Le lundi 27 et le mardi 28 mai,
La Librairie Générale d’Arcachon aura l’insigne honneur d’accueillir Gérard Macé en ses murs (le lundi à 17h)
puis à l’hôtel Ville d’Hiver (le mardi à 18h).
Pour bien souligner l’événement exceptionnel de la présence les 27 et 28 mai prochains de Gérard Macé, nous allons reproduire chaque semaine (jusqu’à sa venue) des commentaires par lui-même à propos de son oeuvre, tirés du Cahier paru au Temps qu’il fait.
Cette semaine : Rome éphémère aux éditions Arléa.
"J'ai été privé d'études classiques, mais puisque je ne pouvais entrer par la porte, je suis entré par la fenêtre.
Je m'explique : un instituteur à la fin de l'école primaire, par préjugé social (j'en ai le souvenir vif et cuisant) m'a orienté en moderne, dans le lycée de banlieue où j'ai fait mes études. Mais cet homme dont je n'ai pas oublié le nom m'a rendu service. Grâce à lui, la mythologie et tout ce qui avait trait à l'Antiquité, le lointain temporel et plus tard le lointain dans l'espace, sont devenus des sujets de rêverie, plutôt que des objets de connaissance.
De ce point de vue, Rome a beaucoup compté. J'y suis allé une première fois en 1970, à la découverte du baroque (je n'ai même pas mis les pieds au Forum), et particulièrement sur les traces du Bernin et de Borromini. Puis j'ai eu la chance d'y vivre, de 1973 à 1977, à la Villa Médicis.
C'est plus tard que j'ai écrit sur le Bernin, Borromini et Piranèse (dont Fellini, par exemple, est un merveilleux continuateur), car il fallait que j'éprouve le besoin de retrouver cette réalité vécue, mais nimbée par l'aura du souvenir. D'où sans doute la première phrase : "A Rome on ne fait jamais que revenir"."
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