Serial piqueur de Dominique DAYAU aux éditions Elytis, 13,70 euros.
Voilà donc notre homme (déjà évoqué mais plus bas!) dont nous garderons autant que se peut le secret de sa fonction au sein de la police judiciaire dont il est commandant (d'ailleurs nous ne savons rien).
Au commencement de Serial piqueur, on se réjouit puis on s'inquiète tant la crainte de suivre un cours particulièrement avancé d'entomologie nous accapare. On perçoit l'évidente jouissance de l'auteur à nous instruire des activités plus ou moins visibles des insectes auprès des corps surtout lorsque ceux-là sont morts de façon non naturelles.
Mais la science, quand bien même elle s'active autour des cadavres, garde toujours un côté propre sur elle voire sûre d'elle qui s'avère tout compte fait rassurant.
Ces hommes qui dissertent sur le rôle des mouches à l'intérieur d'un périmètre consacré aux scènes de crime sont effectivement des puits de science. Les surprendre réclame une surenchère bien spéciale de la part des assassins et, sur ce sujet, Dominique Dayau va se montrer parfaitement à la hauteur.
En résumé, nous disposons d'un corps, d'abord, qu'il faut identifier, d'une paire de bridgeurs dont les performances peuvent être comparer à une épopée footballistique, d'autres ensuite corps qui vont fournir d'après l'indice nommée "Sehkmet", une relation en prise directe avec le premier, enfin, d'une immersion dans les coulisses de la police scientifique. Tout cela est écrit dans une langue maîtrisée, drôle et juste. On vous passera les rebondissements qui mèneront à la résolution puis au procès de cette étrange affaire mais on n'oubliera pas de vous recommander la lecture de Dominique Dayau qui est, en tout point, enthousiasmant.
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