Première balade: Grégoire Delacourt
La première chose qu'on regarde de Grégoire Delacourt, Lattes, 17 euros
Allez, n’y allons pas par quatre chemins, le titre du dernier livre de Grégoire Delacourt est justifié dès la première ligne de la première page du roman. L’auteur n’y reviendra plus, ou plutôt le lecteur, car sitôt dévoilé ce questionnement existentiel, on n’y pense plus, c’est comme l’effet d’une pub avec un slogan. Cela tombe bien, Grégoire Delacourt est un publiciste et qu’il veuille ou pas s’en démarquer (notez l’astuce), ses écrits l’attestent. Des phrases courtes et une idée : Le sosie parfait de Scarlett Johansson débarque dans un bled perdu du nord de la France et frappe chez un sosie « en mieux » de Ryan Gosling. Si vous n’êtes pas au fait de la Hype Hollywoodienne, tapez ces noms sur Google et vous obtiendrez leur image. Donc Scarlett J. chez Ryan G. qui sont, dans la vraie vie, modèle chez Pronuptia et mécanicien dans un garage.
Voilà l’idée, des anonymes, donc vous et moi, peuvent être eux aussi très beaux. Trop pour être vrai dirait-on. Grégoire Delacourt avec son style incisif a une multitude de formules prêtes à l’emploi. On aimerait le voir dans un one-man-show car cet homme est bien de son temps. Sa culture tangue dans tous les sens et le cinéma est omniprésent, tout comme la musique et la littérature qui font de sauvages apparitions telle l'oeuvre du poète Jean Follain qui semble toujours ouverte sur la table.
Dans La première chose que l’on regarde (chez une femme évidemment), l’amour sera bien sûr au rendez-vous. « On va s’aimer » dit Gilbert Montagné, et Scarlett qui s’appelle Jeanine et Ryan qui s’appelle Arthur, vont nous faire le grand numéro des sentiments éternels avec une subtile touche de modernité.
Grégoire Delacourt nous décrit ainsi l’amour avec un grand A dans cette fresque sociale destinée avant tout aux personnes susceptibles de saisir l’ironie et l’humour si référencé de l’auteur.
Voilà l’idée, des anonymes, donc vous et moi, peuvent être eux aussi très beaux. Trop pour être vrai dirait-on. Grégoire Delacourt avec son style incisif a une multitude de formules prêtes à l’emploi. On aimerait le voir dans un one-man-show car cet homme est bien de son temps. Sa culture tangue dans tous les sens et le cinéma est omniprésent, tout comme la musique et la littérature qui font de sauvages apparitions telle l'oeuvre du poète Jean Follain qui semble toujours ouverte sur la table.
Dans La première chose que l’on regarde (chez une femme évidemment), l’amour sera bien sûr au rendez-vous. « On va s’aimer » dit Gilbert Montagné, et Scarlett qui s’appelle Jeanine et Ryan qui s’appelle Arthur, vont nous faire le grand numéro des sentiments éternels avec une subtile touche de modernité.
Grégoire Delacourt nous décrit ainsi l’amour avec un grand A dans cette fresque sociale destinée avant tout aux personnes susceptibles de saisir l’ironie et l’humour si référencé de l’auteur.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire