sa liberté et son intelligence. 

Voilà l'héritage qui a constitué Dominique Sigaud écrivain.

Dédicace de Samuel Delage ce samedi 13 de 10h à 12h

Dédicace de Samuel Delage samedi 13 octobre de 10h à 12h

Villa Médicis, Rome. Un cadavre avec les yeux énucléés est découvert un matin dans l’une des fontaines du jardin. C’est le choc au sein de l’institution, d’autant que la victime est le fils du directeur. Dépêché sur place, le commissaire Castelli conclut rapidement à un homicide et ne tarde pas à découvrir que la victime entretenait des liens ambigus avec les résidents.

Dans ce huis-clos où chacun devient un suspect potentiel, un jeu psychologique et macabre s’instaure avec le tueur qui, particulièrement retors et manipulateur, sème le trouble parmi les pensionnaires et le personnel.
Les tensions montent quand on retrouve le corps du jardinier avec les yeux énucléés, comme la première victime, à proximité d’un accès à l’une des nombreuses galeries sillonnant les sous-sols de la Villa. Quels sont les mobiles du tueur? Qui sera sa prochaine cible?

En sélection du PRIX COGNAC Polar 2018 du meilleur roman francophone.

Le coeur blanc de Catherine Poulain

Le cœur blanc de Catherine Poulain aux éditions de l'Olivier,  18.50 euros.

Lire Catherine Poulain, c'est entrer avec fracas dans un monde qui au départ est impalpable mais qui s'avère plus proche que jamais à la fin du roman.
Qui sont ces gens, travailleurs étrangers et français, perdus au cœur de la campagne provençale, qui attendent la saison pour travailler à la récolte? Dans Le cœur blanc, nous sommes avec Rosalinde. Elle est originaire de Hambourg et revient chaque été au creux des montagnes pour apporter son labeur à l'édifice. Elle aime travailler, mais ce qu'elle cherche en particulier, c'est trouver refuge parmi la nature de qui elle aime dépendre. Et surtout tourner au milieu de tous ces hommes qui, d'années en années, ne font que la désirer de plus belle.
Dans ce jeu ambigu qu'elle entretient d'un été sur l'autre comme un feu qui s'éteindrait à chacun de ses départs, elle croit et prétend être libre. Elle se donne à quelques uns de ces hommes tout en étant digne et intègre. Mais la chaleur du soleil qui apporte cette belle couleur aux fruits est aussi source de dangers...
La narratrice, qui intervient plus tard dans le roman, du nom de Mouna, vient alors apaiser Rosalinde. Exact opposé d'elle sur le plan physique, elle nourrira ses interrogations tout en soulevant d'autres peurs, d'autres paradoxes plus forts les uns que les autres. Les deux femmes, très unies, doivent désormais faire face à cette présence masculine de plus en plus oppressante à mesure que les saisons avancent.
Catherine Poulain peint un décor éphémère dans lequel s'engouffrent de nombreux sentiments. Ainsi l'amour et la haine marcheront ensemble jusqu'à la fin, se perdront dans les récifs et trébucheront sur les racines des arbres. 
Le cœur blanc est un magnifique roman de femmes en quête de libertés.



Moi ce que j'aime, c'est les monstres d'Emil FERRIS

Moi ce que j'aime, c'est les monstres (livre premier) d'Emil FERRIS aux éditions Monsieur Toussaint Louverture, 34,90 euros.

En 2002, Emil Ferris (née en 1962 à Chicago), mère célibataire et illustratrice, gagne sa vie en dessinant des jouets et en participant à la production de films d'animation. Lors de la fête de son quarantième anniversaire avec des amis, elle se fait piquer par un moustique et ne reprendra ses esprits que trois semaines plus tard, à l'hôpital. On lui a diagnostiqué une méningo-encéphalite : elle est frappée par l'une des formes les plus graves du syndrome du Nil occidental. Les médecins lui annoncent qu'elle ne pourra sans doute plus jamais marcher, pire encore, sa main droite, celle qui lui permet de dessiner, n'est plus capable de tenir un stylo. Alors qu'elle ne se voit plus aucun avenir, les femmes fortes qui l'entourent l'encouragent - la thérapeute en charge de sa rééducation, ses amies et sa fille -, et Emil décide de se battre. Elle va jusqu'à scotcher un stylo à sa main pour dessiner, ce qui lui prend un temps fou...
Mais à force de persévérance, elle s'améliore. Emil décide de prendre un nouveau départ et s'inscrit au Chicago Art Institute dont elle sortira, avec son diplôme, d'un pas déterminé. C'est à cette époque qu'elle commence l'écriture de son roman graphique. Elle mettra six ans à réaliser cette œuvre de 800 pages. Après 48 refus, l'éditeur indépendant Fantagraphics accepte le manuscrit. Suite à quelques rocambolesques problèmes de livraison, le premier tome de Moi ce que j'aime, c'est les monstres paraît en février 2017. Du jour au lendemain, Emil Ferris est propulsée parmi les "monstres" sacrés de la bande dessinée, tandis que les réimpressions s'enchaînent, c'est unanime : il s'agit d'une œuvre d'exception.

Une fois n'est pas coutume, le propos de l'éditeur nous parait d'une pertinence telle qu'il nous a semblé impossible de faire mieux.



Tuk-Tuk express de Didier Lévy et Sébastien Mourrain

Tuk-Tuk express de Didier Lévy et Sébastien Mourrain aux éditions abc Melody,  14 euros.

Vanessa Crumble est une dame d'un certain âge qui a besoin de repos et de calme. Nous sommes le dernier jour de ses vacances en Thaïlande, et elle attend désespérément le taxi qui l'amènera à l'aéroport. 
C'est alors que Tham-Boon arrive avec perte et fracas... dans son Tuk Tuk! En voilà bien un drôle de véhicule, tout cabossé, tout petit! Si Vanessa Crumble ne veut pas rater son avion, elle est obligée de monter à bord de cet engin infernal... et braver tous les dangers. Elle va surtout découvrir que lorsqu'elle dépasse sa zone de confort, elle peut tomber sur la plus formidable des rencontres. 

Un album hilarant et touchant, à lire à tous les enfants de 3 à 8 ans.

vendredi 5 octobre 2018

Dédicace de Samuel Delage samedi 13 octobre

Dédicace de Samuel Delage samedi 13 octobre de 10h à 12h

Villa Médicis, Rome. Un cadavre avec les yeux énucléés est découvert un matin dans l’une des fontaines du jardin. C’est le choc au sein de l’institution, d’autant que la victime est le fils du directeur. Dépêché sur place, le commissaire Castelli conclut rapidement à un homicide et ne tarde pas à découvrir que la victime entretenait des liens ambigus avec les résidents.

Dans ce huis-clos où chacun devient un suspect potentiel, un jeu psychologique et macabre s’instaure avec le tueur qui, particulièrement retors et manipulateur, sème le trouble parmi les pensionnaires et le personnel.
Les tensions montent quand on retrouve le corps du jardinier avec les yeux énucléés, comme la première victime, à proximité d’un accès à l’une des nombreuses galeries sillonnant les sous-sols de la Villa. Quels sont les mobiles du tueur? Qui sera sa prochaine cible?

En sélection du PRIX COGNAC Polar 2018 du meilleur roman francophone.

Lire en Poche à Gradignan du 12 au 14 octobre 2018

La Librairie Générale a le plaisir d'être de nouveau présente cette année pour le salon des livres de poche à Gradignan. Pour consulter le programme placé sous le thème des émotions, c'est ici.

E si vous n'avez pas la chance de venir sur le salon, n'hésitez pas à nous solliciter pour que nous demandions une dédicace aux auteurs présents sur notre stand, spécialement pour vous! (uniquement pour les auteurs suivants: Franck Bouysse, Natacha Calestrémé, Laetitia Colombani, Julien Delmaire, Laurent Gounelle, Virginie Grimaldi, Mathias Malzieu, Gaëlle Nohant et Aurélie Valognes). Vous pourrez ensuite le récupérer à la librairie. Pour plus d'informations, merci de nous contacter par mail arcalib@wanadoo.fr de préférence, ou par téléphone au 0556835332.


Ma dévotion de Julia KERNINON

Ma dévotion de Julia KERNINON aux éditions Jacqueline Chambon, 20 euros.

Ma dévotion est un livre dans lequel l’art tient une place déterminante sans être centrale, il demeure omniprésent mais tenu à distance, irremplaçable  mais invisible. Ce sont en revanche les sentiments qu’il déclenche qui prédominent. Haine, passion, admiration, égoïsme, mensonge, amour et dévotion s’inscrivent en lettres d’or chez Julia Kerninon. Leur dosage est digne des tragédies classiques.

L’histoire de Ma dévotion, comme toute bonne histoire, se résume en trois lignes. Une femme croise par hasard dans les rues de Londres un homme qu’elle n’a pas revu depuis très longtemps mais avec qui elle a passé toute sa vie. Cet homme est peintre et la femme qui le retrouve a été pour lui successivement une sœur, une muse, une amante, une mère (adoptive de son fils) jusqu’à la tragédie qui surgit à la fin du livre.


Patiemment la toile de Julia Kerninon s’étire et nous confronte à ce que l’art exige, à ce que les artistes infligent sans que l’on sache si l’homme qu’elle nous décrit est un imposteur ou un génie. Le point de vue féminin de l’affaire est variable. Dans quelle mesure cette part féminine a joué un rôle dans l’édification de l’oeuvre de l’artiste. Ces coulisses de la création que dévoile Ma dévotion entretiennent une ambiguïté partagée. Le mécanisme créatif de Julia Kerninon cible un personnage raisonnable, celui qui n’a pas réalisé d’oeuvre (mais qui aurait pu). Que comprendre de celle qui accompagne, aime et comprend le danger qu’il y a à aimer, qui admire et voit les conditions et les sacrifices que réclame un tel degré d’admiration ? Le style de l’auteur est comme une démonstration technique où les sentiments sont mis en jeu. Or un froid raisonnement n’aurait pu se permettre une appréciation si démesurée d’une oeuvre. Les grands artistes jouissent de circonstances et de savoirs supérieurs, ils prennent l’ascendant sur ceux qui les entourent et les soutiennent mais sans qui, bien souvent, ils n'auraient été rien. Cette troublante affaire qui lie Julia Kerninon à ses lecteurs ne semble pas contenir de conclusion définitive. 

Amour minuscule de teresa Radice et Stefano Turconi

Amour minuscule de Teresa Radice et Stefano Turconi aux éditions Glénat, 27 euros. Traduit de l'italien par Frédéric Brémaud.

En 2013 à Gênes, Iris et Ismael s'apprêtent à emménager ensemble. Ismael doit encore faire un aller retour en Syrie pour régler les dernières modalités liées à son départ, avant de s'installer en Italie.
Durant son absence, Iris découvre qu'elle est enceinte. Au même moment, Ismael, alors qu'il aide à rassembler les pièces d'un musée en vue de les protéger des bombes, se trouve au cœur d'une explosion qui est fatale à bon nombre de ses amis. Pas d'autre choix: il faut fuir le plus vite possible ce pays qui ne lui appartient déjà plus. C'est le début d'un long périple en solitaire à travers le désert, sans pouvoir donner de nouvelles à Isis, dans l'attente d'un signe de vie du père de l'enfant à venir.
Ce petit être aura le temps de grandir... Isis, quant à elle, se retrouve démunie et doit affronter son propre passé: aidée de sa tante, elle ouvre tous les tiroirs nécessaires pour comprendre la personne qu'elle est devenue. Sans pouvoir poser de réelles questions à sa mère, distante et excentrique, elle aura fort à faire pour dénouer les racines qui la ramènent à l'Argentine des années 30...

Amour minuscule ne manque pas de planches magnifiques pour nuancer les différentes étapes de la vie des deux amoureux. Chacun doit ouvrir les blessures du passé, à ce moment si important qu'est celui de devenir parents. La complexité de l'histoire nous fait voyager aussi bien dans le temps que dans l'espace, et nous fait suivre avec beaucoup de plaisir l'aventure incroyable de cet Amour



Leah à contretemps de Becky Albertalli


Leah à contretemps de Becky Albertalli aux éditions Hachette, 17 euros

Article rédigé par Joséphine Calas

Ceci est la suite du roman Love, Simon et parle de sa meilleure amie, Leah. Cette dernière a du mal à trouver sa place dans leur groupe d’amis et se trouve en permanence à l’écart, à contretemps. Surtout autour d’une certaine personne. Évidemment, cette dernière étant parfaite, elle est déjà en couple et ne se soucie pas vraiment de Leah. Jusqu’au moment où elles découvrent qu’elles sont admises dans la même université. Et décident de faire un roadtrip pour la visiter. Leah va être encore plus chamboulée qu’avant et bien sûr, va se compliquer la vie plus que nécessaire.
Opinion personnelle: Je pense que, bien que ce livre soit fantastique, le fait de l’utiliser comme tome 2 pour Love, Simon était un peu déroutant. J’aurais probablement préféré ne pas avoir les même personnages que dans le premier tome, même si quelques passages entre Simon et Bram sont craquants. Toutefois je comprends le point de vue de l’auteure: Leah est un personnage assez complexe qu’on ne comprenait pas tellement dans le tome 1: c’est une façon de la découvrir en profondeur, avec ses complexes et ses forces, et en faisant son personnage principal, cette histoire permet à beaucoup de personnes de faire des liens avec eux-mêmes. Au niveau de l’histoire je trouve que, bien qu'elle soit clichée, elle est tout de même appréciable et agréable à lire.
Citation:J’aimerais vivre dans un monde où les gens bien excellent en tout et où les salopards seraient de grosses m*rdes sur tout les plans.”