samedi 25 janvier 2014

Le saviez-vous? Réponse de la question de la semaine dernière



Quel est le surnom du navigateur qui est venu présenter son livre retraçant son périple lors du dernier 
Vendée Globe?

"Poussin Ronchon. Garde rapprochée ou cercle familial, Arnaud Boissières se comporte en patron. «Mais il marche à l’affect. Il a juste besoin d’être rassuré dans ses choix,affirme Lulu. Il ne fait jamais un projet seul. Moi je lui dis : "Fais-le et on sera là."» Lulu a trouvé son surnom de «Cali», d’après le dessin animé du poussin ronchon Calimero, qui porte une coquille d’œuf sur la tête et répète : «C’est vraiment trop inzuste.»" (in Libération du 6/12/12 par Dino Di Meo)

C'était donc CALI qu'il fallait répondre à la question de la semaine dernière!
Toutes les réponses reçues étaient justes et nous vous encourageons donc tous à continuer sur votre belle lancée!

Et pour celles et ceux d'entre vous qui n'ont pas pu nous rejoindre samedi dernier pour le rencontrer voici la séance de rattrapage:
http://www.sudouest.fr/2014/01/19/un-solitaire-a-partager-1434135-2733.php
- http://www.tvba.fr/videos-2/societe/arcachon-arnaud-boissieres-livre.html

L'hôtel Ville d'Hiver et la Librairie Générale partenaires

L'année 2014 sera marquée par une initiative 100% arcachonnaise, conjuguée par l'hôtel Ville d'Hiver et la Librairie Générale qui se sont donné pour mission d’accueillir des auteurs d'horizons divers, en hiver !





Le charme et l'histoire de ces lieux devraient être une source d'inspiration créatrice, du moins c'est ce qu'ont ressenti Nathalie Bernard, auteure pour la jeunesse, et son illustratrice Pops (1) qui ont fait figure de test, de numéro zéro, et ont donc bénéficié de ce qui devrait s'inscrire dans la durée chaque hiver !

Voici, dans l'attente de la suite du programme, une interview exclusive de Nathalie à la sortie de sa résidence d'hiver:

Nathalie, que retiens-tu de ton passage à l'hôtel Ville d'Hiver ?

Ce que je retiens de chaque résidence est qu'on écrit mieux et plus
vite quand on est totalement immergé dans le lieu de l'écriture.
L’hôtel de la ville d'hiver, bien que contemporain se prête
parfaitement à l'ambiance surannée de la ville d'hiver. 

Quelle suite vas-tu donner à cette expérience ?

La suite? Un roman à terminer dans 15 jours, une publication dans trois
mois agrémentée d'une expo et d'une rencontre-dédicace in situ. 

Que penses-tu d'Arcachon en hiver ?

Arcachon en hiver est vide (du moins la ville d'hiver) et d'autant plus
romanesque qu'on peut y laisser infuser ses ambiances... Il ne reste
plus qu'à récolter des histoires.

Peut-on écrire aujourd'hui sur Arcachon ?

Aujourd'hui oui mais toujours avec une pointe de nostalgie, quelque
chose du passé. 

As-tu vécu un évènement marquant durant ton séjour ?

L'évènement marquant : l'accueil glacé et glaçant de la villa Faust quand on leur a demandé s'ils étaient d'accord pour que leur maison fasse partie du décor d'un roman pour les
8-12 ans. La peur lue sur leurs visages et leurs mots, inquiets : "les
gens parlent, vous savez"
.

Le regard et l'écrit de V.S. NAIPAUL


Le regard et l'écrit de V.S. Naipaul, éditions Grasset, 22 euros


L'exigence Naipaulienne est reconnue outre-Manche au point d'avoir surpassée les codes de la société anglaise. Pourtant, l'homme en question se considéra longtemps comme un spécimen authentiquement colonial. Effectivement, Lord V.S.Naipaul a grandi assez loin du royaume, à Trinidad et Tobago.
Le regard et l'écrit relate une partie de cette existence antillaise et consacre un long et beau passage à la découverte du seul poète reconnu des Antilles anglaises, Derek Walcott, qui vivait sur l'île voisine de Sainte Lucie.
Après Walcott, qui montra la voie en obtenant le prix Nobel 1992, Naipaul s'attache à décrire sa propre montée en puissance au sein des lettres anglo-saxonnes grâce à l'appui d'Anthony Powell, un auteur qu'il n'épargne pas mais dont il loue l'amitié.
Certes, les critiques fusent mais demeurent construites et s'il ne vaut mieux pas s'attarder sur le style démodé de Powell, il est plus intéressant d'observer la galerie de portraits que nous fournit l'auteur sur les lettres anglaises des années soixante, aussi instructive que l'embardée soudaine effectuée en direction de l'Inde au beau milieu du livre, là où se situe les origines réelles de Naipaul.

Déconstruire les mythes, telle semble être la mission que s'est donné Naipaul qui, au chapitre suivant, analyse la migration d'un indien célébré en son temps pour un livre autobiographique écrit au Surinam. La singularité de cette aventure intéresse au plus au point cet enfant de la diaspora indienne mais il en rejette l'universalité.

Un étrange chapitre s'intercale alors sans que l'on devine forcément l'intention de l'auteur. Ce dernier s'en prend à Flaubert dont il tisse une couronne de lauriers à propos de Madame Bovary pour mieux démolir Salammbô. En effet, l'exotisme flaubertien qui oscille entre l'âne d'or d'Apulée et les écrits de Polybe ne trouve point grâce à ses yeux. Lourdeurs et erreurs tactiques sont stigmatisées tout au long de ce court essai qui prend des airs de prévention contre les nuisances occidentales à l'égard de cette vaste contrée dénommée Orient.

Pour conclure, Naipaul s'oriente sur la vie du Mahatma Ghandi lui-même. Une vie examinée à la loupe et qu'il déconstruit à partir de ce qui deviendra le symbole du gandhisme, le port du châle, la vie ascétique, le nettoyage des latrines...
Naipaul, pour une fois, semble réellement fasciné et relève en maints endroits l'intelligence de Gandhi en s'appuyant sur l'importance et les leçons tirées de ses voyages en Angleterre et en Afrique du Sud.

En marge de cet essai écrit en 2007 mais publié en France six ans plus tard, Naipaul revient par l'entremise d'Hanif Khureishi dont le dernier livre, Le dernier mot, correspond à s'y méprendre à la personnalité si controversée en Angleterre du prix Nobel 2001, un certain Vidiadhar Surajprasad Naipaul.

samedi 18 janvier 2014

Le saviez-vous? Réponse de la question de la semaine dernière


Quel âge a La Librairie Générale?

"Le transfert de La Librairie Générale dans son nouveau local est achevé. C'est un plaisir de constater avec quelle harmonie il a été procédé à l'aménagement intérieur et extérieur de ce rendez-vous des amis des livres"

Voilà ce que nous pouvons lire dans le journal L'avenir d'Arcachon (journal des intérêts balnéaires, industriels et ostréicoles de la contrée paraissant le dimanche) 
daté du .... 21 Décembre 1924!
C'est donc au croisement du cours Lamarque de Plaisance et de l'ancienne rue du Casino (actuelle rue de Lattre de Tassigny) que s'est ouverte notre librairie en lieu et place du Café des Prévoyants de l'Avenir que vous pouvez apercevoir sur la droite de la carte postale ci-dessus.
Si la terrasse a depuis été cloisonnée, nous pouvons vous assurer, nous libraires qui connaissons bien les coins et recoins de cette belle bâtisse, que rien n'a changé depuis! Et à vrai dire nous en sommes fiers.

90 ans pendant lesquels les livres n'ont cessé d'entrer et sortir de cette librairie... Voilà de quoi laisser songeur... Certains (et heureusement beaucoup!) ont su trouver preneur, d'autres sont repartis d'où ils venaient. Imaginez le nombre d'auteurs qui ont pu rencontrer leurs lecteurs en ce lieu, le nombre de clients qui ont poussé les portes et ont trouvé LE livre qu'ils cherchaient, ont découvert LE livre qu'ils n'auraient jamais eu l'idée d'ouvrir si un libraire, plus ou moins derrière ses lunettes selon les époques, n'avait été là pour le leur mettre entre les mains...
Voilà le lieu que nous aimons et que nous sommes heureux de célébrer de différentes manières tout au long de cette année avec vous!



Le chemin du serpent de Torgny LINDGREN

Le chemin du serpent de Torgny LINDGREN aux éditions Actes Sud, 16 euros.

Ce titre, inquiétant et, visiblement, tenace, s’apparente au lancinant trajet effectué par un certain Karl Orsa en direction d’une famille de la profonde campagne suédoise des années soixante.
Les visites régulières voire permanentes du commerçant Karl Orsa symbolisent le rappel d’un endettement engendré par la famille depuis la disparition du père qui a laissé une femme et ses deux enfants sans ressources. Karl Orsa a su se rendre indispensable en tenant un livre de compte occulte qui pèse comme une épée de Damoclès sur la tête de la mère qui ne sait que jouer de l’harmonium lors des messes du dimanche.
Son jeune fils est le narrateur de l’histoire, il constate impuissant l’emprise de Karl Orsa sur sa mère et sa sœur tout en essayant d’en saisir la raison.
Torgny Lindgren a composé avec Le chemin du serpent, un des grands classiques de la littérature suédoise contemporaine. L’exploitation de Karl Orsa sur la famille du narrateur témoigne d’un enlisement intellectuel dû à des croyances populaires et au poids religieux qui servit une minorité qui bénéficia de l’isolement des villages suédois jusqu’à l’aube des années soixante-dix.
Mais le propos de Torgny Lindgren est aussi nimbé d’un mystère quant à la servilité consentie dans les relations humaines ordinaires et, dans le même temps, de la manipulation qui en découle. Que cherche Karl Orsa sinon combler un manque d’un amour véritable et un désir d’enfant qu’il ne parvient ou n’ose formuler et qui l’oblige à suivre Le chemin du serpent.

samedi 11 janvier 2014

Rencontre avec Arnaud Boissières Samedi 18 Janvier

Arnaud Boissières et son Vendée Globe, éditions Codes Rousseau, 19.90 euros


Aujourd'hui, un ministre, un mannequin, un acteur, un joueur, un chef, une reine, une chanteuse, une mineure, une violoniste (etc.) est en mesure d'écrire son livre.

Laisser une trace d'un vécu quelconque aboutit à un livre. D'où l'impression que les libraires ont un métier merveilleux. Ce qui n'est pas faux.

Rencontrer Arnaud Boissières, navigateur ayant pris le large pendant 90 jours, apporte des embruns, des bourrasques et autres déferlantes par le simple éclat de son regard.
Et son livre vous aspire comme tous les récits de voyage. Arnaud transmet son parcours avec l'intelligence d'un homme ayant maîtrisé l'espace complexe d'un voilier de compétition tout en étant enchanté par l'environnement à jamais inconstant de la mer.

Ce livre avance au rythme de cette course extrême entamée aux Sables d'Olonne en novembre 2012 et qu'Arnaud Boissières balise avec des repères utilisés depuis la nuit des temps, les îles, les caps, la lune,
les oiseaux, les dauphins et les autres bateaux... Il ne cachent pas pour autant la part primordiale jouée par les ordinateurs.
La compétition apparaît toujours en filigrane. S'il n'y a pas de lutte pour la victoire, l'esprit bagarreur du sportif de haut niveau resurgit dès que l'un de ses proches concurrents menace de lui ravir une place.
L'angoisse et l'impatience sont aussi palpables dès lors que vient à manquer le vent alors que les rasades d'eau salée prises dans le Grand Sud de la planisphère sont traitées avec une grande philosophie.
Il y a aussi beaucoup de rigolade à bord. Instaurée comme une ligne de conduite, elle accompagne le tempérament joueur qui caractérise Arnaud Boissières. Cependant, le navigateur dévoile bien d'autres aspects de sa personnalité, elle-même passée au révélateur de la grande solitude.

Mister 007 a terminé son aventure un samedi. L'abonné à la septième place est arrivé huitième.
Mais mister 008 est certainement, lui aussi, une sacrée pointure.

"il faut qu'on arrive samedi après-midi. Après le repas du samedi.
Des frites,
une petite entrée,
des calamars ou des sardines,
ou alors jambon et mogettes,
un petit café, un petit Cognac et puis c'est coucou j'arrive...

Un week-end bien rempli, un petit restaurant aux Sables d'Olonne, une petite arrivée du Vendée Globe, tu rentres le dimanche soir chez toi, eh bien tu es content, le gars il a fait son boulot...

Bonne nuit le soleil, à demain !"

Arnaud Boissières fera une escale à la librairie pour vous rencontrer et dédicacer son livre

SAMEDI 18 JANVIER
de 10h30 à 12h00 puis de 15h00 à 18h00

avant de vous retrouver à 18h30 au Troquet 
(173 bd de la Plage) 
pour un plus ample récit de son aventure!

samedi 4 janvier 2014

Les pieds-noirs à la mer de Fred NEIDHARDT

Les pieds-noirs à la mer de Fred NEIDHARDT aux éditions Marabulles, 13,50 euros.

Marseille, années quatre-vingt, Daniel débarque en loucedé chez ses grands-parents et leur fait une surprise. En vrai, il a fugué bien qu’il soit majeur. Il est venu changer d’air et il s’intéresse pour la première fois à une partie de sa famille qu’il ne connaît pas vraiment…
Marseille c’est un fief de pieds-noirs dont font partie ses grands-parents, des exclus d’Algérie qui, plus de vingt ans plus tard, sont toujours amers. Bref, ils sont racistes.
Leur discours incroyable où coule le principe de la haine ordinaire, se charge cependant de beaucoup de contradictions. La grand-mère par exemple est d’ascendance berbère judaïsée et la douleur de son déracinement la rattrape à chaque instant.
Dans la famille encore il y a un « cousing »  qui flambe et fanfaronne à la façon unique des  marseillais.
Tout pourrait être cliché mais ne l’est absolument pas, on revit « les évènements », avec chacun sa version. Papy lit « Minute » pendant que tonton Bernard est à quai dans son bateau. Lui aussi se souvient notamment du beau gosse qu’il était et moins fièrement du service militaire et de son meilleur ami disparu. Mais le vrai problème est que l’un de ses fils sorte avec une arabe et ça, il ne le supporte pas.
Justement, ce fils « rebelle », Daniel va le rencontrer et tenter une réconciliation mais là encore on campe chacun sur ses positions d’un air buté comme le reste de la famille.

L’idée forte de Fred Neidhardt est d’avoir créé ses personnages avec des bouches et des oreilles d’animaux ce qui n’empêche pas de reconnaître Armand Jammot présentant Des chiffres et des lettres ou Denise Fabre annonçant les programmes.
Toute cette absurdité et cette stupidité provoquent, tant elles sont fortes, une atmosphère grotesque et hilarante, la langue pied-noir aidant avec ses inventions langagières dotées d’un des plus beaux accents que la langue française connaisse. On rit donc autant que l’on s’apitoie dans un univers façon Planète des singes sauf qu’on y voit des oiseaux, des félins, des porcins, des canidés etc.

samedi 28 décembre 2013

Ecrit sur de l'eau de Francis de Miomandre

Ecrit sur de l'eau de Francis de Miomandre, éditions de La Différence, 8 euros

Publié en 1908 aux éditions du Feu, Ecrit sur de l’eau obtint le prix Goncourt alors que son auteur jouissait d’un anonymat quasi absolu. Une excellente préface de Rémi Rousselot reconstitue l’épopée de ce « miracle » littéraire.
Francis de Miomandre, âgé de 28 ans, ne réédita jamais pareil exploit, sa carrière, bien que soutenue par de grands noms tel André Gide, s’évanouit doucement sans connaître le succès pourtant passé si près. A lire, plus d’un siècle plus tard, la savoureuse et néanmoins triste histoire d’Ecrit sur de l’eau, on est tout de même en droit de s’étonner que Francis de Miomandre n’ait point atteint la postérité.

Marseille est le décor du roman qui met en scène le jeune Jacques de Meilhan déterminé, du haut de ses 19 ans, à entrer dans la vie la plus mondaine qui soit. On ne sait encore s’il en a les moyens mais, dans des circonstances les plus hasardeuses, il croise dans la rue l’amour absolu, le coup de foudre qui l’oblige à déclarer sa flamme auprès d’une belle inconnue, plus âgée et plus riche. Il devine des sentiments réciproques empêchés par les bonnes manières. Cette illumination soudaine à nouveau rencontrée le soir même dans de meilleures circonstances emplit le jeune homme d’espoir mais révèle dans le même temps son cruel manque d’argent.
Son père, plus éthéré encore, lui est un possible secours puisqu’il se présente, avant l’heure, comme un chevalier d’industrie, tantôt envoûtant, tantôt pitoyable. Nous sommes à l’heure des projets pharaoniques qui peuvent surgir n’importe où - en l’occurrence dans le Caucase – et des mines d’alcool certainement exploitables enivrent les esprits.

Le roman ne quitte pas Marseille, régulièrement traversée en fulgurances et Francis de Miomandre annonce, sans le savoir, un certain Marcel Pagnol. L’exagération bat son plein à l’image de tous ses millions imaginaires que M. de Meilhan père évoque dans un délire délicieux. Inutile de vendre la mèche, Francis de Miomandre, très inspiré par les boulevardiers, tient son lecteur jusqu’à la dernière ligne et se pique de ne s’adresser qu’à lui seul comme tout conteur surdoué qui se respecte.

samedi 21 décembre 2013

Idées cadeaux J - 3



Et pour la dernière ligne droite avant le jour J, voici des idées simples mais qui font toujours leur effet: les coffrets!






Coffret Méditer au quotidien, éditions Marabout, 32 euros
Dans ce coffret: 
- 1 livre de 288 pages du Vénérable Henepola Gunaratana, best-seller de l'initiation à la méditation, dans la tradition bouddhiste, cet ouvrage de route sera un compagnon précieux dans votre cheminement vers la paix intérieur.
- 1 bol de méditation noir et or et son maillet en bois. Trois coups de maillet en ouverture vous aideront à entrer dans la méditation, et un coup servira de conclusion, pour marquer chaque jour le cadre de votre pratique.

Coffret Shamballa bracelets, colliers, headbands,éditions Hachette Loisirs, 12 euros
10 projets de shamballas variés et inventifs : bracelets, headbands, ceintures, colliers… Avec des illustrations de pas à pas pour comprendre étape par étape la confection du shamballa, des astuces et des conseils mode. Un coffret complet qui permet de réaliser des projets du livre avec dans le coffret 7 perles acrylique strass noir, 4 perles irisées noires, 2 perles grises irisées et 1 fil noir de 7 m.

 Coffret Les Marquis de Ladurée: L'esprit chocolat, éditions Chêne, 35 euros
Ladurée poursuit sa quête de gourmandise et ouvre avec Les Marquis de Ladurée une porte magique vers un monde rêvé, où le précieux et le délicieux s'associent à merveille dans un univers dédié exclusivement au chocolat. Dans cet ouvrage les amoureux du chocolat découvriront ses saveurs et ses bienfaits mais également son histoire, sa fabrication, les lieux et modes de dégustation ainsi que les passionnés célèbres d'hier et d'aujourd'hui. et pour ne pas oublier l'indispensable passage à l'acte gourmand, Ladurée vous offre recettes de bonbons de chocolat et pâtisseries à faire chez vous.

Coffret Happy shooters éditions Larousse, 12.90 euros
6 livres, 6 verres en verre, 120 recettes: voici tout ce qu'il faut pour faire de délicieux cocktails plus étonnants les uns et que les autres!

Coffret macarons, éditions Marabout, 16.95 euros
Un coffret pour démarrer tout de suite : - Les recettes basiques et les gestes de base. - Un thermomètre de cuisson, indispensable pour préparer le sirop de sucre, la base du macaron. - Des poches à douilles plastiques et 4 douilles différentes pour dresser les coques et les garnir. A vos fourneaux!

Coffret mug cakes, éditions Marabout, 15.90 euros
Le kit complet pour faire des gâteaux minute. 25 recettes de pâtisseries à réaliser chez soi en quelques minutes. 2 mugs exclusifs ""vintage"" avec deux recettes imprimées. A vos tabliers!

Coffret Le Masque et la Plume, éditions Marabout, 16.90 euros
Jeu de plus de 300 questions sur le cinéma, la littérature et le théâtre. Tout ce qu'il faut pour recréer, chez vous, les échanges culturels et passionnés de l'émission culte! 
"Amusez-vous bien, écharpez-vous, cultivez-vous joyeusement!" Jérôme Garcin.

Coffret Petite bibliothèque du bien-être, éditions Larousse, 21.90 euros
En 8 volumes, découvrez toutes les facettes du bien-être aujourd'hui, qui concerne autant le corps que le mental, la beauté que la santé, en faisant une part importante aux remèdes naturels et aux plantes. Avec un petit carnet de sagesse pour poser un autre regard sur votre quotidien et noter vos propres pensées positives!


Coffret Petite bibliothèque du bon jardinier, éditions Larousse, 21.90 euros
Tous les secrets du jardinage pour des plantes belles et en bonne santé:
- 1 calendrier pour savoir ce qu'il faut faire au jardin mois par mois
- Les techniques indispensables pour planter, semer, entretenir les arbres et arbustes, les fruits et légumes, les rosiers, les vivaces, les grimpantes, les annuelles...
- Des catalogues des meilleurs plantes
- Des réponses aux 50 questions que se posent tous les apprentis jardiniers
Dans le tiroir le carnet du jardinier pour tenir un journal des semis et plantations.


Les grands bois d'Adalbert STIFTER

Les grands bois d’Adalbert STIFTER aux éditions Gallimard, 7.20 euros

Adalbert Stifter (1805-1868) est connu comme l’un des plus grands descripteurs de la nature. Post-romantique, il appartient à la génération qui occuppa le grand vide laissé par Goethe dans les lettres allemandes, il fut aussi l’un des derniers écrivains issus de la Bohême avant la dislocation de l’empire Austro-hongrois qu’il aide, fort à propos, à situer dans Les Grands bois.
Pénétrer l’amas descriptif des Grands Bois est quelque peu vertigineux mais de cet amoncellement de paysages l’on perçoit maints éclats qui atteignent un profond désir d’harmonie que la seule nature sait instaurer, touchant directement au coeur.
L’histoire des Grands bois est donc absorbée par les éléments naturels et les acteurs humains du roman, notamment guerriers, sont irrémédiablement rattrappés par leur pouvoir. L’histoire en soi conte les malheurs d’un seigneur qui, bien logé dans son château, sent les prémices d’une guerre et de l’envahissement de son pays (la Bohème) par des hordes venues de Suède. Précautionneusement, il déplace ses deux filles en un lieu inconnu de tous sinon d’un vieil ami qui, en ermite, les accueille. Clarissa et Johanna, donc, effectuent le voyage à travers les forêts jusqu’au refuge situé dans les montagnes, au bord d’un lac. De là, elles peuvent apercevoir le château depuis un promontoire et à l’aide d’une lunette qui a la vertu de les rassurer.
La nouvelle vie des demoiselles se confond avec les saisons, l’automne puis l’hiver font une lente apparition. Or, le sort est jeté quand un cavalier parvient au refuge et déclare son amour à Clarissa qui l’accepte. Quelques semaines passent et le cavalier scelle le destin du château par un fait confus qui provoque la catastrophe.
L’élan médiéval, perceptible chez Stifter, convoque des âmes qui, aussi pures soient-elles, sont, envers et contre tout, vouées à la déstruction à l’égal de la nature. Stifter ne fut jamais un grand optimiste, sa mort elle-même conforte cette appréciation puisqu’il se suicida en se coupant la gorge à l’aide d’un rasoir…