Une fille qui danse de Julian Barnes, éditions Mercure de France, 19 euros.
Roman en trois parties dont nous ne connaissons que la première et la dernière. Tout comme l'auteur nous nous interrogeons sur la deuxième qui est volontairement le coeur de cette dernière (vous suivez?).
Il a aimé une jeune femme lorsqu'il était étudiant qui l'a quitté pour un autre. On le retrouve quand il en a 60 et apprend que cet "autre" s'est suicidé peu après, alors qu'il avait eu ce que lui n'avait pu conserver. Que s'est-il passé durant ce laps de temps, cette éternité?
Cela pourrait ressembler à une pelote de laine que l'on déroule mais c'est bien plus qu'une énigme, beaucoup plus et l'essentiel n'est pas là. Ce sont les erreurs, les tropismes que finalement l'auteur répète en revoyant cette femme. L'écriture est plus que brillante, et l'on tient sans doute l'un des très très grand roman de cette année, très difficile à décrire. Ce n'est pas l'histoire qui compte mais les doutes du personnage et cette façon de dire qu'il ne comprendra jamais au bon moment.
Un des plus grands romans de J. Barnes. Court, d'une apparente facilité et pourtant virtuose.
Monsieur Roudoudou
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