16 novembre 2011, le prix Interallié est décerné, fin des hostilités dites de novembre (le mois des prix).
Rendez-vous en 2012...
Mais auparavant, récapitulons !
Jeudi 27 octobre:
- Grand Prix de l'ACADEMIE FRANCAISE Sorj Chalandon, pour Retour à Killybegs (Grasset)
Mercredi 2 novembre :
- GONCOURT a été attribué à Alexis Jenni pour son premier roman, L'art français de la guerre (Gallimard)
- GONCOURT des lycéens Carole Martinez pour Du domaine des murmures (Gallimard)
- RENAUDOT Emmanuel Carrère pour Limonov (P.O.L).
- RENAUDOT essai Gérard Guégan pour Fontenoy ne reviendra plus (Stock)
Jeudi 3 novembre:
- Prix DECEMBRE Jean-Christophe Bailly pour Le dépaysement - Voyages en France (Seuil)
Vendredi 4 novembre:
- MEDICIS étranger David Grossman pour Une femme fuyant l'annonce (Seuil)
- MEDICIS essai Sylvain Tesson Dans les forêts de Sibérie (Gallimard)
Lundi 7 novembre:
- FEMINA Simon Liberati Jayne Mansfield 1967 (Grasset).
- FEMINA étranger Francisco Goldman pour Dire son nom (Bourgois)
- FEMINA essai Laure Murat pour L'homme qui se prenait pour Napoléon (Gallimard)
Mardi 8 novembre :
- RENAUDOT des lycéens Delphine de Vigan pour Rien ne s'oppose à la nuit (JC Lattès)
Mercredi 9 :
- Prix de FLORE Marien Defalvard pour Du temps qu'on existait (Grasset)
Lundi 14 novembre :
- Prix WEPLER, Fondation LA POSTE Eric Laurrent pour Les découvertes (Editions de Minuit)
Mercredi 16 novembre :
- INTERALLIE Morgan Sportès pour Tout, tout de suite (Fayard)
Un lien bien utile tout de même : http://www.prix-litteraires.net/
Ici à Arcachon, nous avons été fort satisfaits de voir quelques noms surgir, soit parce que nous suivons l'itinéraire de l'auteur depuis quelques temps déjà (Delphine de Vigan, Carole Martinez, Mathieu Lindon ou bien Sylvain Tesson et encore Emmanuel Carrere), soit parce que, bien avant ou peu avant - peu importe - cette distribution de prix, nous avions détecté la qualité de certains (Alexis Jenni et son imposant premier roman et Gérad Guéguan l'excellent chroniqueur de Sud-Ouest dimanche).
Chez les étrangers, on ne doutera pas un instant de l'énorme travail de David Grossman ainsi que du plus discret Francisco Goldman qui abordent des sujets délicats et personnels tout comme Delphine De Vigan soit dit en passant.
Enfin, le réel ayant bien pris sa place dans la production romanesque, il est normal de trouver Morgan Sportes pour sa recomposition d'un fait divers trés récent et Simon Liberati évoquant le destin d'une actrice d'une époque révolue.
Deux stylistes tout de même qu'il serait injuste de ne pas nommer, le trés médiatisé Marien Defalvard qui s'installe bruyamment sur la scène littéraire dès son premier roman et l'atypique Eric Laurrent porteur d'un vocabulaire irraisonné depuis ses débuts aux éditions de Minuit.
Voilà, c'est l'heure, nous retournons à nos devoirs, nos lectures, nos coups de coeur...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire