vendredi 30 avril 2021

Ne me cherche pas demain d' Adrian McKinty

Ne me cherche pas demain d' Adrian McKinty, éditons Actes Sud, 22.50euros. Traduit de l'anglais (Irlande du Nord) par Laure Manceau)

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Sur le papier, il est évident qu'une amitié entre un membre de l'IRA (Armée Républicaine Irlandaise) et un inspecteur de police pour la couronne britannique, n'est plus possible. Un fossé creusé par l'histoire de leur pays les sépare tous deux, bien qu'ils aient, dans leur jeunesse, arpenté les bars de Dublin et Belfast bras dessus bras dessous.

Le flic en question, Sean Duffy, n'est plus flic. Il fait partie de ceux qui l'ouvrent, bousculent la hiérarchie, consomment des substances illicites, jouent des coudes à la sortie des pubs. Cela lui a coûté d' être rétrogradé, puis limogé de son poste d'inspecteur principal. 

L'autre homme, c'est Dermot McCann, tout juste évadé de la prison de Maze, un des membres les plus dangereux de l'IRA, préparant très certainement une série d'attentats avec l'aide du gouvernement lybien. Nous sommes en 1983.

Lorsque les services secrets cherchent désespérément à retrouver sa trace, ils n'hésitent pas à solliciter de nouveau Sean Duffy, l'homme aux méthodes douteuses. Sean doit alors replonger dans son passé, interroger tous les membres de la famille de Dermot, ceux et celles qu'il a bien connus autrefois... 

C'est le moment ou le lecteur de Ne me cherche pas demain ne mangera plus, ne dormira plus. Une autre enquête s'ouvre, une affaire de meurtre dans un pub. Une énigme de la chambre close, à la Gaston Leroux, dans laquelle on ne sait absolument pas comment le meurtrier a pu tuer sa victime et s'échapper du pub, fermé à gros verrous de l'intérieur. 

Brillantissime, le moment ou ces deux enquêtes se rejoignent. Une tentative d'assassinat contre Margaret Thatcher demeure en toile de fond, pour faire de ce roman une excellente immersion dans le conflit nord-irlandais.


 


Un papa, une maman de Florence CESTAC

Un papa, une maman de Florence CESTAC aux éditions Dargaud, 14,50 Euros.

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Une famille formidable (la mienne) ajoute en complément Florence Cestac dont il faut signaler en passant l'imminente place au sein de la Bande Dessinée. Cet album est en quelque sorte une genèse : enfance, adolescence, jeunesse sont ici racontées sous le soleil (noir ?) paternel plus ou moins accompagné du consentement maternel. Les trente glorieuses comme le définit en préface Daniel Pennac sont régies par la loi des cinq B (nous laisserons les lecteurs en découvrir la teneur)...

Elles furent épiques ces années-là surtout du côté de ceux qui empruntèrent l'ascenseur social à grande vitesse comme monsieur Cestac originaire du bassin d'Arcachon (!) qui vint s'installer et réussir sa vie professionnelle en Normandie après avoir rencontré celle qui lui fournira sa progéniture dont une certaine Florence.

Ce portrait de famille n'y va pas de main morte, on est très vite projeté au cœur du débat avec les propos du père d'emblée rapportés lors d'un repas entre amis : "Si je me suis marié, c'est pour me faire servir !"... Jacques Cestac diplômé de l'école des Arts et Métiers a gagné le Jackpot en obtenant un poste commercial fructueux. Il pourra "flamber" à bord des dernières voitures, Buick, Ford Mustang, DS cabriolet... acheter un terrain au Cap-Ferret, construire, s'offrir un bateau et mener à la baguette sa tribu du haut de son salaire.

Bien évidemment la caricature est drôlissime y compris du côté de la femme de Jacques, Camille, soumise et corvéable tout en restant l'indéfectible alliée. Restent les enfants, témoins privilégiés des colères homériques du père, en subissant les foudres avant que ne pointe chez Florence le logique épanouissement de sa rébellion. 

Comment Florence Cestac parvient-elle à maintenir un élan de sympathie pour ce père quasi-fouettard ?

La réponse réside dans la trajectoire de cet homme issu d'une époque révolue mais dont la particularité agressive ne dévia jamais. Ses propos infamants s'éteindront sur le lieu de sa retraite dans une ville idéale : Arcachon... 



D'or et d'oreillers de Flore Vesco

D'or et d'oreillers de Flore Vesco, éditions Ecole des Loisirs, 15euros

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En 1813, à Greenhead en Angleterre, Mrs Watkins est bien décidée à marier ses trois filles. Aussi lorsqu'elle apprend qu'un Lord propriétaire du château de Blenkinsop (et d'une rente de 80000 livres) cherche une épouse, elle est prête à tous les sacrifices. A commencer par ne pas discuter les méthodes du jeune Lord: pour savoir avec quelle femme il partagera sa vie, il soumet celle-ci à un test: passer une nuit dans son château, dormir sur un lit composé de dizaines de couvertures, couettes, édredons, et voir au petit matin si le test a été réussi.

La noblesse s’agite alors, les trois sœurs Watkins revêtent les robes et les toilettes les plus parfaites. Sadima, leur femme de chambre, les accompagne dans ce mystérieux château, et fait fit de tout cet or et ce luxe. Elle constate l'absence de domestiques, et la présence d'un esprit qui les observe dans leur course ridicule.

Lord Handerson est bien différent des autres, par son sourire sarcastique et ses manières secrètes.  Pour percer les nombreux secrets qui cadenassent sa vie, il faudra affronter quelques démons, sortir des sentiers battus et, plus que tout, se laisser porter par les sens. Ces quelques étapes sont essentielles pour voir se dessiner une magnifique découverte des plaisirs adolescents, une aventure magique dans laquelle les liens familiaux peuvent être tour à tour prison et libération. 

L'héroïne de ce conte revisité n'est donc pas une princesse au petit pois, elle est une jeune femme incarnant la combativité, la sensibilité et l'engagement. Flore Vesco nous fait passer d'un genre littéraire à l'autre et berce son lecteur dans un roman "sensationnel".

A partir de 15 ans.



vendredi 23 avril 2021

Fête de La Librairie Indépendante

 

SAMEDI 24 AVRIL 2021,

venez fêter avec nous les librairies indépendantes !

Cette année est également l'occasion de célébrer le 40ème anniversaire de la Loi Lang.

Grâce à elle, le prix du livre est partout le même, quel que soit le lieu où vous l'achetez.

C'est une formidable loi qui protège nos commerces de la concurrence .

La différence que vous pourrez ainsi trouver

 c'est le conseil des libraires toujours à l'affût afin de découvrir pour vous de belles lectures !

Pour célébrer cette fête, nous avons ainsi le plaisir de vous offrir pour tout achat

le samedi 24 avril

un livre que vous pourrez choisir parmi une grande sélection que nous avons préparée !

Mousse de Klaus Modick

Mousse de Klaus Modick aux éditions Rue de l'échiquier, 16 euros.

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Parmi toutes les études menées par le botaniste allemand Lukas Ohlburg, la mousse demeure un souvenir d'enfance, un moment partagé avec son père dans leur maison de campagne où ce dernier demandait à son fils d'écarter cette mousse qui s'incrustait entre les dalles du jardin. La mousse est un élément vivant tout à fait remarquable dont le livre nous fait comprendre l'adaptabilité. Mais il ne s'agit pas d'un livre scientifique bien que Lukas Ohlburg fût une sommité dans son domaine jusqu'à sa mort survenue en 1981.

Mousse est introduit par une note de Klaus Modick (le livre est paru en Allemagne en 1983) sur la réception du manuscrit que lui a remis le frère de Lukas Ohlburg. Le récit épars des souvenirs du botaniste est donc reconstitué par Klaus Modick en une sorte de rêverie du promeneur solitaire dans une région de l'Allemagne du Nord (non loin de Brême).

Le grand sens de l'observation de Lukas Ohlburg est probant, l'homme est à la fin de sa vie mais sa perception de la nature est toujours pourvue d'une acuité que renforce sa connaissance d'un environnement dont il peut nommer chaque élément qui le constitue. 

Il existe une petite famille de mousse formant un gazon qui ne possède qu'un seul genre, Splachnum, essentiellement limitée aux zones arctiques. Mais depuis quelques jours elle ondoie autour de la maison, ce qui est étonnant, étant donné que la chaleur et la luminosité augmentent constamment. Le petit chapeau jaune ou rouge ressemble étrangement à un signal. Voici ce qu'il en est. Avec son scintillement et l'odeur indolique qu'elle dégage, ce qui exerce sur moi  un effet à la fois stimulant et anesthésiant, cette famille de mousse commence à s'installer dans ma barbe, attire des insectes qui assurent la dissémination de ses spores. C'est tout à fait exceptionnel pour des mousses. Même dans le choix de son substrat, de son lieu d'installation, cette famille fait preuve d'une particularité sage. Elle pousse exclusivement sur des matières organiques en voie de pourrissement. De toutes les mousses celles-ci est peut-être la seule à pouvoir un jour quitter son impasse évolutive pour aller vers le royaume coloré  des plantes plus grandes.

Cette présomption que je lui accorde négligemment tandis que les températures augmentent, n'a en fin de compte aucun sens. Mais la lueur, l'essaimage, l'odeur de bleu profond, tout ce la est un véhicule dans lequel je peux poursuivre mon voyage.
 

Les nouvelles aventures de Lapinot de Lewis Trondheim

Les nouvelles aventures de Lapinot : L’apocalypse joyeuse de Lewis TRONDHEIM aux éditions L’association, 13 Euros.

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Lapinot pour ceux qui prendraient le train en marche va bientôt fêter ses trente années d’existence. Selon nos informations Lapinot aurait débuté sa carrière avec Lapinot et les carottes de Patagonie, un titre "envoûtant" dont nous ne saurons dire quoi que ce soit. En 1992, certainement étions-nous trop jeunes pour en déguster toute la substance. Il n’empêche que trente ans plus tard Lapinot semble ne pas avoir pris une ride et demeure cet éternel jeune lapin entouré d’amis dont les aventures ne manquent toujours pas de questionner son époque quitte à reproduire comme cette fois d’inquiétants travers inspirés de la vie réelle, n’est-il pas ?


Lapinot donc, parti en voiture de location avec son ami Richard dans l’intention de se remettre de l’agression stupide dont il a été victime (et qui lui a couté bon nombre de blessures dont une mise en plâtre de son bras) a l’intention de se rendre jusque chez son autre ami Titi propriétaire d’une belle maisonnée à la campagne. Or, sur le parking de la grande surface où ils se sont arrêtés pour y préparer l’apéro, une météorite, oui absolument, une météorite d’un trait se fiche dans leur voiture et l’endommage pour toujours. Inimaginable mais pourtant vrai, Lapinot et son ami tour à tour désemparés puis réjouis se trouvent possesseurs d’un caillou venu de la planète Mars finit-on par les informer. 

Que faire d’un tel objet prenant subitement une valeur inouïe et attisant les convoitises de tous ceux qu’il vont rencontrer hormis Charles et Emma la nouvelle fiancée de celui-ci ?


Abracadantesque, il convient, cette nouvelle aventure de Lapinot est un modèle d’enchaînements fictionnels totalement disjonctés mais savoureusement dialogués. Lewis Trondheim est un orfèvre scénaristique, sa facilité déconcertante le rend surproductif tout en offrant un divertissement qui frise la jubilation. L'apocalypse joyeuse est un vrai cauchemar pour Lapinot et ses amis mais rien en comparaison de l’allusion finale qui annonce, l’air de rien, un cataclysme d’une toute autre ampleur. 

But de l’opération : Ne pas céder à la panique si un virus venait tout mettre en l’air… 

Merci Lewis.




Le Château des Papayes de Sara Pennypacker

 

Le Château des Papayes de Sara Pennypacker, éditions Gallimard Jeunesse, 16 euros, à partir de 10 ans:

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Mais pourquoi faut-il toujours passer ses vacances en centre de loisirs ? Telle est bien la question que Ware se pose alors qu'il croyait pourtant pouvoir enfin y échapper cet été. Las ! c'était sans compter sur les deux hanches cassées de sa chère grand-mère qui devait le garder.

De retour, une fois de plus, dans le terrible centre de loisirs où il est en plus prié de se faire des "Relations Sociales Enrichissantes", le grand garçon de 11 ans et demi qu'il est cherche par tout moyen une échappatoire... C'est ainsi qu'au cours d'une partie de cache-cache pour éviter la course d'endurance imposée quotidiennement, Ware découvre une vieille église, terrain de jeu idéal pour laisser libre cours à son imagination et surtout pour pouvoir être enfin seul. Du moins c'est ce qu'il croit jusqu'au moment où il découvre Jolène, elle aussi en quête de solitude et bien occupée à cultiver son jardin de papayes au pied des ruines de l'église. 

Ces deux solitudes vont ainsi apprendre à "cohabiter", à s'apprivoiser pour finir par tisser des liens  d'amitié forts. Voici donc un roman d'amitié à la fois simple et touchant !

Après Pax et le petit soldat qui avait notamment obtenu en 2018 le prestigieux Prix Sorcières décerné par l'Association des librairies spécialisées Jeunesse et l'Association des Bibliothécaires de France, Sara Pennypacker a, à nouveau, su trouver son public !

vendredi 16 avril 2021

The white darkness de David Gran

 The white darkness de David Gran aux éditions du Sous-sol, 

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Commençons par nommer les protagonistes du livre de David Gran, Ernest Schakleton et Henry Worsley, ils sont chacun reconnus comme des explorateurs essentiels à la connaissance du continent Antarctique. 

Les nombreuses photos qui illustrent leurs aventures ont été prises à un siècle de distance. 


Si L’odyssée de l’Endurance demeure un livre phare, le récit extrême non pas d’un échec mais d’une survie dans le froid polaire, David Gran, dans la première partie de The white darkness en restitue ses valeurs premières soit la promesse d’un capitaine en qui tout un équipage maintint sa confiance jusqu’à son retour avec des sauveteurs et la satisfaction de ce capitaine de n’avoir subi aucune perte dans un hivernage forcé dès lors que le bateau "L’endurance" fut immobilisé par les glaces.


Henry Worsley fut un des lecteurs admiratifs de L’odyssée de l’Endurance, il en retint les leçons tout au long de sa carrière militaire avant d’entreprendre à son tour sa propre odyssée  accompagné de deux acolytes dont le petit-fils d’un des hommes de Schakelton et accomplir sa première expédition « anniversaire » au pôle sud. 

Une deuxième menée cette fois en solitaire poussera Henry Worsley dans les limites possibles qu’un homme puisse endurer seul sur ce monstrueux continent.


Le propos de David Gran n’est justement pas de démontrer une quelconque folie de cette tentative. Bien au contraire, il démontre que celle-ci était sans doute la plus contrôlée qui soit. Henry Worsley n’était pas un aventurier inconscient des risques entrepris. Il savait que personne avant lui n’avait réussi à traverser l’Antarctique en solitaire et ce désir d’y parvenir était inconciliable de son attirance pour les paysages de neige et de glace qui composent cette contrée farouchement hostile à l’homme. 


David Gran rend hommage à l’explorateur et  à sa famille qui lui a permis d’aller au bout de son désir, de son besoin de ressentir et de rêver son voyage. 

En s’appuyant sur les notes ramenées par Henri Worsley, David Gran livre un récit palpitant qui témoigne avec éloquence de quel exploit il retourne lorsque l'on affronte The white darkness

Lightfall Tome 1 de Tim Probert

Lightfall tome 1 la dernière flamme de Tim Probert, éditions Gallimard Bande Dessinée, 19.90 euros:
 

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Disons-le tout de suite, ce qu'il y a de terrible avec un tome 1 c'est qu'attendre le tome 2 peut devenir une vrai torture. Donc malheureusement de ce point de vue, préparez-vous à souffrir...

Le pire étant dit, rassurez-vous, le reste n'est qu'éloge et il y aurait de quoi être intarissable en la matière tant Lightfall est une belle lecture. 

Béa est une petite fille qui vit chez son grand-père, un cochon-sorcier, un peu farfelu, ayant surtout quelques soucis de mémoire avec l'âge. Une profonde tendresse les lie tous les deux. Quand celui-ci disparaît pour partir soudainement à la recherche du Sceau du Dormeur sans Repos alors que de son propre aveu il ne sait plus où il se trouve, Béa ne peut qu'essayer de partir sur les traces de son grand-père pour le protéger. Il faut dire que parcourir la contrée d'Irpa n'est pas sans embûche... surtout quand on détient avec soi une fiole enfermant la dernière flamme de l'une des lumières construites par les Galduriens pour lutter contre les ténèbres qui se sont abattus sur le monde des siècles auparavant. Heureusement sur sa route Béa a eu la grande chance de rencontrer Cadwallader, un Galdurien justement, parti à la recherche des siens. Grâce à sa parfaite connaissance de la contrée et à son immense force, il va pouvoir la guider et déjouer quelques pièges comme ceux de ce filou de Kippen Rauken Barnabus, fin voleur qui a tout de suite perçu la valeur de la précieuse fiole de Béa....

Nous ne vous en dirons pas plus, à vous de venir découvrir ce vrai bijou de poésie !







7 lettres de Olivia Harvard


7 lettres de Olivia Harvard, éditions Le Livre de Poche Jeunesse, 6.90 euros, à partir de 14 ans:

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Combien il peut être difficile de perdre son meilleur ami. Surtout quand on découvre son corps et qu'au fil du temps on s'aperçoit que ce meilleur ami, on ne le connaissait pas si bien que cela finalement.

C'est ce que vit Elliot Parker, jeune homme de 18 ans poussé malgré lui à mener l'enquête sur le meurtre de Colton Crest, ou peut-être devrions-nous plutôt dire Daniel Heckerman, ce garçon qui, également malgré lui, menait une double vie. Car lui aussi menait une enquête mais à la différence d'Elliot, il était doué en la matière et en avait acquis les codes. Il s'était ainsi forgé une nouvelle identité pour approcher au mieux un ennemi qui avait bouleversé son enfance.

Elliot tombe donc de haut en découvrant peu à peu qui était Colton mais ce qui le bouleverse sans aucun doute le plus c'est que son tueur joue avec lui en lui proposant un jeu de piste. Un jeu diabolique qui doit le conduire de lettre en lettre qui chacune révèle un indice pour le démasquer. 

Eliott se sent terriblement seul dans cette poursuite effrénée et dangereuse. Mais il va s'apercevoir peu à peu que le tueur, étant beaucoup plus redoutable qu'il ne le craint déjà, ne joue finalement pas seulement avec lui....

Ce roman dense et découvert sur Wattpad, réseau social désormais bien connu des "jeunes lecteurs connectés et dans le vent" saura prendre à coup sûr ceux qui ont déjà dévoré 13 reasons why de Jay Asher, best-seller à l'origine de la série sur Netflix (plateforme télévisuelle elle aussi bien connue des "jeunes connectés et dans le vent" !).