Misty de Joseph INCARDONA aux éditions Baleine, 16 euros.
Dick Tracy chez David Lynch, c'est ainsi que l'on pourrait (par exemple) identifier le nouveau roman de l'ami Incardona. Ce ne serait qu'une des multiples sources d'inspiration de l'auteur qui revisite à sa façon (très personnelle) le mythe du detective américain (officiant en Californie). Mais beaucoup d'autres indices permettent de (re)trouver les influences de ce roman hors-norme curieusement libre de toute attache bien qu'il s'avance sur un terrain miné de toutes parts.
En effet les clichés abondent dans l'univers de Misty et Sam Glockenspiel, son héros grande gueule qui se sacrifie sur l'autel de l'autodérision, s'arrange pour les convertir en outrances que ne renierait pas Quentin Tarrantino (mais Joseph Incardona n'y fait pas allusion, il pioche bien plus en arrière entre les années 30 et 50).
Cependant, Sam Glockenspiel est un contemporain, il est Le détective (le moins attirant) sur les trois cent neufs recencés à Los Angeles que choisit l'intrigante Milady, une richissime femme qui l'engage pour retrouver une clé. L'affaire paraîtrait simple si elle n'était truffée d'intrusions (dans le scénario) d'une encombrante rivale (qui désire également s'emparer de la clé) qui n'est autre que la soeur jumelle de la commanditaire.
Dès lors il faut s'accommoder du chemin de croix entamé par le looser magnifique qu'est Sam Glockenspiel. Sa vie repose sur un amour défunt dont il espère la reconquête via les messages qu'il envoie à une emission de radio de Jazz. Chaque nuit il téléphone à l'animateur Vernon (Sullivan !) et lui communique le titre d'une chanson destinée à la femme aimée.
En marge de cette quête amoureuse Sam doit règler la somme de problèmes (plus improbables les uns que les autres) qui entravent lourdement sa mission.
Prévenons toutefois certaines âmes sensibles que certaines scènes meurtrières ou érotiques pourraient les choquer mais elles n'entament nullement la force de Joseph Incardona qui enchaînent les "évènements" avec une virtuosité stylistique confondante.
Sous le label "roman noir américain" Joseph Incardona propose une forme parodique réjouissante mais l'exercice va bien plus loin et engage l'auteur vers un vibrant et magnifique hommage.
Cependant, Sam Glockenspiel est un contemporain, il est Le détective (le moins attirant) sur les trois cent neufs recencés à Los Angeles que choisit l'intrigante Milady, une richissime femme qui l'engage pour retrouver une clé. L'affaire paraîtrait simple si elle n'était truffée d'intrusions (dans le scénario) d'une encombrante rivale (qui désire également s'emparer de la clé) qui n'est autre que la soeur jumelle de la commanditaire.
Dès lors il faut s'accommoder du chemin de croix entamé par le looser magnifique qu'est Sam Glockenspiel. Sa vie repose sur un amour défunt dont il espère la reconquête via les messages qu'il envoie à une emission de radio de Jazz. Chaque nuit il téléphone à l'animateur Vernon (Sullivan !) et lui communique le titre d'une chanson destinée à la femme aimée.
En marge de cette quête amoureuse Sam doit règler la somme de problèmes (plus improbables les uns que les autres) qui entravent lourdement sa mission.
Prévenons toutefois certaines âmes sensibles que certaines scènes meurtrières ou érotiques pourraient les choquer mais elles n'entament nullement la force de Joseph Incardona qui enchaînent les "évènements" avec une virtuosité stylistique confondante.
Sous le label "roman noir américain" Joseph Incardona propose une forme parodique réjouissante mais l'exercice va bien plus loin et engage l'auteur vers un vibrant et magnifique hommage.
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