La vie de Janis Joplin appartient à la légende de la musique pop américaine en raison de l'incroyable coïncidence qui fit la perte des trois J, Jimi (Hendrix), Janis (Joplin) et Jim (Morrison), trois icônes disparues en moins d'un an à l'âge de 27 ans entre 1970 et 1971...
La Bande Dessinée Love me please présente la vie de cette star à la carrière brutalement interrompue par son addiction à l'héroïne. Le portrait dessiné ne cache rien des excès de la jeune femme sans en faire pour autant une fixation. La jeune fille texane se révéla très vite en bute aux mœurs de la société américaine. Elle rencontra son destin par le chant et l'engouement rencontré par toute une frange de la jeunesse américaine, précisément de San Francisco, pour le mouvement hippie.
Toute la force de cette histoire tient aux personnages influents qui ont croisé la route de Janis, ceux qui l'ont aidée dans sa carrière ou qui l'ont détournée. Les faits sont narrés avec précision par la voix de sa mère qui reconstitue son parcours avec une grande compassion alors que les rapports entre la mère et sa fille semblent toujours avoir été tendus. Mais la mort de Janis déclenche dans ce récit un réel et fort sentiment de regret et de gâchis. Janis avait une voix unique et fascinante que le livre ne peut évidemment faire entendre mais il exhorte le lecteur à se ruer vers les divers enregistrements qu'elle effectua avec son groupe Big brother and the holder company ou bien le Kozmic blues band.
Une pléiade d'artistes reconnut immédiatement Janis Joplin comme étant des leurs et peut-être comme la plus grande d'entre eux. L'hommage qui lui est ici rendu est à la hauteur tout en étant instructif sur sa carrière, sa personnalité et son talent. Sa vie, hélas, apparaissant comme bien trop courte et, en grande partie, misérable.
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