samedi 26 novembre 2011

Et Amélie NOTHOMB vint !

Une diva ? Pas du tout,  pas dans le sens où on l'entend habituellement, très très loin des stars capricieuses, exigeantes et tout et tout.
Cependant, Amélie Nothomb est bien une star, une vraie, attendue par ses fidèles et on a vu par ailleurs son art de ne jamais décevoir.
Jeudi soir, elle a franchi les portes du café Le Troquet sous les applaudissements immédiats d'une foule resserrée mais parfaitement installée autour de l'estrade où la divine romancière allait s'installer. D'emblée, Amélie fut applaudie peut-être parce qu'elle répondit aux attentes de la plupart (voire de tous!), elle était à l'heure, elle était élégante, elle portait un chapeau...

On ne retranscrira pas l'échange qu'elle a tenu une heure durant avec son interlocuteur qui s'efforça de rendre justice à ses écrits en citant de nombreux passages de son dernier livre. On apprit cependant moult aspects remarquables de la vie si particulière de cette romancière qui a publié cette année son vingtième livre mais dont plus d'une cinquantaine dort encore dans ses tiroirs...

L'Amérique, ses apparitions dans des soirées de magie, l'humour indéfinissable contenu dans ses romans mais aussi lors des réponses à ses interwiewers, son extrême-orientalisme viscéral quand les débats s'échauffent, sa véritable rencontre avec Christina l'héroïne de Tuer le père, l'ambivalence d'être étudiée dans des lycées, et puis ce retour anxieux sur ses années d'anorexie, sa défense de la langue belge (!), ses exercices de jonglage et caetera, et caetera.

Amélie s'est livrée avec une générosité débordante y compris lorsque les questions lui sont parvenues du public (une bonne demi-heure avec une franche et superbe, voire hilarante, façon de décliner cette proposition de retirer un instant son chapeau...), et encore lors de sa séance de dédicaces, de photos, d'échanges avec tous ceux et toutes celles (jusqu'au dernier) qui, un livre à la main, communiquèrent leur profonde admiration, leur attachement à ce personnage unique de la littérature française.
Oui, elle voudrait bien revenir, voir la mer en plein jour et la dune du Pyla !

http://www.sudouest.fr/2011/11/26/rencontre-en-tete-a-tete-avec-amelie-nothomb-563466-2733.php

http://www.tvba.fr/cultureevenements/amelie-nothomb-a-arcachon.html




Tamanna, princesse d'arabesques (jeunesse)

Tamanna, princesse d'arabesques, gallimard jeunesse,16.50€
Il était une fois, dans une contrée lointaine, une jolie jeune fille qui faisait de la vie une oeuvre d'art. Elle peignait en songeant à son amoureux, Kantsu, qu'elle épouserait bientôt. Mais le père de ce dernier n'était pas de cet avis, car Tamanna n'avait pas de dot.
Un jour, un prince, séduit par le chant de la belle, l'emmena dans son palais pour l'épouser. Kantsu, pour la retrouver, n'eut qu'à suivre les arabesques que Tamanna avait dessinées et qui jalonnaient son chemin.
Quand ils rentrèrent ensemble au village, le père de Kantsu fut si heureux de retrouver son fils, qu'il accepta le mariage des deux jeunes gens. Ils vécurent donc heureux et peut-être eurent-ils beaucoup d'enfants...

Chet Baker pense à son art

Chet Baker pense à son art de Enrique VILA-MATAS aux éditions Mercure de France.
















Il y a chez Vila-Matas une bonne dose de mélancolie sur la façon d’aborder son existence, notamment lors de cet exercice de Traits et portraits de la belle collection du Mercure de France, créee et dirigée par Colette Fellous et où de grands noms sont venus apposer déjà leur signature (Le Clezio, Guyotat, N’Diaye voire Alechinsky…).
Pour commencer, une chanson - Belugosi’s dead - hante les pensées de l’auteur, son Ipod contient toutes les différentes versions connues de lui… Est-ce vrai ?
A la lecture de cet autoportrait, un glissement narratif s’effectue et les frontières s’atténuent entre le réel et la fiction, le réalisme et l’imaginaire, la certitude et l’incertitude, somme de tout ce qui constitue l’homme Vila-Matas.
Enrique Vila-Matas, pour ceux qui l’ignoreraient, répond promptement au titre de critique littéraire. On sait également qu’il a beaucoup publié, la littérature étant toujours chez lui un sujet central. Le fait d’avoir choisi Chet Baker pense à son art  en tant que titre, est justifié quelque part au détour d'une de ses pensées sur la condition de créateur. Selon lui, celle-ci prend racine dans les distinctions fondamentales qui, en littérature, sépare le narratif du non-narratif...
Monsieur Hire de Georges Simenon et Finnegans Wake de James Joyce font ici figures d’exemples afin d'illustrer cette confrontation. Très vite Vila-Matas penche du côté de Finegans avant de surprendre son monde lors d'un récit plus ou moins rêvé d’un voyage à Turin où, dès lors, tout semble se brouiller, le temps, l'espace et la réalité devenant soudainement cotonneux au coeur d'un univers côtoyant aussi bien Hire que Finnegans.
Les illustrations échelonnées tout au long du livre accentuent ce versant intranquille de l’auteur qui apparaît lui-même à deux ou trois reprises notamment quand, vers l’âge de dix ans, on le découvre plongé dans un livre qui sembe l’engloutir tout à fait.
On ne sait au final quoi retenir de cet homme, critique littéraire de profession, doté d'un esprit  balloté par une farandole d’auteurs dont on peut questionner le pouvoir éclairant. Une chose cependant, Vila-Matas est un lecteur d'exception.

samedi 19 novembre 2011

Prix des Lycéens de la ville de Gujan-Mestras

Depuis 5 ans, la librairie a le plaisir de soutenir le Prix des Lycéens qu'organise la Médiathèque Michel Bézian de Gujan-Mestras et auquel les lycées du Sud Bassin participent (Lycée de la Mer, Lycée Condorcet, Lycée Saint-Elme et Lycée Grand-Air).
Une première sélection de livres est d'abord établie par un comité de pilotage (dont la librairie fait partie aux côtés de l'association Lire et Délire(s) et des Amis de la Bibliothèque de Gujan-Mestras), puis les professeurs des différents établissements choisissent 6 titres que les lycéens liront pour élire celui qu'ils préfèrent après avoir débattu ensemble du sujet et de l'écriture.

A ce jour, le comité de pilotage a rencontré chaque lycéen pour présenter la sélection suivante (tous les romans doivent être francophones et parus depuis moins de trois ans):
- Le coeur régulier d'Olivier Adam (ed. de L'olivier)
- Le front russe de Jean-Claude Lalumière (ed. Le Dilettante)
- L'insomnie des étoiles de Marc Dugain (ed. Gallimard)
- Luisa de Marie-Claude Roulet (ed. Le temps qu'il fait)
- Onze de Xavier Deutsch (ed. Mijade)
- Ouragan de Laurent Gaudé (ed. Actes Sud)

Le 13 janvier prochain, les lycéens choisiront alors leurs 3 livres préférés pour désigner finalement le lauréat en avril. Les années précédentes, Delphine de Vigan (No et moi), Fred Vargas (Un lieu incertain), Laurent Gaudé (Les portes de l'enfer) et Jean-Philippe Blondel (Le baby-sitter) ont ainsi été primés.

Et c'est enfin au mois de mai que les lycéens rencontreront l'auteur élu ou l'un des auteurs de la sélection pour pouvoir discuter de l'aventure du livre, de l'écriture à sa promotion.

Ce prix est également l'occasion d'un concours de critique littéraire dont le gagnant voit ensuite publier sa critique dans le journal Sud Ouest.

http://www.sudouest.fr/2011/11/10/les-eleves-de-condorcet-critiques-litteraires-549422-2733.php

http://gujan-mestras.blogs.sudouest.fr/tag/jean%20philippe%20blondel

Voici les prix !

16 novembre 2011, le prix Interallié est décerné, fin des hostilités dites de novembre (le mois des prix).
Rendez-vous en 2012...

Mais auparavant, récapitulons !


Jeudi 27 octobre:
Grand Prix de l'ACADEMIE FRANCAISE Sorj Chalandon, pour Retour à Killybegs (Grasset)

Mercredi 2 novembre :
- GONCOURT a été attribué à Alexis Jenni pour son premier roman, L'art français de la guerre (Gallimard)
- GONCOURT des lycéens Carole Martinez pour Du domaine des murmures (Gallimard)
- RENAUDOT Emmanuel Carrère pour Limonov (P.O.L).
- RENAUDOT essai Gérard Guégan pour Fontenoy ne reviendra plus (Stock)

Jeudi 3 novembre:
- Prix DECEMBRE Jean-Christophe Bailly pour Le dépaysement - Voyages en France (Seuil)

Vendredi 4 novembre:
MEDICIS étranger David Grossman pour Une femme fuyant l'annonce (Seuil)
- MEDICIS essai Sylvain Tesson Dans les forêts de Sibérie (Gallimard)

Lundi 7 novembre:
- FEMINA Simon Liberati Jayne Mansfield 1967 (Grasset).
- FEMINA étranger Francisco Goldman pour Dire son nom (Bourgois)
- FEMINA essai Laure Murat pour L'homme qui se prenait pour Napoléon (Gallimard)

Mardi 8 novembre :
- RENAUDOT des lycéens Delphine de Vigan pour Rien ne s'oppose à la nuit (JC Lattès)

Mercredi 9 :
- Prix de FLORE Marien Defalvard pour Du temps qu'on existait (Grasset)

Lundi 14 novembre :
- Prix WEPLER, Fondation LA POSTE Eric Laurrent pour Les découvertes (Editions de Minuit)

Mercredi 16 novembre :
- INTERALLIE Morgan Sportès pour Tout, tout de suite (Fayard)

Un lien bien utile tout de même : http://www.prix-litteraires.net/
 
Ici à Arcachon, nous avons été fort satisfaits de voir quelques noms surgir, soit parce que nous suivons l'itinéraire de l'auteur depuis quelques temps déjà (Delphine de Vigan, Carole Martinez, Mathieu Lindon ou bien Sylvain Tesson et encore Emmanuel Carrere), soit parce que, bien avant ou peu avant - peu importe - cette distribution de prix, nous avions détecté la qualité de certains (Alexis Jenni et son imposant premier roman et Gérad Guéguan l'excellent chroniqueur de Sud-Ouest dimanche).

Chez les étrangers, on ne doutera pas un instant de l'énorme travail de David Grossman ainsi que du plus discret Francisco Goldman qui abordent des sujets délicats et personnels tout comme Delphine De Vigan soit dit en passant.

Enfin, le réel ayant bien pris sa place dans la production romanesque, il est normal de trouver Morgan Sportes pour sa recomposition d'un fait divers trés récent et Simon Liberati évoquant le destin d'une actrice d'une époque révolue.

Deux stylistes tout de même qu'il serait injuste de ne pas nommer, le trés médiatisé Marien Defalvard qui s'installe bruyamment sur la scène littéraire dès son premier roman et l'atypique Eric Laurrent porteur d'un vocabulaire irraisonné depuis ses débuts aux éditions de Minuit.

Voilà, c'est l'heure, nous retournons à nos devoirs, nos lectures, nos coups de coeur...

XIII T.20 Le jour du Mayflower (BD)

XIII tome 20: Le jour du Mayflower, Dargaud, 11.95€                                          
Un album très attendu, après quatre ans d'absence! Jigounov reprend le pinceau des mains de Vance! Un nouvel épisode où XIII, assez mal en point, a retrouvé son identité mais pas encore la mémoire...

jeudi 17 novembre 2011

Oscar Pill T.4 L'allié des Ténèbres (jeunesse)


Oscar Pill Tome 4: L'allié des ténèbres, Albin Michel,19€                                    
 Découvrez le quatrième opus de la saga! Le fabuleux voyage dans le corps humain continue avec encore plus de suspens et de rebondissements!                                                                 

Après la mousson

Après la mousson, Selina Sen, Lgf. 
Trois générations de femmes vivent, sous le même toit, un quotidien écrasant d'ennui, jusqu'au jour où un événement va bouleverser leur existence. La force de leur amour leur permettra de dépasser leurs différences et de sortir de la tourmente.
Une histoire de femmes mais également une histoire de l'Inde et de ses mutations.
Une plongée au coeur des saveurs et des des couleurs d'une nation chatoyante et tiraillée entre sa soif de modernité et le poids des traditions. L'auteur offre, dans ce roman lumineux et bouleversant, un véritable hymne à l'amour à son pays.

Le 9e jugement

Le 9e jugement de James Patterson aux éditions JC Lattès (20€)
Lindsay Boxer et son équipe ont fort à faire pour arrêter le psychopathe "le tueur au rouge à lèvre" qui s'en prend aux mères de famille accompagnées de leurs enfants.
Dans le même temps, un cambrioleur surnommé "Hello Kitty" dévalise les maisons des riches lors des soirées "people" jusqu'à ce que l'on veuille lui faire endosser un crime lors d'un cambriolage.
En fait, les deux affaires sont liées!

mercredi 16 novembre 2011

Vitrine à l'honneur: Didier Jeunesse fête les comptines du monde

Ce mois-ci, La Librairie Générale met à l'honneur la collection "Comptines du monde" (aux éditions Didier Jeunesse) qui fête ses 10 ans!

Une invitation au voyage, en images et en musique, pour petits et grands: embarquez pour un périple de la taïga russe aux rives enchanteresses du Gange! Découvrez le charme des îles lointaines où laissez-vous bercer par les complaintes du Fado...

Le petit plus: pour l'achat d'un album de la collection, votre libraire vous offre un petit carnet* pour raconter vos voyages, réels ou imaginaires. Larguez les amarres!!!

*Dans la limite des stocks disponibles.