Ce roman autobiographique, qu'il ne faut pas confondre avec l'autofiction, est écrit dans la plus grande tradition d'un genre inépuisable. Il serait toutefois merveilleux que Jean-Paul Godard, protagoniste principal de ces deux années (1966-1967) ait écrit de son côté cette mémorable histoire d'amour née à partir d'un film (Au hasard Balthazar de Robert Bresson).
Anne Wiazemsky, pour sa part, nous en fournit tout le romanesque avec la fraîcheur retrouvée de ses 19 ans. Des extraits de son journal intime sont par ailleurs retranscrits au moment où la magie féerique de sa rencontre avec le cinéaste semble s'épuiser. Un petit miracle subsiste néanmoins tout au long de ce récit, une sorte d'émerveillement débarrassé de toute nostalgie avec une approbation absolue aux événements qui sont survenus lors de l'accélération soudaine de la vie de cette jeune femme certes pas tout à fait comme les autres mais qu'Anne Wiazemsky s'est arrangée pour en faire une personne aux idées, vues d'aujourd'hui, très conventionnelles.
Pour quelqu'un qui a donc cotoyé Godard et tout le gratin de la Nouvelle Vague, qui a suivi les leçons particulières du philosophe Francis Jeanson, qui aura l'opportunité de rencontrer (être draguée par ?) Daniel Cohn-Bendit, on peut raisonnablement être déçu de ne point voir emerger quelques idées disons pertinentes chez cette agréable personne que l'amour a rendu semble t-il aveugle, à moins qu'il soit légitime de conserver son droit de réserve pour qui fut d'abord la petite fille de François Mauriac ayant vécu chez ce dernier qui fut aussi son tuteur...
Anne Wiazemsky, pour sa part, nous en fournit tout le romanesque avec la fraîcheur retrouvée de ses 19 ans. Des extraits de son journal intime sont par ailleurs retranscrits au moment où la magie féerique de sa rencontre avec le cinéaste semble s'épuiser. Un petit miracle subsiste néanmoins tout au long de ce récit, une sorte d'émerveillement débarrassé de toute nostalgie avec une approbation absolue aux événements qui sont survenus lors de l'accélération soudaine de la vie de cette jeune femme certes pas tout à fait comme les autres mais qu'Anne Wiazemsky s'est arrangée pour en faire une personne aux idées, vues d'aujourd'hui, très conventionnelles.
Pour quelqu'un qui a donc cotoyé Godard et tout le gratin de la Nouvelle Vague, qui a suivi les leçons particulières du philosophe Francis Jeanson, qui aura l'opportunité de rencontrer (être draguée par ?) Daniel Cohn-Bendit, on peut raisonnablement être déçu de ne point voir emerger quelques idées disons pertinentes chez cette agréable personne que l'amour a rendu semble t-il aveugle, à moins qu'il soit légitime de conserver son droit de réserve pour qui fut d'abord la petite fille de François Mauriac ayant vécu chez ce dernier qui fut aussi son tuteur...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire