L'atelier des miracles de Valérie Tong Cuong, éditions Lattès, 17.00 euros
Millie, Monsieur Mike et Mariette sont maudits. Leur cas est franchement désespéré.
Millie, d’abord, saute par la fenêtre de son immeuble pour échapper aux flammes et atterrit sur le toit d’une voiture avant de répondre aux pompiers qu'elle ne se souvient plus de rien. Millie ment. Un étrange réflexe la pousse à répondre négativement aux questions. Millie va refaire sa vie et trouve pratique pour cela de s’appeler Zelda. On va l’aider.
Monsieur Mike, lui, avec sa stature qui en impose, ne risque pas qu’on lui pique sa place sur les marches de l'immeuble. Il n’a pas à se battre non plus avec les autres prétendants qui lorgnent comme lui sur les articles périmés que jette le supermarché. Monsieur Mike vit dans la rue, ça lui convient. Avec son espérance de vie de quarante huit ans il tombe dans une embuscade orchestrée par son copain le Farfadet. Il échoue à l’hôpital. On va l’aider.
Mariette, enfin, ne parvient plus à tenir sa classe par la faute d’un élève et de sa bande qui lui pourrissent la vie. Elle sait que personne ne comprend son désarroi, surtout pas son mari, un homme politique de plus en plus ambitieux. Le jour de trop advient quand l’élève prend une gifle qui l’envoie valser dans les escaliers. On ordonne alors à Mariette d’aller prendre du repos.
Voilà donc ces trois-là, mal en point. Mais sur leur route se trouve Monsieur Jean, l'infatigable prédicateur de la reconstruction de soi. Sa petite entreprise, qui se nomme l’atelier, prétend faire des miracles. Millie/Zelda, Monsieur Mike et Mariette entonnent le chant des miraculés avec l’intime conviction de tout devoir à Monsieur Jean.
C’est dans cette courbe du roman que se détecte le point saillant qui par un calcul millimétré emballe la vie de ces trois-là et débouche sur une vérité que Valérie Tong Cuong retient avec zèle jusqu’à la fin.
Bravo l’artiste sommes-nous tentés de dire même si l’on voit bien toute la sueur qui a coulée pour obtenir ce résultat.
Millie, d’abord, saute par la fenêtre de son immeuble pour échapper aux flammes et atterrit sur le toit d’une voiture avant de répondre aux pompiers qu'elle ne se souvient plus de rien. Millie ment. Un étrange réflexe la pousse à répondre négativement aux questions. Millie va refaire sa vie et trouve pratique pour cela de s’appeler Zelda. On va l’aider.
Monsieur Mike, lui, avec sa stature qui en impose, ne risque pas qu’on lui pique sa place sur les marches de l'immeuble. Il n’a pas à se battre non plus avec les autres prétendants qui lorgnent comme lui sur les articles périmés que jette le supermarché. Monsieur Mike vit dans la rue, ça lui convient. Avec son espérance de vie de quarante huit ans il tombe dans une embuscade orchestrée par son copain le Farfadet. Il échoue à l’hôpital. On va l’aider.
Mariette, enfin, ne parvient plus à tenir sa classe par la faute d’un élève et de sa bande qui lui pourrissent la vie. Elle sait que personne ne comprend son désarroi, surtout pas son mari, un homme politique de plus en plus ambitieux. Le jour de trop advient quand l’élève prend une gifle qui l’envoie valser dans les escaliers. On ordonne alors à Mariette d’aller prendre du repos.
Voilà donc ces trois-là, mal en point. Mais sur leur route se trouve Monsieur Jean, l'infatigable prédicateur de la reconstruction de soi. Sa petite entreprise, qui se nomme l’atelier, prétend faire des miracles. Millie/Zelda, Monsieur Mike et Mariette entonnent le chant des miraculés avec l’intime conviction de tout devoir à Monsieur Jean.
C’est dans cette courbe du roman que se détecte le point saillant qui par un calcul millimétré emballe la vie de ces trois-là et débouche sur une vérité que Valérie Tong Cuong retient avec zèle jusqu’à la fin.
Bravo l’artiste sommes-nous tentés de dire même si l’on voit bien toute la sueur qui a coulée pour obtenir ce résultat.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire