vendredi 7 octobre 2016

Coup de coeur spécial Lire en Poche GRADIGNAN 2016


Les coups de coeur des libraires

(Coup de cœur des libraires)

le de 10h45 à 11h20 - Café littéraire

Quatre libraires présents sur le salon présentent au public un de leurs ouvrages favoris parmi les ouvrages en poche parus dans l'année 2016 : François Boyer, de la Librairie générale d'Arcachon, présentera Les Batailles d'Hastings d'Eric Haviland (Le Livre de Poche). Jean-Pierre Ohl, de la librairie Georges, présentera Confiteor de Jaume Cabré (Babel). Olivier Pène, de la Machine à Lire, présentera Un bon million, de Nathanaël West (la Petite Vermillon). Marilyn Anquetil, de la librairie Mollat, présentera Enterré vivant d'Arnold Bennett (L'Arbre vengeur).

 


Les batailles d’Hastings d’Eric Haviland aux éditions du Livre de Poche, 5, 90 euros.

Pour mémoire, LA bataille d’Hastings (1066) assura le triomphe de Guillaume le Conquérant sur l’anglais Harold Godwinson, là-bas, sur lsonpropre terrain. 

Hastings, aujourd’hui encore, se situe dans l’East Sussex. D’ailleurs, un des plus  beaux passages du livre nous entraîne sur le lieu même du champ de bataille. Rody, le fiancé d’Eleanor, donne une petite leçon d’Histoire-Géographie à son amoureuse en lui faisant traverser le ruisseau boueux qui servit de frontière le temps de la bataille entre les assaillants normands et les archers anglais. 

Mais le livre d’Eric Haviland se déroule résolument dans l’univers  des jeunes filles du collège d’Abbey School qui fut bâti non loin du lieu de la bataille. Il s’ouvre sur la découverte du corps de Cynthia pendue dans la chambre qu’elle partageait avec Eleanor. Eric Haviland commence donc son roman par la plus définitive des décisions que peut prendre une jeune fille de dix-huit ans mal dans sa peau. Le drame secoue le collège dans son ensemble mais Eleanor subit plus que tout autre les tourments infligés par ce suicide. Comment faire pour vivre après cette vision d’horreur du corps suspendu de Cynthia ? 

L’immersion dans l’intimité du collège de jeunes filles commence. Eleanor reste le point central du roman, celle vers qui chacun finit par se tourner pour mieux en examiner l’état psychique qui reflète aussi celui de ses camarades.  Ce sont ces adolescentes si sensibles et si perverses, pourvues d’une alchimie émotionnelle déconcertante que l’auteur s’est mis en tête et avec talent de décrire. 


Eleanor et ses amies, se  lancent un défi qui rendra hommage à Cynthia le jour de son enterrement. Durant ses quelques jours de préparation, le spectre de Cynthia réapparait aux yeux d’Eleanor. C’est l’autre bataille d’Hastings, celle que doit mener Eleanor à un moment déterminant de sa vie.

Un album pour défendre la cause animale : Sauvage


Sauvage, par Katie Cotton et Stephen Walton, chez Gautier Languereau, 18€

Album ou documentaire ? Ce nouveau livre des éditions Gautier Languereau est bien à cheval entre ces deux domaines. Des textes poétiques, des dessins en pleine page, une brève histoire pour chacun des dix animaux présentés, que viennent compléter des pages documentaires situées en fin d'ouvrage.
Les illustrations proposées ici tranchent avec celles que nous avons l'habitude de trouver dans des documentaires animaliers. Stephen Walton nous offre ici des dessins au fusain d'une grande précision. On y découvre ainsi un lion, deux gorilles, trois girafes, quatre tigres, ou encore six loups d'Ethiopie, neuf aras... Le noir et blanc utilisé donne une image proche de la photographie, et sert à merveille le projet de l'album : sensibiliser les enfants, voire les familles, au sujet des espèces en danger. Le dossier final reprend les différents statuts de conservation (préoccupation mineure, espèce vulnérable, en danger...) ainsi que leurs principales causes. Pour compléter le sujet, les enfants se voient proposer une courte webographie avec les principaux sites à visiter pour en savoir plus sur les animaux sauvages et les menaces qui planent sur leur habitat naturel.
Preuve de leur investissement pour la cause animale, les auteurs reversent les droits issus de la vente de ce livre à la Born Free Foundation.
Nous vous laissons ici un aperçu de l'album, aperçu disponible sur la page Facebook des éditions Gautier Languereau.

Club de Lecture de la Bibliothèque d'Arcachon


Rentrée du club de lecture de la Bibliothèque –
Mardi 11 Octobre de 10h à 12h

Adhérents ou non à la Bibliothèque, tous les amateurs de livres sont invités à la réunion du club de lecture de la Bibliothèque d’Arcachon, animé par Jean-Claude Duqueyroix.
 Rentrée littéraire, coups de cœur, envies du moment, 
la discussion autour des livres sera engagée en toute convivialité.
Venez nombreux !

samedi 1 octobre 2016

Fermeture pour inventaire


La librairie sera fermée pour inventaire du lundi 3 au mercredi 5 octobre inclus.
Réouverture le jeudi 6 octobre à 9h00.
A bientôt!

SELECTION LE PRIX D'UNE VIE / LE PARISIEN MAGAZINE : L'indolente de Françoise CLOAREC

 L'indolente de Françoise CLOAREC aux éditions Stock, 20 euros.

L'indolente s'appelait Maria, enfin Marthe aux yeux de tous y compris ceux de son mari Pierre.  
L'indolente parce que Maria, enfin Marthe, fut le modèle exclusif (ou presque) de son mari Pierre qui peignit sans discontinuité (ou presque) tout au long de sa vie (1867-1947).
 L'indolente pour la raison qu'elle fut souvent peinte au bain et nue par son amoureux de mari qui sacrifia beaucoup pour elle (enfants qu'ils n'eurent pas et amis qui s'éloignèrent) mais obtint beaucoup en retour (renommée en tant que peintre et richesse due aux ventes de ses tableaux).

Oui car Pierre Bonnard puisqu'il s'agit de lui, est un peintre postimpressionniste ayant appartenu au groupe des Nabis et dont Françoise Cloarec entreprend de nous raconter la vie depuis sa rencontre avec Maria, enfin Marthe...
 Marthe ou Maria, décidons-nous! sauf que Françoise Cloarec ne nous aide pas. L'ambigüe personnalité de la muse du peintre servant de fil conducteur au livre, l'auteur reprend en biographe et en enquêtrice la vie du couple où, sans cesse, surgit le mystère de l'origine de cette femme. 

C'est à la mort de celle-ci (1942) que soudain les ennuis arrivent pour Pierre Bonnard, son survivant pour cinq ans. Un procès retentissant a lieu quant à la succession de Maria que nous savons désormais s'appeler Boursin et qui -piquée par on ne sait trop quelle mouche- à la sortie de son travail de fleuriste alors qu'elle disait avoir 16 ans (elle en avait 24!) annonça à ce monsieur (Bonnard) qui amoureusement déjà l'attendait, qu'elle se nommait Marthe de Méligny... Les Boursin reviennent ou plutôt les Bowers (leur descendants). 

Et ce pauvre Bonnart qui rédigea un faux testament au nom de sa défunte femme (pour arranger tout le monde) se retrouva aux premières loges d'une affaire qui fit jurisprudence. Lisez-donc :

"A l'issue d'années de rebondissements spectaculaires, l'art a gagné quelque chose d'important : les règles du régime matrimonial changent. Une jurisprudence élargit le droit moral de l'artiste. Il peut jusqu'au partage modifier sa création et même la supprimer."

Merci Marthe!

Surmonte tes peurs avec Marcel !

Marcel et le nuage, par Anthony BROWNE, aux éditions Kaléidoscope, 15€

Marcel est de retour pour une nouvelle aventure ! Cette fois, le voilà persécuté... par un nuage ! 
Alors qu'il va jouer au parc avec ses congénères, un (tout petit) nuage se glisse dans ses pas. Plus notre héros avance, et plus le nuage grossit, jusqu'à devenir gros et menaçant, lourd de pluie et d'orage. Marcel commence à prendre peur, le voilà qui frissonne, puis s'enferme chez lui. Comment se débarrasser de ce maudit nuage qui l'inquiète, voire l’oppresse ?

Cet album permet d'aborder le thème de la peur chez les enfants. En acceptant et en affrontant la sienne, Marcel sortira serein de sa mésaventure. 

Et n'oubliez pas, jusqu'à demain, dimanche 2 octobre, 
retrouvez-nous au Festival Thrillers à Gujan-Mestras sur le port de Larros ! 
Une sélection d'ouvrage autour du thriller vous y attend! 
Petits et grands sauront y trouver satisfaction ! 
Les derniers instants de calme avant l'ouverture, 
plongée imminente dans le monde de l'angoisse!

samedi 24 septembre 2016

SELECTION LE PRIX D'UNE VIE / LE PARISIEN MAGAZINE : Vera Kaplan de Laurent SAGALOVITSCH

Vera Kaplan de Laurent SAGALOVITSCH aux éditions Buchet Chastel, 13 euros.

Vera Kaplan n’existe pas, pas sous ce nom. Laurent Sagalovitsch s’est (librement) inspiré  de la vie de Stella Goldschlag. Cette précision est donnée sur la quatrième de couverture.

Le roman commence par le récit du petit-fils canadien de Vera Kaplan décrivant les tours et les détours qui l’ont amené à connaître l’existence de sa grand-mère. Cette introduction singulière et habile s’appuie sur une double révélation (la mort de la mère du narrateur qui s’acharna jusqu’au bout à ne jamais parler de Vera Kaplan) et un document (une lettre du notaire annonçant la mort de Vera Kaplan «une femme en tout point fascinante »).

Puis vient l’heure d’écouter Vera Kaplan au moment où déjà elle a trop vécu. C’est à sa fille qu’elle s’adresse dans une longue lettre en ignorant si elle lui parviendra un jour. Vera Kaplan justifie sa vie, son enfance, ses parents et l’obsession de la revoir un jour. Sa fille vit en Israël mais elle ne sait pas sous quel nom. 
Vera Kaplan s’y est  rendue. Elle a pris un avion et, sur place, elle s’est contentée d’errer dans le hall de l’aéroport puis elle est rentrée par le premier avion pour l’Allemagne, son pays.  

Incontestablement, Laurent Sagalovitsch s’est lancé un immense pari en écrivant le roman d’une femme sur qui l’opprobre est fatalement tombé lorsqu’on a jugé ceux qui commirent des crimes durant la deuxième guerre mondiale

Dans la deuxième partie du livre, Vera Kaplan est prisonnière des nazis. Ils la font impitoyablement chanter avec l’espoir de sauver la vie de ses parents. Elle saura bien plus tard qu’on l’a choisi pour sa beauté  et peut-être pour sa personnalité. Dans ce qui est devenu cette fois un journal intime Vera Kaplan écrit qu’elle n’a eu d’autre choix que de trahir les siens, ce qui signifie dénoncer des juifs de Berlin tout le temps que dura la guerre. C’est ainsi que Vera Kaplan s’est sauvée de la déportation.

Autant dire que la prose de Laurent Sagalovitsch chemine sur un terrain miné et qu’il n’est pas toujours simple de saisir le périlleux projet de réhabilitation que l’auteur entreprend au sujet d’une femme à ce point confondue par l’Histoire. 
Cette deuxième partie est une descente aux enfers qui incite insidieusement à comprendre ce qui à fait tenir Vera Kaplan dans cette insensée trahison. 

Un historien aurait-il été mieux placé pour évoquer ce supplément de tragédie dans l’histoire de l’extermination programmée des juifs par Hitler ? 

L’exercice littéraire, lui, sur un tel sujet suscite bien des débats et ce roman faisant partie des finalistes du prix auquel nous participons (ils ne sont plus que cinq), attisera sans aucun doute la délibération du jury. Nous y reviendrons.

Et si j'étais un autre que moi-même ?

Pile-Poil, par Laure Sirieix et Chiara Arsego, aux éditions Les P'tits Berets, 15€

Pile-Poil, un adorable petit chat, est assez souvent de mauvais poil et se plaint régulièrement : quel désastre d'avoir un chat dans la gorge après de si longues heures passées à se toiletter ! Et ce pelage qui ne brille toujours pas... Voilà que Pile-Poil est chat...grin !
Face à son miroir, il s'interroge : serai-je plus beau débarrassé de mes poils ? Hop, le voilà tout rasé ! Non, non, non, cela ne lui convient pas du tout. Et s'il devenait un chat...cal ? Mais quel horrible résultat ! Miroir, mon beau miroir, change moi vite en panda, ou bien non, en girafe, en serpent, ou encore en paon, voire en hérisson ! Et si j'étais un petit garçon ? 
Passant sous diverses formes animales, revêtant successivement écailles, plumes et nageoires, Pile-Poil doit se rendre à l'évidence : il reste bel et bien un chat !
Ce bel album traite de l'acceptation de soi, du regard que l'on porte sur soi et sur les autres de manière douce et amusante. Les textes sont riches en vocabulaire et jouent à merveille sur les sonorités. On y retrouve avec plaisir de nombreux jeux de mots, notamment autour du nom commun "chat". 
Bref, venez ronronner avec ce livre tout compte fait très chat...tisfaisant !

Programme Festival Thriller de Gujan-Mestras 1 et 2 octobre 2016



 
 
Jeudi 29 Septembre à la Médiathèque de Gujan-Mestras : 

20h : Ciné-concert / Fantomas (Louis Feuillade, 1913) avec Pascal Pistone au piano.
Vendredi 30 Septembre à la Médiathèque :

Interventions dans les écoles primaires de la ville des auteurs
 Jeanne Faivre D'Arcier - Jo Witek - Danielle Thiery 

17h à 20h: Ateliers d'écriture à la Médiathèque avec Alain Poirrier.

Vendredi 30 Septembre au cinéma Gérard Philipe : 
21h : Rendez-vous du cinéphile / Diamant Noir (Arthur Harari, 2016).
​Samedi 1er octobre sur le port de Larros de 10h à 20h : 
Délocalisation de la Médiathèque et ateliers de police scientifique (empreintes digitales, ADN, portrait robot, fausse monnaie, etc).
10h30 : Rendez-vous Coccilivres. Lecture théâtralisée "Histoires de ... Frousses et chocottes en série!"
12h : Inauguration et Apéro-concert avec le Conservatoire municipal de musique.
15h : Interrogatoire à la lanterne du Lycée Condorcet d'Arcachon "en quête de nouvelles policières" avec Ludovic Armoet (DIPJ Bordeaux DPT Etat-major), Christine Gorin (documentaliste) et Béatrice Robicquet (professeure de lettres) et leurs élèves, et Dominique Dayau  (policier, écrivain).
15h25 : Prix du polar Castéja présenté par Ludovic Armoet (DIPJ Bordeaux DPT Etat-major) et Dominique Dayau  (policier, écrivain).
15h30 : La Police Judiciaire de Bordeaux sera présente avec une scène de crime.
16h30 : Interrogatoire à la lanterne de Natacha Calestrémé.
16h40 : Interrogatoire à la lanterne de Daniel Ceppi.
16h50 : Interrogatoire à la lanterne d'Eric Corbeyran.
17h15 : Interrogatoire à la lanterne de François Darnaudet.
17h25 : Interrogatoire à la lanterne d'Elrich Dufau.
17h35 : Interrogatoire à la lanterne de Jeanne Faivre d'Arcier.
17h45 : Interrogatoire à la lanterne de Rafael Reig.
18h45 : Interrogatoire à la lanterne de Gilbert Gallerne.
18h55 : Interrogatoire à la lanterne de Michel Garrigue.
19h05 : Interrogatoire à la lanterne de Simone Gélin.
19h15 : Interrogatoire à la lanterne de Jo Witek.
​Soirée VIP du Samedi soir au Casino de Gujan-Mestras (restaurant le Régent).
Une soirée ouverte sur réservation au public. Les festivaliers souhaitant partager ce moment avec les auteurs devront s'inscrire directement auprès du restaurant.

Dimanche 2 octobre sur le Port de Larros de 14h à 18h :
Délocalisation de la Médiathèque et ateliers de police scientifique (empreintes digitales, ADN, portrait robot, fausse monnaie, etc).
14h : Sieste musicale suivie d'une restitution des ateliers d'écriture animés par Alain Poirrier au collège Chante Cigale.
15h00 : Interrogatoire à la lanterne de Bernard Khattou.
15h10 : Interrogatoire à la lanterne de Philippe Laguerre-Ward.
15h20 : Interrogatoire à la lanterne de Sandro Masin.
15h30 : Interrogatoire à la lanterne de Denis Michelis.
15h40 : Interrogatoire à la lanterne de Laurent Philipparie.
15h50 : Interrogatoire à la lanterne de Guy Renchenmann.
16h00 : Interrogatoire à la lanterne de Danielle Thiéry.
17h00 : Clôture du vote pour le prix des lecteurs du festival Thrillers à Gujan-Mestras.
17h00 : Lecture théâtralisée / Hercule Poirot en enfer (Agatha Christie) par l'association Lire et Délire(s)
17h45 : Annonce du Prix des lecteurs du festival Thrillers à Gujan-Mestras et remise du trophée par Madame le Sénateur-Maire au Lauréat.

Et pour en savoir plus sur tous les auteurs invités, suivez la piste: http://www.thrillersgujan.com/auteurs


samedi 17 septembre 2016

La vitrine se met à danser!

Dans la perspective du Festival Cadences 2016 (du 22 au 25 septembre) nous vous proposons une sélection de livres sur la danse dont deux témoignages de danseuse étoile Agnès Letestu, étoile retraitée de l'Opéra National de Paris et Misty Copeland, nouvellement nommée à l'American Ballet Théâtre.

 


Dans cette vitrine nous avons glissé les cahiers de Nijinsky et le roman autobiographique d'Isadora Duncan, ma vie ainsi que l'histoire dessinée de la vie passionnante de Joséphine Baker par Catel et Bocquet. Enfin, nous avons ajouté une histoire de la danse contemporaine de Philippe Noisette et un reportage sur le travail de Pina Baush par son dramaturge et comédien/danseur Raimund Hoghe et Ulli Weiss.
Sans oublier le très beau roman Catherine Certitude écrit par Patrick Modiano et dessiné par Sempé.
Précipitez-vous à la librairie pour découvrir ces merveilles et préparer ainsi votre entrée en scène pour Cadences dont voici le programme: Festival Cadences 2016 !