Ne deviens jamais vieux de Daniel FRIEDMAN aux éditions Sonatine, 20 euros
Le vieux bonhomme dénommé Buck entend
bien finir ses jours bien calé sur son canapé avec la télécommande de sa
télévision équipée du câble dans une main et une Lucky Strike dans
l’autre. Buck a 87 ans, sa femme, Rose, a deux ans de moins mais reste la
maîtresse de la maison. Certes Buck rechigne à l’écouter mais finit
toujours par obtempérer. Ainsi va-t-il se rendre à l’hôpital au chevet
du vieil ami qui demande instamment à lui parler et dont Buck se fiche
pas mal. D’ailleurs, allez savoir pourquoi, il abhorre les hôpitaux
ainsi que son personnel qui l’empêche de fumer ses Lucky. Peu importe, à
peine installé dans la chambre, Buck s’en grille une. L’ami en question
lui confesse un lourd secret que Buck n’a pas du tout envie d’entendre,
il sait d’instinct la somme d’ennuis que va lui attirer l’affaire. Cela
ne loupe pas, à peine l’ami mort, beaucoup de monde se tourne vers Buck
qui est sommé une fois de plus par sa femme de se rendre à
l’enterrement de son ami.
Rappelons que Buck est un
ancien flic qui aurait inspiré le personnage de l’inspecteur Harry
incarné par Clint Eastwood. Il va devoir renfiler son costume mais avec
un handicap certain, son âge. Et tout cela fonctionne à merveille,
l’aventure étant truffée de morts suspectes, Daniel Friedman innove dans
le genre avec des scènes jubilatoires qui pour une fois mettent la
vieillesse à l’honneur.
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