mercredi 30 avril 2014

Le tort du soldat d'Erri DE LUCA

Le tort du soldat d’Erri DE LUCA aux éditions Gallimard.

 Ce roman court et précis comme une lame rend les armes assez vite. Le tort du soldat est de perdre la guerre à l'exemple du soldat nazi du roman qui, dans la clandestinité, continue à vivre bien après la défaite du troisième Reich.
Le voici avec femme et enfant au cœur de son pays, convaincu que cet endroit précis où il a toujours vécu serait sa meilleure cachette.
Les emboitements nécessaires à Erri De Luca pour assembler son histoire sont d’autant plus efficaces qu’ils ne s’embarrassent pas de psychologie. Un nazi en déroute applique les mêmes recettes que lorsqu’il était un vainqueur.
Le témoignage de sa fille nous restitue le quotidien du fuyard après qu’un premier narrateur, solitaire alpiniste des Dolomites, dresse un autoportrait ressemblant fort à Erri De Luca.
Le ton épuré, l’écriture « à l’os » impressionne et se justifie à la fin du récit de la fille du nazi.

samedi 26 avril 2014

Le saviez-vous? Réponse à la question de la semaine dernière

Quels sont les membres du jury qui ont désigné cette année le Prix Littéraire de la Ville d'Arcachon au salon de la Plage aux Ecrivains ?


Le Prix Littéraire qui sera décerné à Lola Lafon le Samedi 3 Mai a été désigné par:
- Emmanuel Hecht (L'Express)
- Julien Bisson (Lire)
- Marianne Payot (L'Express)
- Jean-Louis Debré
- Bernard Lummeaux (Maire adjoint à la Culture)
- Benoît Dissaux (Directeur d'Arcachon Culture)
- Anne Giraudeau (La Librairie Générale)
- Patrick Hourquebie (Alice Médiastore)

La réponse figurait sur la dernière page du programme dont nous vous avions donné le lien internet la semaine dernière... Bravo à tous ceux qui ont trouvé et que ceux qui ont cherché sans succès se rassurent, le peloton de tête se dessine peu à peu mais tout est encore jouable pour être les heureux gagnants de notre jeu-concours!

La fille de mon meilleur ami d'Yves RAVEY

La fille de ma meilleure amie d’Yves RAVEY aux éditions de Minuit, 14 euros.

Jim Thomson n’aurait pas fait mieux (1)… Un titre un brin tendancieux qui ne révèle cependant rien de ce que nous réserve cette histoire.
Voici donc un type, M. Bonnet, un type plutôt serviable qui malheureusement ne semble pas très net d’un point de vue strictement financier. A court d’argent quoi…
Nous le prenons en court, il s’apprête à rendre service à la fille de son meilleur ami, Mathilde, une fille un peu perdue, capable de tout, du pire comme du meilleur…
Les voilà qui atterrissent dans une petite ville, prennent une chambre dans un motel sans que l’on sache vraiment s’ils partagent le même lit.
Mathilde veut revoir son fils. Absolument. Bonnet va l’aider et démarcher une femme qui s’occupe désormais du bambin depuis que Mathilde ne vit plus avec le géniteur, un des responsables d’une grève qui se poursuit dans une usine de la ville.
Bref, il va falloir jouer serré, amadouer cette femme et lui montrer qu’il n’y a rien de bien méchant à ce qu’une mère veuille revoir son fils, quelques heures.
Tout va bien se passer.
Sauf qu’il y a toujours un impondérable, un imprévu avec lequel il faut composer.
Yves Ravey avait tout autant composé le formidable Un notaire peu ordinaire que l’on peut se procurer aujourd’hui en poche. Il y avait instillé le sentiment peu commun où tout peut basculer dans la vie de quelqu’un à partir d’une situation où soudainement le temps est retenu dans l’attente de l’instant fatal.
Dans cet exercice, Yves Ravey en impose. La mécanique horlogère qu’il instaure ne délivre son verdict qu’à la dernière page, à la dernière phrase et au dernier mot.
La fille de mon petit ami peut se comparer au meilleur d’Hitchcock, troublant et décapant !
(1) Grand maître du polar américain. Nuit de fureur est la référence revendiquée.

Ienisseï de Christian Garcin

Ienisseï de Christian GARCIN aux éditions Verdier, 11,80 euros.

Quand Sylvain Tesson part au fin fond de la Sibérie, il s’installe dans une cabane et s’isole, puis il écrit un journal, des chroniques, de la poésie.
Lorsque Christian Garcin en fait de même, il s’intéresse prioritairement aux villes, il rencontre des gens et tente de comprendre l’histoire et la mentalité de ces populations noyées au cœur d’un sous-continent qui évoque beaucoup mais que peu de monde ne connaît vraiment.
La Sibérie étant ce qu’elle est, c’est-à-dire au-delà de l’immense et proche de l’infini, Christian Garcin s’est résolu à remonter un fleuve, l’Ienisseï qui, pour faire simple, avoisine les 4 000 kilomètres (pour mémoire la Loire, notre fleuve record national dépasse laborieusement les 1 000 kilomètres), prend sa source près de la Mongolie et débouche dans l’océan Arctique.
Le périple commence à Krasnoiarsk une métropole d’un million d’habitants située à plus de 4 000 kilomètres de Moscou, direction Est. Le bateau qui embarque notre écrivain fait escale dans la ville historique d’Inisseisk qui fut la première bâtie sur le fleuve. On s’habitue doucement à toutes ses appellations si peu usitées. Koudinka, Norilsk sont l’occasion de prononcer le terme septentrional plus souvent qu’à l’accoutumée et des personnages lointains s’inscrivent dans la mémoire, des gens peu ou prou communistes, nostalgiques de l’empire soviétique. Le fantôme du goulag est lui aussi présent tandis que la fonte du permafrost hante les consciences.
Christian Garcin est bien plus proche de Patrick Deville et des frères Rolin que de Sylvain Tesson. Il ne magnifie rien et constate l’indifférence dans laquelle s’enfonce la Sibérie quand des milliers d’hectares de forêt flambent et que malheureusement personne n’est là pour lutter contre. La Sibérie se dépeuple, comme tout ce qui est à l’Est de l’Oural sans que cela intéresse le pouvoir à Moscou.


samedi 19 avril 2014

Le saviez-vous? Réponse à la question de la semaine dernière

En 2014 quel jour sera célébrée la fête de la librairie indépendante?

SAMEDI 26 AVRIL




Pour sa 15ème édition, la fête de la librairie indépendante se tiendra le samedi 26 avril. Elle fait écho 
à la San Jordi, fête catalane qui a lieu le 23 avril et lors de laquelle on s'offre livres et roses. Cet événement constitue une journée de rencontres et d'échanges entre les professionnels du livre et le public.

A cette occasion nous aurons le plaisir de recevoir de 10h00 à12h00
Christel HAFFNER LANCE pour la présentation de son dernier ouvrage 
 Les visions japonaises de Jean Paul Alaux
publié avec le concours de la Société Historique et Archéologique du Bassin d'Arcachon et du Pays de Buch

Et lors de cette journée nous offrirons* aux lecteurs une rose ou un abécédaire illustré par Christian Lacroix autour du thème de la rose et comprenant 23 textes de personnalités de la littérature française 
(Eric Chevillard, Anne-Marie Garat, Maylis de Kerangal, Cécile Minard, Véronique Ovaldé, Yves Ravey, Lionel Trouillot...)
*pour l'achat d'un montant minimum de 30 euros. Dans la limite des stocks disponibles.

Salon du MOULLEAU les 19 et 20 avril





Il fait beau, il fait chaud et c'est donc le moment de venir au salon du Moulleau!
Nous y sommes en ce moment et ce jusqu'à dimanche soir (18h00).
Jeanne Faivre d'Arcier, Michel Boyé, Alain Espinasseau, Jean-Claude Bartoll sont déjà là et seront rejoints d'ici peu par Max Ducos!

Vous pourrez retrouver également sur place les auteurs des éditions Vents Salés, les éditions Milathea (littérature jeunesse), les éditions Mya Desevigny, l'atelier Alla Greca (restauration de documents et livres), Alran (tannerie mégisserie), le Cercle Universitaire d'Arcachon (atelier reliure) 
et les librairies L'Amour du livre, Le Masson, La Grange aux livres, Archipel et Autour de la BD !
Voilà de quoi passer un agréable moment tout en dégustant une bonne glace devant une des plus belles vues sur le Bassin!

Salon La Plage aux Ecrivains 3 et 4 Mai





Nous savons que vous attendez tous avec impatience
 le programme du salon de La Plage aux Ecrivains qui se déroulera 
Samedi 3 Mai de 9h30 à 12h00 et de 13h30 à 20h00
et Dimanche 4 Mai de 9h30 à 18h00*
(*pas de dédicace entre 12h00 et 14h00 mais le salon restera ouvert)

Alors, à vos marques, prêts, cliquez!: http://fr.calameo.com/read/0000588797f013bee8cbb

Quant à nous, nous reviendrons plus en détails sur le salon très prochainement mais vous pouvez dores et déjà venir à la librairie pour (re)découvrir les livres des auteurs présents.

Prix de la ville d'Arcacachon 2014, La petite communiste qui ne souriait jamais de Lola LAFON par Manon CAUSSADE




Actuellement en Ecole de Commerce et en licence de Psychologie, Manon Caussade, qui est aussi une ancienne élève du Lycée Grand Air et des Classes Préparatoires, nous a livré cette excellente analyse du dernier livre de Lola Lafon qui sera primé lors du prochain salon de La Plage aux Ecrivains des 3 et 4 Mai.

La petite communiste qui ne souriait jamais de Lola LAFON aux éditions Actes Sud (Prix de la ville d'Arcachon 2014).

Avec le recul nécessaire d'un grand homme de lettres à la fois romancier et autobiographe, André Gide disait : "Les mémoires ne sont jamais qu'à demi sincères, si grand que soit le souci de vérité : tout est toujours plus compliqué qu'on ne le dit. Peut-être approche-t-on de plus près la vérité dans le roman". Son propos est à bien des égards éclairant si l'on considère le dernier roman de Lola Lafon, La petite communiste qui ne souriait jamais.

D'emblée, l’œuvre de Lola Lafon se présente au lecteur de façon ambiguë : est-ce un témoignage
historique fondé, une biographie romancée ou n'est-ce que pure fiction ? Cette interrogation constitue ce qui va sans cesse tenir le lecteur en alerte. En même temps, elle induit une méfiance et une distance vis-à-vis de l'histoire, et in fine, de l'auteur. L'auteur, qui en est parfaitement consciente, est la première à jouer de cette ambiguïté ; le procédé qui saute aux yeux est la juxtaposition de deux discours hétérogènes mis sur des plans différents, à commencer au niveau de la typographie utilisée. Le premier discours est le discours homodiégétique: c'est la diégèse même, l'histoire de Nadia. En soi, rien n'indique au lecteur que ce discours est parfaitement fidèle à la réalité, qu'il est un témoignage historique, ou au contraire  qu'il est pure affabulation, de sorte que si le second discours n'existait pas, rien ne jetterait le doute sur la nature du premier. Ainsi, c'est l'auteur elle-même qui créé l'ambiguïté, en insérant au sein de son roman des passages, en italiques,où elle commente ce qu'elle écrit et émet des réserves, quant à la fiabilité des propos échangés avec l'objet/sujet de son roman: l'athlète roumaine Nadia Comaneci. Certes une telle hétérogénéité de discours n'est pas sans briser le rythme du récit; ce qui gêne encore davantage est qu'elle force le lecteur à retirer la bienveillance initialement portée à l'égard de l'auteur. De ce point de vue, Le Petite Communiste qui ne souriait jamais est une oeuvre engagée et engageante, qui secoue le lecteur -et pas seulement en lui mettant sous les yeux une histoire incroyable.
Conscients des rouages et de la mécanique du roman, il est désormais temps d'en aborder le contenu: la formidable ascension, presque aussitôt suivie par la déchéance, de l'athlète roumaine Nadia Comaneci dans les années 1970, instrumentalisée par le régime de Ceausescu au profit de l'idéologie communiste. Si l'on en revient à ses origines étymologiques, l'adjectif "formidable" signifie "qui doit être craint", "qui fait peur". Et c'est exactement ce qu'inspire au lecteur le destin de la jeune fille. D'ailleurs, peut-on encore parler de "'fille" tant Nadia nie sa féminité? La Petite Communiste qui ne souriait jamais est une longue peinture du corps, d'un corps malmené et en constante surveillance, mais aussi d'un corps parfaitement maîtrisé et capable de prouesses jusque alors inimaginables. Ainsi, les passages où Nadia voit son corps lui échapper, sous l'effet de la puberté naissante, sont émotionnellement très chargés, et sonnent juste à l'oreille du lecteur - de surcroît s'il s'agit d'une lectrice. Plus que son corps, c'est sa vie entière que Nadia paraît vouloir tenir sous contrôle. L'auteur l'a bien compris et dresse un parallèle effrayant entre la maîtrise avec laquelle Nadia évolue sur les barres asymétriques et celle par laquelle elle règle sa vie. La gymnaste se métamorphose alors en robot sans rêve, sans intériorité, sans âme. Même lors des échanges entre les deux femmes, qui nous sont rapportés par l'auteur dans les passages en italiques susnommés, Nadia semble froide, insensible bien qu'ultra susceptible par ailleurs. Comment expliquer la genèse du "monstre", de cet être dont la perfection n'a rien d'humain? C'est aussi à cette question que le roman de Lola Lafon prétend apporter une réponse, si partiale soit-elle.
 Tel Frankestein, Nadia a un maître. C'est Béla, l'entraîneur hongrois avide de reconnaissance. Son nom n'est d'ailleurs pas sans évoquer un autre Béla, véritable icône du cinéma roumain du premier XX° siècle et mondialement connu pour ses rôles de vampire: Béla Lugosi. Même si l'on ne doute pas que ce prénom soit assez répandu dans l'ex-pays communiste, la coïncidence est toutefois parlante. Le Béla de Nadia exerce sur elle une domination pour le moins étrange, de sorte qu'on ne sait pas lequel des deux est le plus fasciné par l'autre. Ce qui est certain, c'est que Nadia n'est rien sans son mentor - en témoigne la médiocrité de ses résultats lorsqu'elle est coupée de lui. La manière dont l'auteur aborde cette relation est intéressante, en ce qu'elle n'hésite pas à invoquer les problématiques freudiennes d'inceste, faisant de Béla le père spirituel de la championne roumaine. La mise au jour de telles tensions renforce incontestablement l'intérêt psychologique du récit.
C'est avec une habileté discrète et efficace que Lola Lafon parvient à accorder, dans un emballement final parfaitement maîtrisé; les rythmes propres à l'intrigue (l'exil rocambolesque de Nadia aux Etats-Unis et la chute précipitée du régime de Ceausescu) avec celui du récit. Le lecteur est seulement freiné par l'acharnement avec lequel l'auteur cherche à reconstituer exactement une vérité par définition impossible à saisir. Avec l'épisode de la fuite, l'échec est patent: Nadia manipule les différentes versions de son récit avec autant d'adresse -si ce n'est davantage!- que ce qu'elle mettait à effectuer ses sauts sur la poutre olympique. Après tout, cette histoire est la sienne et, partant, lui appartient. Qu'elle persiste à vouloir entretenir une part de mystère se conçoit, même si cela rend plus ardu le travail de l'écrivain-biographe. Mais n'est-ce pas aussi ce qui fait la richesse du livre?
En définitive, La Petite Communiste qui ne souriait jamais est une oeuvre traversée de contradictions: tout à la fois ode à la féminité et négation permanente du corps, elle est le produit de la fascination de son auteur pour cette "petite communiste" à la mine renfrognée. Mais parle-t-on ici de l'être en chair et en os, Nadia Comaneci, ou de Nadia C.., le personnage façonné (et fantasmé) par Lola Lafon? L'auteur se retrouverait alors pris à son propre jeu... Preuve que les "êtres de papier", comme aimait à les appeler Barthes, ont parfois plus de réalité que les personnes matérielles censées les inspirer.

Manon CAUSSADE
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samedi 12 avril 2014

Les visions japonaises de Jean Paul Alaux présentée par Christel HAFFNER LANCE


Les visions japonaises de Jean-Paul Alaux présentée par Christel HAFFNER LANCE édité par la Société Historique et Archéologique d'Arcachon et du Pays de Buch, 10 euros.

Nos amis de la SHAAPB (comprenez Société Historique et Archéologique d'Arcachon et du Pays de Buch) ont relevé le défi de publier un livre élégant, peu cher et parfaitement documenté par Christel Haffner Lance qui avait déjà fait preuve de son érudition en consacrant un article sur le peintre Jean-Paul Alaux dans le bulletin de SHAAPB de l'été 2013.
Cet article a été revu et augmenté et publié dans les meilleures dispositions.
Mais qui était Jean-Paul ALAUX ?
Bordelais né en 1876, épris du bassin d'Arcachon dès son plus jeune âge, il devient architecte comme son père et son grand-père mais il est aussi entouré par ses oncles qui sont des peintres reconnus ainsi que son frère et son cousin qui deviendront des peintres officiels de la Marine sans oublier le neveu...
Jean-Paul avait donc toutes les raisons de s'adonner lui-même à la peinture et de peindre son paysage préféré, le bassin.
Christel Haffner Lance nous instruit brillamment du climat artistique du début du XXème siècle, de l'effet de mode du Japon qui surgit en France avec la découverte d'Okusai et d'Hiroshige et de ce qu'a su en tirer Jean-Paul Alaux pour ces "curiosités arcachonnaises".
Nous apprenons beaucoup et admirons aussi sur papiers ces belles reproductions qui seront à l'été 2014 montrées à l'hôtel de la Ville d'hiver. Tiens, tiens.. Nous vous tiendrons au courant, bien évidemment !

SAMEDI 26 AVRIL de 10h00 à 12h00
Christel Haffner Lance
sera à la librairie pour vous présenter cet ouvrage

Salon du Livre, l'Ecrit et ses métiers - Jetée du Moulleau - 19 et 20 Avril


SALON DU MOULLEAU: L'ECRIT, LE LIVRE ET SES METIERS 
Samedi 19 et Dimanche 20 Avril (10h00-18h00)

Venez nombreux, petits et grands, le week-end prochain à la jetée du Moulleau où tout en vous promenant et en dégustant une glace sous le soleil de Pâques, vous pourrez rencontrer auteurs, illustrateurs, éditeurs régionaux ainsi que des restaurateurs de documents anciens, des relieurs et des peaussiers...!

Sur le stand que nous tiendrons avec les éditions Vents Salés retrouvez notamment: 
Max Ducos, Jean-Claude Bartoll, Jeanne Faivre d'Arcier, Michel Boyé, Alain Espinasseau, Yves Le Quéré, Bernard Dubarry, Carole Naulleau, Guy Rechenmann, Jeanne D'Eyrac et bien d'autres!

Et ne manquez pas Lucien Arlaud, le dessinateur-illustrateur qui a créé les aquarelles sous format carte postale (modèles du Bassin, des villas d'Arcachon et de la librairie) que vous trouvez sur notre comptoir de caisse et dont nous savons que vous appréciez tous le travail !

Enfin pensez à venir rencontrer Nathalie Bernard et Pops qui assureront leur présence le samedi et nous réservent quelques surprises surtout pour les enfants !

Salon organisé en partenariat avec l'association Comité Village du Moulleau.