vendredi 17 mai 2013

Portrait de Francis AYLIES



La bibliothèque idéale de Francis Aylies

 Quel livre
 … vous a donné(e) le goût de la littérature ?
Première lecture fondatrice, étant enfant : « La cicatrice » de Bruce Lowery
Plus tard, sûrement un choc en lisant « La peau » de Curzio Malaparte
 … vous a encouragé à devenir écrivain ?
Aucun. Chaque livre me dissuade d’écrire… « Domine non sum dignus… »
  … vous emporteriez sur une île déserte ?
Soit un « gros » livre du XIX° comme « Guerre et Paix » de Tolstoï ou « I Promessi sposi » d’Alessandro Manzoni ou « La chartreuse de Parme » de Stendhal,
Soit plein de nouvelles pour avoir plein d’histoires dans la tête
Soit « Océan mer » d’Alessandro Baricco pour vivre avec la mer !
 … vous auriez aimé écrire ?
« Chaos calme » de Sandro Veronesi
 … vous offrez le plus souvent ?
Les recettes « Dix façons de le préparer » aux éditions de l’épure. J’en achète un stock à la Machine à Lire et je les offre comme des fleurs là où je suis invité… pour la beauté du papier et les idées décalées qu’elles donnent. Et ça, le livre numérique ne le permettra JAMAIS ! ! !
 … vous n’avez jamais pu terminer ?
« Thérèse Desqueyroux » de Mauriac
 … vous a fait le plus rire ?
« Pourquoi j’ai mangé mon père » de Roy Lewis
 … dont vous admirez la sensibilité ?
Beaucoup de biographies. Pas seulement pour les personnages racontés mais pour la tendresse du biographe qui aime la vie du personnage, devient son confident tout en l’inventant dans son imaginaire propre. J’aime particulièrement « Portraits de femmes » de Pietro Citati.
 … vous a aidé(e) à vivre ?
La Bible, particulièrement les quatre Evangiles

Francis Aylies est prêtre à Bordeaux, à la chapelle de la Trinité au Grand Parc jusqu’en 2011, puis à la paroisse de Bègles.
Son franc-parler et sa cordialité en font un des hommes de foi les plus appréciés, bien au-delà de l’Église catholique. Il est l’auteur d’un premier roman remarqué, Le Corps du crime (Lattès, 2010).


« Pourquoi écrire aujourd’hui la vie du grand rabbin de Rome Israël Zolli qui, au lendemain de la dernière Guerre, après avoir vécu la violence de l’ère mussolinienne, non seulement s’est fait baptiser catholique mais a pris le prénom d’Eugenio en l’honneur de Pie XII  (Eugenio Pacelli) ?
Pourquoi écrire, en miroir, la vie de Donato Manduzio, paysan illettré des Pouilles qui, après avoir appris à lire pendant la première guerre et s’être passionné pour Le Comte de Monte-Cristo, cheminera avec une centaine de disciples vers la pleine intégration dans la communauté juive de l’époque… jusqu’à partir, pour certains, construire l’État d’Israël ?


Tout d’abord parce que ces vies sont romanesques. Au même moment, une double conversion s’est opérée « à sens contraire». Et leur lien est évident car c’est bien la communauté de Rome qui a aidé le groupe pouillais à « devenir » juif. De plus elles sont totalement inconnues du grand public français et même italien. »


C’est à travers une lecture critique de leurs autobiographies que ce livre veut chercher les raisons de leurs conversions si « impossibles » tout en ouvrant une série de questions fondamentalement actuelles : qui sont ces hommes libres qui osent chercher « ailleurs » que dans leur propre tradition ce qui les fait vivre, pourquoi adhérer à une religion, le concept de conversion qui enflamme et appelle souvent à l’extrémisme et quels rapports possibles entre les religions ? (2)


(1) Questionnaire retrouvé sur le site de la médiathèque de Tresses
(2) Présentation tirée du site de La Machine à Lire, très bonne librairie bordelaise.

Gabriele D'ANNUNZIO à l'hôtel de la ville d'hiver



Soyez nombreux à écouter Xavier ROSAN éditeur du Festin et Lise CHAPUIS traductrice de la Leda sans cygne, dont l'histoire a la particularité de se dérouler à Arcachon notamment dans le fameux quartier de la Ville d'Hiver.

Qu'est-ce que le sulfureux auteur italien est venu faire à Arcachon au debut du XXeme siècle ? Comment et où a-t-il vécu ? Enfin de quoi répond cette sombre affaire de Léda ?

 

Voilà de quoi alimenter une saine curiosité culturelle qui rendra vie, le temps d'une conférence, aux belles et riches heures d'Arcachon.

Hervé Le CORRE et Olivier PENE à la Médiathèque de Gujan-Mestras présentent...

Les voici tels que vous les verrez dans leur exercice préféré samedi 25 mai à la médiathèque de Gujan-Mestras à partir de 11h00.Médiathèque 01-12 Rencontre Polars.JPG
Les auteurs présentés sont :

Francisco GONZALES LEDESMA
Denis LEHANE
Carlo LUCARELLI
Eduardo MENDOZA
Laura GRIMALDI
Georges PELECANOS
James SALLIS
Giorgio SCERBANENCO
Tim WILLOCKS

Et la sélection de leurs livres se trouve sur une table à la Librairie Générale (mais les livres se déplaceront à la médiathèque le samedi 25 mai).

samedi 11 mai 2013

Francis AYLIES à Arcachon

Evénement

La Librairie Générale vous convie à une rencontre avec

FRANCIS AYLIES

Couverture

pour son livre Les convertis au café Le Troquet

173 bd de la plage à Arcachon

Jeudi 23 Mai à 18h30


Invitation gratuite à retirer à la librairie


Couverture

Sombre dimanche d’Alice Zeniter aux éditions Albin Michel, 19 euros.

Sombre dimanche évolue à Budapest depuis la fin de la deuxième guerre mondiale jusqu’à l’an deux mille. L’histoire d’Imre et sa famille débute dans leur maison coincée entre les rails non loin de la gare de Budapest. Leur jardin a pris la forme d’un triangle enserré entre les voies. Des départs et des arrivées bouleversent la vie de la maison.
Imre est un jeune homme qui a grandi sous le communisme. Si son père le laisse tranquille avec l’histoire de son pays, ce n’est pas le cas de son grand-père qui ressort sa rancune envers le pouvoir à la première occasion. Certes, le soulèvement de 1956 lui a coûté une jambe.
Imre semble être le seul à sortir de la maison, père et mère travaillent à la gare et grand-père s’occupe du jardin. Sa grande sœur vit dans un studio en ville où elle étudie la littérature. Imre accompagne son meilleur ami un peu plus âgé que lui, à la conquête de Budapest dont le communisme s’émiette tout au long des années quatre-vingt. Imre n’est pas un grand conquérant, il se sent incapable de partir pour l’Amérique comme son ami prétend le faire, ni même pour l’Europe de l’Ouest.
A la tombée du rideau de fer, Imre est engagé dans un sex-shop où il tombe amoureux d’une Pin-up en carton. Imre aurait pu continuer d’étudier les mœurs sexuelles de ses contemporains sous la lumière diffuse du sex-shop mais une touriste allemande, un dimanche, lui tape dans l’œil en bronzant en maillot de bain dans un jardin public. Ainsi l’ouverture à l’Occident s’est manifesté à lui à l’inverse de sa sœur qui a vu s’enfuir son amour français et n’a pas gardé le bébé qu’elle attendait de lui. Tout ce petit monde vient ou retourne vivre dans la maison. Héros passif, Imre regarde le film de sa vie se dérouler sans lui à l’image de Budapest et des transformations subites dues à son passage au capitalisme. La maison au bord des rails est de plus en plus fragile. Tandis que le grand-père survit, la mère d’Imre décède tragiquement. L’enfant issue du mariage d’Imre avec son allemande tourne dès son plus jeune âge un spot publicitaire. Par ailleurs sa sœur s’occupe beaucoup trop de cette enfant, alors que le père d’Imre s’est complètement dissous depuis la mort de sa femme.
Tout prend alors une allure très sombre, effectivement. Sombre dimanche, tissé par une tendre ironie, ajoute une mélancolie prégnante à chacun de ses personnages.

mardi 7 mai 2013

La planète mère de Jean-Pierre CASTELAIN

La planète mère de Jean-Pierre CASTEALIN aux éditions Amalthée, 19 euros.

"Dès que vous aurez atteint un niveau de civilisation suffisamment avancé, vous serez capables d'actionner le signal. Alors, nous reviendrons."

Teotihuacan, An 2077. Trois archéologues, dont l'autiste mexicain Delio Camoles, férus de la théorie de la Corrélation d'Orion, découvrent sous différentes pyramides, des objets qui une fois rassemblés, lancent un signal dans l'espace. Indubitablement, l'héritage d'une civilisation avancée.

Quelques mois plus tard des êtres arrivent sur la Terre. Mais contrairement à ce que laissaient supposer les messages menant aux caches des pyramides, les arrivants sont très agressifs et débarquent en conquérants...

Alors que les combats font rage, menaçant l'espèce humaine, la découverte de la Planète Mère va révéler l'ultime vérité...

Derrière le thriller futuriste, un hymne à la Terre et un message fort adressé à tous les terriens: "Notre Terre est une planète magnifique et accueillante; c'est rarissime dans la galaxie. Alors, apprécions-la et protégeons-la!"

Jean-Pierre CASTELAIN sera en séance de dédicace à la Librairie Générale samedi 11 mai 2013 de 9h45 à 12h15 et de 14h30 à 19h15.

Le pacte des assassins d'Anne BEDDINGFELD






Le pacte des Assassins, Anne Beddingfeld, Rageot, 9,90€

Le jour où son grand-père disparaît, Jo apprend que ce dernier appartenait à une organisation secrète. Des souterrains secrets du Louvre aux labyrinthes mystérieux de Pétra, la jeune fille se lance dans une quête de la vérité qui la mènera bien plus loin qu'elle ne le pense.
Suspens, humour, aventure: tous les ingrédients sont réunis pour nous tenir en haleine jusqu'au bouquet final!