Qu'à cela ne tienne, les éditions Buchet-Chastel sont à nouveau à l'honneur en cet hiver 2014 notamment grâce au journal Le Monde qui a fort bien su donner l'envie de lire le roman d'Alain Galan.
Une fois n'est pas coutume donnons-en le lien mais ce n'est qu'un extrait : http://www.lemonde.fr/livres/article/2014/01/23/alain-galan-toucher-du-bois_4352903_3260.html
Alors de quoi s'agit-il ? A bois perdu tire son origine des rejets, de chutes de bois divers recomposées par les ébénistes qui en conçoivent alors des pièces mineures. Ici, il s'agit d'un "chameau", c'est-à-dire un double-pupitre sur lequel le narrateur s'est exercé quarante ans durant en tant que journaliste, écrivain, "copieur".
Quarante ans d'écriture avant qu'une question surgisse : Ce "chameau", ce double-pupitre dont l'écrivain a hérité, à qui a-t-il bien pu appartenir ?
Précisons qu'une étroite relation s'est instaurée entre l'écrivain et son "chameau", la courbe de son dos s'étant si longtemps employée au-dessus des pupitres, tantôt sur l'un, tantôt sur l'autre. D'ailleurs il semblerait que l'on écrirait bien mieux grâce à cette inclinaison parfaite du pupitre qui s'ajoute au fait de pouvoir écrire également l'un en face de l'autre, ce qui stimulerait, notamment, les élèves. Ainsi le double-pupitre fut-il utilisé par des jumeaux en Normandie. C'est là qu'est poussé le narrateur devenu enquêteur, il quitte pour quelques jours le Limousin et s'en va à Falaise à la recherche de documents notariaux qui feraient état du "chameau". Il remonte la filière en s'appuyant sur quelques férus d'histoire locale jusqu'à ce que l'incroyable se produise, une authentique découverte surgie du fatras des archives qui lui ont été fournies, un scoop monumental qui se révèle quand apparaît le nom de Bartholomée Bouvard...
François Denys Bartholomée Bouvard ! Dès lors le roman décolle vers des altitudes insoupçonnées.
Mais qui était assis en face de Bartholomée ?
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