samedi 29 juillet 2017

Le camion qui Livre

 Le Camion qui Livre des éditions du Livre de Poche
 fait son grand retour à Arcachon!
Retrouvez votre équipe de La Librairie Générale
Place Thiers Lundi 31 Juillet et Mardi 1er Août
Jetée du Moulleau Mercredi 2 Août

©MrRoudoudou.com

Ce camion rouge, à l'initiative des éditions Le Livre de Poche, sillonne les plages, de la Bretagne à la Côte d'Azur, invitant sur son passage des librairies partenaires. L'occasion alors de retrouver vos libraires avec une large (voire très large !) sélection de lectures diverses, pour petits et grands, pour les cœurs sensibles comme pour les amateurs de polars en passant par les lecteurs de science-fiction ! Il y en aura pour tous les goûts !                                                        Le mardi 1er août, à partir de 15h, 
venez participer à un atelier d'écriture animé par Virginie Grimaldi et Baptiste Beaulieu. Rdv sur la Place Thiers à partir de 15h.
Et sur place : des cadeaux, des coups de cœur et, surtout, beaucoup de bonne humeur !
A lundi ! 

Dédicace


Suger de Saint-Denis, l'Apôtre de la Lumière, éditions Amalthée, 23 euros:
"Bien ciselée, une biographie « pure et dure » peut cependant s'avérer rebutante pour certains. Et il serait dommage d'abandonner en chemin un personnage aussi fascinant que l'abbé Suger. C'est pourquoi cet ouvrage se présente comme une biographie romancée et nullement ésotérique. L'abbé Suger de Saint-Denis fut LE personnage associé au développement du style gothique. Il sut exploiter son amitié avec le roi Louis VI, la position dominante de la basilique de Saint-Denis dans le royaume, et sa passion pour le travail des artisans. Mais pour y parvenir, il dut se heurter à d'autres personnages tels Bernard de Clairvaux et le jeune roi Louis VII, très influencé par son épouse, la sulfureuse Aliénor d'Aquitaine. Grand voyageur, de la Normandie à Rome, il repéra et comprit la relation entre la création architecturale et l'apport de lumière dans les églises, devenant ainsi l'apôtre de la lumière. Ancien de l'École HEC, Jean-Pierre Castelain s'est lancé dans l'écriture après une enrichissante carrière internationale, puisant son inspiration dans ses voyages. Auteur foisonnant, Suger de Saint-Denis, l'apôtre de la lumière est son dixième ouvrage aux éditions Amalthée"

A la mesure de l'univers

A la mesure de l’univers de Jon Kalman STEFANSSON aux éditions Gallimard, 22 euros.

Dans cette chronique enchanteresse de Jon Kalman Stefansson qui en avait déjà subjugué plus d’un à la sortie de D’ailleurs les poissons n’ont pas de pieds, il apparaît un astronome amateur qui, la nuit venue, équipé de son matériel, s’en va sur le sommet d’une colline pour étudier le ciel. Nous le savons parce qu’une femme nommée Margret, qui, le voyant passer devant sa fenêtre à une heure où elle-même devrait déjà dormir, a l’audace de le suivre après qu'elle eut fini sa cigarette et, délaissant enfants et mari, se livre à un apprentissage du cosmos en compagnie de celui qu’elle ignore encore devenir un jour son amant.

Ces deux-là sont peut-être les plus beaux personnages d’A la mesure de l’univers mais il y en a quelques autres, aux noms et prénoms quelque peu difficiles, qui nourrissent tout autant cette épopée islandaise que Jon Kalman Stefansson dirige tel un chef d’orchestre convoquant de sa baguette tantôt le temps jadis, tantôt l’aujourd’hui. 

La contrée de Keflavik est le théâtre d’une succession d’évènements qui s’étirent sur plus d’un demi-siècle. Des années cinquante où le jazz fut introduit ainsi qu’Elvis Presley par le biais de soldats américains qui érigèrent une base au cours de la deuxième guerre mondiale jusqu’aux années dix de notre siècle qui virent l’effondrement bancaire de l’Islande, coulée à pic par une crise financière sans précédent. 

Entre les deux, Margret, Ari, Jacob et bien d’autres,  éblouissent les confins glacés qui les entourent. La vie de chacun d'entre eux, souvent contrariée, parfois sacrifiée à la suite d’évènements déterrés, est projetée sur les pages incandescentes d’un roman qui, à maintes reprises, touche au sublime.



A la mesure de l’univers confirme la force littéraire inouïe d'une œuvre universelle où un coin d’Islande frappe à la porte du patrimoine littéraire mondial. Chapeau bas!

Simon et la petite souris


Simon et la petite souris de Sophie de Mullenheim et Romain Guyard, 
éditions Auzou, 5.95 euros
Simon est un petit raton laveur tout content: il a perdu sa première dent et il va donc enfin voir la petite souris! Du moins, ça c'est ce qu'il pense jusqu'à ce que sa maman ne lui dise que la petite souris ne passe que quand les enfants dorment à poings fermés. Quelle déception pour notre petit raton laveur qui reste bien décidé à garder les yeux grands ouverts cette nuit. Quand tout à coup, là voici, là voilà, petite souris est là devant lui! Simon va enfin pouvoir tout savoir sur elle et quoi de mieux alors que de partir avec elle au pays des petites souris, visiter la gare où arrivent les dents du monde entier, et l'école où les petites souris apprennent à éviter les gros matous et à traverser les maisons ni vues ni connues! Que dire ensuite de la fabrique de pièces en chocolat et du musée où sont exposées les dents les plus remarquables? Mais c'est alors que la voix de la maman de Simon se faite entendre au loin....
Alors rêve ou réalité? Ce sera aux jeunes lecteurs en âge de perdre leurs dents de le découvrir!

samedi 22 juillet 2017

Rencontres et Dédicaces à suivre

 
Mystérieuse disparition du banc d'Arguin, éditions Syros, à partir de 11 ans:
"À seize ans, Noah est le plus jeune moniteur du cercle de voile de Pyla-sur-mer. Par une belle journée d'été, le club organise une sortie en catamaran jusqu'au banc d'Arguin. Alors que les enfants s'amusent sur la langue de sable, Noah peine à garder un œil sur l'intrépide Flora dont il se sent particulièrement responsable, car c'est la petite sœur de Valériane, son amoureuse. Les heures passent, la marée monte. Au moment de repartir, une recrue manque à l'appel. C'est Flora."

Les encombrants, éditions Milady Thriller, thriller adulte:
"Elle mit bas au petit matin, sur la table de la cuisine. De violentes contractions l'avaient réveillée. Elle braillait à pleine gorge, elle pensait qu'elle allait mourir. À Pigalle, le crime ne dort jamais. À l'heure où les rapaces croisent les oiseaux de nuit, le vieil Antoine trouve un nourrisson dans un meuble abandonné sur le trottoir et décide de lui offrir un nouveau foyer. Jusqu'à ce qu'un inconnu lui fracasse le crâne et lui enlève l'enfant. Le brigadier Muriel Hardy prend en charge une enquête où tout, étrangement, semble lui échapper. Dans ce quartier de malheur bat le pouls de la violence mais y répondent aussi, parfois, la justice et la solidarité."

 JEUDI 27 JUILLET à 18h30 à l'Hôtel Ville d'Hiver
Venez à la rencontre de Christel Haffner Lance
commissaire de l'exposition sur Jules Caron.
Elle vous dévoilera l'histoire de ce premier peintre arcachonnais 
et vous présentera quelques unes de ses toiles 
qui vous transporteront au temps de la naissance d'Arcachon!
(Entrée Libre)

SAMEDI 29 JUILLET de 11h00 à 12h30 à la librairie
Michel Boyé
ancien conservateur du Musée National des Douanes
président honoraire de la Société Historique et Archéologique d'Arcachon et du Pays de Buch
 vous dédicacera avec plaisir son dernier ouvrage paru en juin
La ruée vers l'or bleu
"1823, 1836, 1859: trois dates, trois hommes (François Legallais, David-Louis Allègre et Pierre-Ostinde Lafon), trois "évèvenements" (les bains de mer, la pêche industrielle et l'ostréiculture) qui, pour reprendre l'expression de Fernand Labatut, "ont donné le signal de l'ouverture économique du Pays de Buch", avant de provoquer la naissance puis l'essor de la jeune commune d'Arcachon.
Ce livre apporte des informations inédites extraites des archives publiques et propose une nouvelle approche sur la "découverte" du bassin d'Arcachon et du promontoire arcachonnais par des "étrangers"."

Et puis tant que nous y sommes,
notez d'ores et déjà dans vos agendas les dates du lundi 31 Juillet, mardi 1er et mercredi 2 Août!
Un indice:
Nous vous en dirons plus très prochainement!

 



La nuit pour adresse de Maud SIMONNOT

La nuit pour adresse de Maud SIMONNOT, aux éditions Gallimard, 20 euros.

Il s'appelait Robert McAlmon, un américain intenable qui débarqua à Paris au début des années 20  avec l'avantage d'être millionnaire. Lui ne l'était pas vraiment mais il contracta un mariage qui lui assura de ne jamais tomber dans le besoin.

Maud Simmonot a retracé la vie et l’œuvre époustouflante de cet homme relativement inconnu avec la minutie propre aux historiens qui tiennent un sujet en or et ne manquent pas de documents. 
Si Robert McAlmon est bien le personnage principal du livre, il apparaît très vite qu'une myriade de personnalités l'entoure et, de ce fait,  enflamme l'imaginaire du lecteur. 
Par ordre d'apparition, ou presque, William Carlos Williams, James Joyce, Sylvia Beach, Ezra Pound, Ernest Hemingway, Gertrude Stein ou encore Adrienne Monnier, Nancy Cunard, Mina Loy, Brancusi... tous et toutes, fiévreusement parisiens,  accompagnèrent McAlmon dans sa quête de gloire, de fêtes et d'excès. 
Ceux sont eux, les expatriés, majoritairement américains, qui ont sublimé le Paris des "années folles", Gertrude Stein les dénomma la "génération perdue". 

A l'écart des français qui, pour la plupart (les surréalistes) ne les appréciaient pas, ces fêtards du monde littéraire, noctambules infatigables, s'appliquèrent à brûler leur vie par les deux bouts. On pouvait tout aussi bien les croiser un jour à Paris qui était leur QG, le lendemain en Espagne, le surlendemain sur les bords de la Riviera à peaufiner un style de vie aux accents fitzgeraldiens dont Robert McAlmon fut le porte-drapeau.

Mais au-delà des frasques alcoolisées et nocturnes, Maud Simonnot s'attache à décrire tout un pan artistique et intellectuel caractérisé par la revue Contact que McAlmon fonda depuis les Etats-Unis et qu'il transforma en maisons d'éditions à Paris. Cette activité alors l'imposa comme le chef de file de tout ce qui se publiait de résolument neuf en poésie comme en roman. 
Un des épisodes les plus notoires, bien que McAlmon ne fut pas cette fois-là l'éditeur du livre, concerne la fin de l'écriture d'Ulysse de James Joyce avant sa parution en 1922.  
Autre savoureux passage, la lecture des rapports entretenus entre McAlmon et Hemingway. Leur amitié et peut-être leur admiration mutuelle fut aussi chargée d'une puissante rivalité et d'une étonnante jalousie de la part d'Hemingway. 
Dieu oubliera tout le monde - même Robert McAlmon écrivait justement Fitzgerald à Hemingway en 1927. 
Sa mort en 1956, à l'âge de soixante ans, le laissa seul et apaisé face au désert de l'Arizona. 

Fergus Barnabé et le jour du grand départ

Fergus Barnabé part en vacances de David Barrow, éditions Gautier Languereau 14 euros
Ce matin est jour de Grand Départ! Toute la famille Ourson a pris soin de bien préparer ses valises et est désormais fin prête à partir en vacances. Toute?! Non. Au moment de franchir la porte Fergus Barnabé s'aperçoit qu'il a oublié son seau et sa pelle qu'il avait prêtés à Fred la girafe. Allez, hop!, direction le deuxième étage où habite Fred. Au moment de charger la voiture, Papa Ourson s'inquiète à nouveau: "es-tu sûr de n'avoir rien oublié?" Oh mais si, cette fois direction le troisième étage chez son amie Emilie à qui il avait prêté ses brassards. Et puis son cerf-volant? Et bien là, pas le choix, c'est la montée au quatrième pour récupérer le précieux objet chez Teddy le singe!
Ouf, cette fois, ça y est, le moteur de la voiture est lancé, le paysage des rues défile, en route pour les vacances!
A moins que........ STOP! Demi-tour, Fergus Barnabé s'aperçoit d'un oubli terrible....
Mais qu'a pu encore oublier notre petit ourson?! Ce sera aux plus jeunes lecteurs de le découvrir, eux qui, sans aucun doute, tourneront les pages de ce bel album avec autant de frénésie que Fergus Barnabé n'a cessé de dévaler les escaliers de son grand immeuble!

samedi 15 juillet 2017

Dédicace de Corinne Javelaud et de Jean-Luc Aubarbier

L'insoumise de Carennac de Corinne Javelaud, éditions city, 17.90 euros:
"1906. À Carennac, sur les bords de la Dordogne, une rivalité ancestrale oppose deux familles, les Liféri et les Desobières. Les uns sont bateliers, les autres marchands de père en fils. Rien ne semble pouvoir éteindre l'hostilité des deux familles. Pourtant, malgré les rancœurs et les haines nées des générations plus tôt, Amaury Liféri et Lorène Desobières tombent amoureux. Contre l'avis de leurs parents, ils se marient en secret. Mais cette union, placée sous le signe de la désapprobation, n'est-elle pas forcément vouée à l'échec  ? D'autant que Lorène l'insoumise aspire à devenir institutrice à cette époque où c'est encore un métier d'hommes. Et quand un fils naît, il se révèle handicapé par une infirmité. Le lourd passé familial semble entretenir une malédiction que rien ne peut conjurer...   La volonté d'une femme est plus forte que le destin."

La vengeance de Gaïa de Jean-Luc Aubarbier, éditions city, 17.90 euros: 
"Un archéologue est retrouvé assassiné, une lance plantée en plein cœur. Quelques semaines plus tôt, il avait mis au jour une incroyable grotte préhistorique près de Lascaux, en Périgord. Cette découverte pourrait bien révolutionner toutes les connaissances sur l'histoire de l'humanité. Les peintures rupestres racontent en effet la destruction, il y a 11 000 ans, de la civilisation des Cro-Magnon par un gigantesque réchauffement climatique, Un cataclysme qui aurait donné naissance aux légendes du Déluge et de l'Atlantide. Pierre Cavaignac et Marjolaine Karadec, qui participaient à l'expédition archéologique, se lancent sur la piste du tueur. Alors que les cadavres s'accumulent, ils découvrent les milieux les plus secrets de la franc-maçonnerie et de l'extrémisme écologiste... « Un roman haletant (...) Une véritable épopée, où l'on retrouve des thèmes d'actualité et qui se lit d'une traite. » (JEAN CLOTTES)"

La grande vie de Jean-Pierre MARTINET

La grande vie de Jean-Pierre MARTINET aux éditions de L’Arbre Vengeur, 9 euros.

Peut-on, en 2017, s’esclaffer encore de la sorte lorsque chaque jour nous incite à nous inquiéter un peu plus du monde comme il tourne ? 
Certes, Jean-Pierre Martinet n’est justement plus de ce monde, sa mort survenue dans le plus complet anonymat en 1993 nous questionne une fois encore sur le génie des vivants pour qui le succès n’adviendra jamais. Telle fut la destinée de Jean-Pierre Martinet qui 25 ans ou presque après sa disparition est une nouvelle fois célébré par les éditions bordelaises de L’Arbre Vengeur non dépourvues d’humour et de finesse littéraire.

La grande vie retrace le parcours du malheureux Adolphe Marlaud. Malheureux n’étant qu’un point de vue selon que l’on considère par exemple l’ineffable perte que représente pour un enfant la mort de ses parents. Adolphe, de cette double et tragique perte a choisi d’honorer celle du père dont il surveille la tombe depuis la fenêtre de son logis qui domine le cimetière Montparnasse. Ce père « héroïque » mort en 1953 plutôt que la mère disparue à Auschwitz certainement grâce à lui. 

Oui, Adolphe a choisi de vénérer ce père fonctionnaire modèle au lieu d’une mère qui le trompait sans vergogne et que le divorce de 1942 obligea a récupérer son nom « à consonance juive ». Mais Adolphe, ce « malheureux » subi en retour, sans que l’on sache vraiment qui de la poule ou de l’œuf a commencé de l’enquiquiner réellement, les avances frontales de sa concierge madame C., une poupée grotesque gardienne des lieux que l’on oblige, raconte t-il à la page 18 :

à traverser la cour pour aller chier. Ce qui lui arriver de plus en plus souvent, ces derniers temps. Elle avait la colique en permanence. Elle me demandait avec insistance si je ne connaissais pas un remède contre la chiasse. Non, je ne connaissais pas. Ce qu’elle supportait le plus mal, c’était de ne pas avoir des waters à elle, à son âge, après plus de vingt ans de bons et loyaux services au 47, rue Froidevaux. « Et en plus, mon petit Adolphe, des chiottes à la Turque! ».

"Pauvre petit Adolphe" bien en peine de se dépêtrer de madame C. alors qu’il a souvent des occasions en or qui se présentent à son travail. Quel travail ? Vous ne l’aviez pas deviné ? Tout près du cimetière, dans un magasin d’articles funéraires…

Tout le monde peut ne pas saisir l’humour de Jean-Pierre Martinet, sa drôlerie le rapproche d’un certain Pierre Desproges et La grande vie adapté et préfacé par Denis Lavant a reçu le Grand Prix de l’Humour Noir du Spectacle. Eric Dussert éclaire impeccablement dans sa postface les aléas de la vie et de l’œuvre de Jean-Pierre Martinet qui osa beaucoup et reçut peu. 
Pour preuve, cette rareté à propos du Bassin d’Arcachon écrite à la page 30.

Elle pleurait, l’endeuillée, elle pleurait, elle était toute moite, toute molle, elle fondait, et moi avec, égaré entre ses cuisses tièdes à l’odeur de poisson pourri, de varech, de parc à huîtres caressé par un vent chaud, du côté d’Andernos, quand le bassin d’Arcachon n’est plus qu’un paradis de vase, à marée basse, dans la grande lumière de midi.


Jean-Pierre Martinet était libournais.

L'ogre de Bordeaux

L'ogre de Bordeaux de France Quatromme et Julie Bulle, éditions Lilly Jeunesse, 12 euros
Jean est un petit garçon qui adore cuisiner mais ce qu'il préfère par-dessus tout c'est de faire de jolis et bons gâteaux. 
Seulement Jean est un perfectionniste et même si sa mère et ses amis ne cessent de dire que ces gâteaux sont parfaits, pour lui quelque chose manque, mais quoi? 
Son obsession est telle qu'il ne veut plus aller se coucher malgré les mises en garde de sa mère qui lui rappelle que le Gros Méchant Bordu rôde la nuit et ne fera qu'une bouchée de lui. Mais Jean n'a peur de rien et va même à sa rencontre avec l'idée de l'amadouer grâce à ses bonnes pâtisseries. Seulement Bordu n'est pas si facile que ça à approcher et il a décidé de ne se montrer que lorsque les gâteaux de Jean seront parfaits.... Rencontre impossible? Peut-être pas car il se pourrait que Bordu lui-même le mette sur la voie.

Un bel album pour les 5-6 ans qui, en plus de mettre l'eau à la bouche, 
a l'excellente idée de donner à la fin la fameuse recette de canelés bordelais avec pour seul gage de relire l'histoire si on ne réussit pas la recette du premier coup!