mardi 31 juillet 2018

Prochaines dédicaces à ne pas manquer !

VENDREDI 3 AOÛT DE 11H à 13H 

Hortense DUFOUR
 

"Tout commence dans un hameau au cœur des marais charentais au sein d’une famille d’agriculteurs aisés. La naissance tardive du benjamin, Michel, d’une beauté d’archange, va briser l’apparente harmonie des choses, des lieux, des êtres…
Loin, loin du hameau.
Loin.
Là où il naîtrait à part entière.

Cet enfant si beau, si singulier, a semé le trouble dans cette famille de propriétaires terriens. Le malheur d’être né trop tard.... Pendant son enfance, Michel, baptisé « Bel Ange » par Tante Didine, ne connaîtra l’affection, la douceur, la poésie des choses qu’auprès d’elle ;  et le bonheur à l’ombre d’un acacia où il s’adonne à sa passion du dessin. Plus tard, il rompt avec le hameau pour suivre ses études près de La Rochelle. Un « nouveau monde ». Là, il habite chez Rose, une vieille dame adorable, éprouvée par la vie, malmenée  par son entourage. Comme Didine…  Alors Bel Ange, par son esprit rebelle, son inclination pour les plus fragiles, son insolente jeunesse, va bousculer l’ordre des choses. Et faire souffler un vent de liberté dans l’existence de celle qui est devenue sa protégée…."



SAMEDI 4 AOÛT DE 11H à 13H

 Alexandra ROSSI 


"Paris, 1800. Le regard du Premier Consul Napoléon Bonaparte est rivé vers les rivages de la Grande-Bretagne. Un engin révolutionnaire, capable de couler les navires en les attaquant depuis les profondeurs sous-marines, pourrait lui donner l'avantage face à ce rival de toujours. Quand Robert Fulton, inventeur américain, lui propose de fabriquer une telle machine, Bonaparte prétend ne guère y croire. En réalité, il a décidé d'en confier la réalisation à un jeune savant de retour de l'expédition d'Egypte, Maximin Desruries. Il estime qu'il est le seul à posséder le génie inventif qui lui permettra de surpasser la technologie de son temps. Tiraillé entre les puissances qui veulent s'emparer de son invention, du Caire à Paris, de Washington à Tripoli, Maximin pourra compter sur l'aide de l'ancien pirate barbaresque Altan et de la perspicace Marie-Aimée pour faire face aux espions et aux jalousies, et enfin se réconcilier avec un passé qui le hante."

 


 





Le noble art de la brouille de Matthias Debureaux

Le noble art de la brouille de Matthias Debureaux aux éditions Allary, 10 euros.

Si vous êtes dans une période de remise en question concernant vos relations amicales, ou si vous avez simplement envie d’un petit livre divertissant, Le noble art de la brouille tombe à pic !
Comment se brouiller avec ses amis sans avoir peur des représailles ? Comment enfin mettre un terme à des relations amicales sans fondement, ou qui s’essoufflent ? Matthias Debureaux fait l’inventaire de toutes les natures d'amitié qui peuvent exister entre deux personnes, et nous donne des exemples délicieux de brouilles mémorables puisées dans l’Histoire, la littérature, la musique ou encore le cinéma. Ainsi vous apprendrez à mettre un terme à une amitié à la "Gide et Louÿs", les deux écrivains qui au terme d’une promenade ont pris simplement deux chemins opposés, prenant ce désir de direction contraires comme un symbole de la fin de leur fraternité. Mais cette douce rupture ne marche pas pour tout le monde… les manières brutales existent aussi : si vous voulez amener l’art de la brouille à son paroxysme, il est conseillé de monter un groupe de rock, parfait moyen de se déchirer et d'entretenir la rancœur en lançant une carrière solo. De même, une lettre de rupture, bien ficelée et finissant par une formule à la Victor Hugo qui s’est adressé à Sainte-Beuve de cette façon :  « adieu donc mon ami. Enterrons de notre coté en silence ce qui était déjà mort en vous et ce que votre lettre tue en moi. »
Ou comme Marguerite Yourcenar à Jean Chalon « croyez en mes sentiments changés ».

Vous l’aurez compris, on se régale de ces exemples de brouilles fameuses, parfait pour nous divertir sur la plage. Truffé d’anecdotes passionnantes, ce petit livre est un excellent cadeau à faire à ses amis…qui ont le sens de l’ humour bien sûr !

Les ignorants, récit d’une initiation croisée d’Etienne DAVODEAU

Les ignorants, récit d’une initiation croisée d’Etienne DAVODEAU aux éditions Futuropolis

Richard Leroy, vigneron d’Anjou, barbu l’hiver, rasé l’été, buvant beaucoup d’eau au restaurant si nécessaire, consent à laisser son ami, Etienne Davodeau auteur de bandes dessinées, travailler avec lui, dans ses vignes une année entière. 
En contre partie, si l’on peut exprimer la chose ainsi, Etienne Davodeau consacrera un album de bandes dessinées sur l’activité du bonhomme et s’appliquera à lui montrer quelques facettes de son travail et ce qui s’y rattache, y compris le prêt d’albums d’auteurs phares de bandes dessinées, mais encore l’invitera à le suivre lors d’un déplacement chez son imprimeur, son éditeur et dans les salons de bandes dessinées comme celui de Saint-Malo et de Bastia.

Le projet, aussi équitable soit-il dans son énoncé, penche irrémédiablement, à sa lecture, vers le monde du vin. Richard Leroy occupe le premier rôle de par son caractère bouillonnant et sa démarche professionnelle aux antipodes de ce qui se fait dans la plupart des exploitations viticoles. Richard est un chercheur. Nous comprenons qu’il s’inscrit dans une démarche biodynamique dans l’élaboration de son vin: la terre d’abord, la nature directrice des choses, et un soin très manuel, très humain, dans l’entretien de la vigne. 
Hiver, printemps, été, automne, le dialogue des saisons est maintenu bien qu’entrecoupé de quelques sessions dans le monde de la bande dessinée. Le soir, Richard lit, s’ennuie fermement ou ne comprend pas toujours la démarche de certains auteurs mais perçoit aussi la beauté et la force de certaines histoires. 
Chaque déplacement est aussi une occasion pour de plus ou moins fortuites dégustations.

Au final, le métier de vigneron inspire le sentiment d’une tâche infinie et incertaine que quelques passionnés maintiennent dans une recherche authentique qui les distingue d’une pratique généralement industrielle et déshumanisée. 

Etienne Davodeau ne nous met pas en position de jugement. Son expérience suffit cependant à comprendre l’importance de Richard Leroy et ceux qui l’accompagnent. La leçon est claire, les petites exploitations, si elles ne sont pas forcément l’avenir, détiennent une vérité dans le rapport à la nature que rien d’autre ne peut remplacer. A la fin des Ignorants, il n’est plus possible de l’ignorer.  


On commence demain à être solidaires!

Les éditions Rue du Monde lancent cet été une opération intitulée "L'été des bouquins solidaires". En achetant un livre parmi une sélection de cinq titres, vous aidez à en offrir un à 5000 enfants "oubliés des vacances".
Cette belle initiative permet aux libraires que nous sommes de vous parler de deux des quatre titres qui donnent la part belle à la nature et l'environnement.





Le premier par l'excellent auteur Eric Battut, met en scène un vétérinaire qui rend visite aux animaux du zoo. Ces derniers sont tristes, abattus et malades. En mal de leur pays, ils se plaignent au médecin. Celui-ci a beau passer en revue tous les traitements et cures possibles, gélules, massages, toujours est-il que lion, ours, girafe se lamentent sans relâche.
Le vétérinaire va alors avoir une idée, une riche idée! Une idée qui peut, à elle tout seule, changer les mentalités et la vie de ces animaux...
Une fois de plus, Eric Battut nous transporte dans son univers audacieux, aux couleurs vives et au projet ambitieux et nécessaire.




Le second album est une mini encyclopédie des insectes, ceux que nous voyons tous les jours, et si nombreux cet été! Pour les apprivoiser ou seulement les observer, cet ouvrage donnent les clés aux plus jeunes pour être incollables sur les p'tites bêtes!


Into the wild


Into the wild de John Krakauer aux éditions 10-18, 7.50euros

Article rédigé par Joséphine Calas

Note: 8,5/10


Résumé: L’histoire d’un homme, Christopher Johnson McCandless, qui disparaît un été, pour être retrouvé deux ans plus tard, son corps décomposé, dans un bus abandonné dans la forêt en Alaska. L’auteur du livre, qui est journaliste, écrit alors un court article pour le journal. Toutefois subjugué par cette histoire il décide de retracer le chemin du protagoniste. Il finit alors par écrire ce livre, dans lequel il raconte son parcours impressionnant tout en faisant des liens avec d’autres personnages similaires, son histoire personnelle et certains héros de romans.
Opinion personnelle: Ce livre est absolument subjuguant. Il nous fait réfléchir sur notre train de vie, tout en réalisant que ce qu’on pense d’une personne peut être faussé par la façon dont une autre personne parle d’elle. En lisant ce livre je suis passée de impressionnée par l’idéalisme de Christopher, à surprise par certains de ses actes qui paraissent stupides ou irréfléchis, puis à ressentir de la pitié envers son sort. C’est écrit en quelque sorte comme un journal de voyage, mais ça n’est pas écrit chronologiquement (c’est tout de même compréhensible). Enfin, grâce aux citations en début de chapitre, on trouve d’autres livres qui pourraient nous intéresser (même si la plupart sont des classiques).
Citation: “I was surprised, as always, at how easy the act of leaving was, and how good it felt. The world was suddenly rich with possibility.” - J’étais surpris, comme toujours, à quel point l’acte de partir était facile, et combien ça faisait du bien. Le monde était soudainement devenu plein d’opportunités.

Joséphine

vendredi 20 juillet 2018

IL arrive....!

Il est toujours aussi beau, IL est toujours aussi rouge, 
Il ravira toujours autant un large public pour un moment festif de rencontres et d'échanges,
nous qui avons été à ses côtés depuis la première année,
nous sommes très heureux de vous annoncer la venue du
CAMION QUI LIVRE des éditions du LIVRE DE POCHE
Et pour fêter dignement son 5ème anniversaire,
voici le programme que nous vous avons concocté
avec la présence de Laure Manel, Nicolas Robin et Bernard Werber !


Prochaines dédicaces à ne pas manquer !

SAMEDI  21 JUILLET de 11h00 à 13h00 et de 15h00 à 18h00

Jeanne FAIVRE D'ARCIER



"Plusieurs SDF qui dormaient près du pont de Pierre se sont noyés dans la Garonne ces derniers jours. Ces nouvelles bouleversent la jeune Cornélia, qui s'est toujours demandée si sa mère, disparue une dizaine d'années plus tôt, n'a pas connu le même sort. En essayant d'en savoir plus, Cornélia et son frère Nicolas sympathisent avec Romain, seize ans, qui survit tant bien que mal en vendant ses croquis et ses portraits dans la rue. Lorsque le garçon disparaît à son tour, l'enquête de Cornélia et Nicolas les mène bien plus loin qu'ils l'avaient imaginé... au-delà même de la réalité.   
· Un roman riche en rebondissements qui répond à tous les codes du polar, le côté historique en plus · Un twist surnaturel pour les jeunes fans de paranormal · Des héros au grand cœur, prêts à aider leur prochain malgré les préjugés · Une aventure qui ne laissera pas indifférent"

LUNDI 23 JUILLET de 11h00 à 13h00

Catherine FAYE


"Décembre 2001. Lucien, onze ans, vient d'arriver à Buenos Aires avec sa mère. Dans une librairie, il est captivé par de mystérieuses petites boîtes jaunes. Dedans, de minuscules poupées. Selon une légende, si on leur confie ses soucis avant de s'endormir, le lendemain, ils se sont envolés. Le temps qu'il choisisse son attrape-souci, c'est sa mère qui s'est envolée. Disparue. Lucien part à sa recherche. Se perd. Au fil de ses errances, il fait des rencontres singulières. Cartonniers, prostituées, gamins des rues avec qui il se lie, un temps. Et grâce à qui, envers et contre tout, il se construit, apprend à grandir. Autrement. Rebaptisé Lucio par ses compagnons de route, cet enfant rêveur et déterminé incarne ce possible porte-bonheur que chacun a en soi."

Fugue romaine d’Edith DE LA HERONNIERE

Fugue romaine d’Edith DE LA HERONNIERE aux éditions Desclée de Brouwer, 17 euros.


Ce livre est la démonstration du comment, en moins de deux cent pages, traverser l’histoire de la ville éternelle, Rome ! 
Ce pari risqué est soutenu par une expérience personnelle riche en rencontres, en séjours prolongés initiés dans les années quatre-vingt et par une curiosité qui logiquement débouche sur une connaissance érudite de la ville. 

Edith de la Héronnière par son écriture qui dégage une forme décontractée, très italienne, dissimule sa connaissance profonde de Rome. Ainsi procède-t-elle par un télescopage régulier du présent avec le passé.

L’histoire de l’antiquité avec sa cohorte de personnages qui résonnent puissamment en chacun de nous, fait apparaître Néron, César, Trajan, les empereurs, Cicéron, Tite-Live, Martial, les penseurs, historiens et poètes. Ils surgissent pêle-mêle et garnissent le propos de Fugue romaine, ressuscités au détour d’une histoire bien particulière et conservés dans la mémoire des lieux. Le plus frappant des exemples est celui de la Maison dorée, Domus aurea, retrouvée lors d’un percement pour le futur métro. L’immense palais voulu par Néron a surgi après les assauts d’un bulldozer et ses peintures, de retour à l’air libre, ont disparu sous les yeux ébahis et catastrophés des archéologues. 

Rome, ville d’art à l’extrême, est renforcée par la présence du Vatican que sert trois fois par jour le tintement  des cloches de centaines d’églises parsemées dans la ville. 
Autres témoins de leur passage romain, Stendhal, Chateaubriand, Goethe, Zola, Yourcenar sont des repères qui ont jugé les beautés parfois irritantes de Rome. Mais c’est avec les Italiens que l’auteure converse le mieux. Ils l’aident à sortir des sentiers battus et l’emmènent vers des territoires préservés ou cachés. Ainsi peut-elle voir de l’autre côté des murs des villas silencieuses de l’Aventin, parcourir en paix le jardin botanique ou bénéficier d’une visite exclusive  de la fresque du Jugement dernier de Cavallini en l’église Santa Cecilia du Trastevere. 

A Martial, au Tasse, à Fellini à Cristina Campo, à Giordano Bruno à Carlo Levi et à bien d'autres encore, Edith de la Héronnière garde une place précieuse dans son livre. Ils sont présents aux côtés d'autres romains plus anonymes, de leurs insultes faciles et de leurs vespas.


Le charme de ce livre tient à ce vaste emprunt aux diverses facettes de Rome et, comme le début de cet article l’annonçait, il fallait une connaissance réelle de la ville alliée à celle plus instruite des arts littéraires, musicaux, picturaux et architecturaux pour réaliser cette œuvre touchante car personnelle et qui déploie dans la simplicité un immense savoir.

Congo 1905 le rapport Brazza


Congo 1905, le rapport Brazza de Tristan Thil et Vincent Bailly, éditions Futuropolis, 20 euros

En 1905, suite à la révélation d’exactions opérées par des administrateurs coloniaux au Congo, une commission française est envoyée là-bas pour enquêter sur ces méthodes. A sa tête un homme sage et honnête, Pierre Savorgnan de Brazza (fondateur de Brazzaville). Explorateur, il est chargé de lever le voile sur l’affaire « Gaud et Toqué », en prenant soin de ne pas mettre à mal la mission et la présence française au Congo.
Brazza est donc soumis aux tensions du pouvoir français, mais n’y cède pas. Il fait ses propres entretiens comme il l’entend, prend le temps d’observer et de réfléchir sur les méthodes douteuses qui s’avèrent, au fil de ses observations, contre toute éthique et inacceptables : les travailleurs dans les plantations de caoutchouc sont forcés et menacés, leur famille étant retenue en otage comme gage de leur efficacité.
Face à ce constat, Brazza rédige un rapport qui fait état de ces quatre mois pendant lesquels sa santé se sera dégradée à mesure de la découverte de ces abus. Il y laissera d’ailleurs sa vie quelques temps plus tard.
Le rapport est enfoui par la France, et finalement découvert en 2004 par l’historienne Catherine Coquery-Vidrovitch (à l’origine de nombreux travaux et ouvrages sur l’Afrique). Cette bande dessinée met en lumière la longue histoire de ce texte, et interroge une nouvelle fois la question de la Françafrique, avec intensité, et ce grâce à un dessin et un trait captivants.

Everything, Everything


Titre: Everything, Everything
Auteur: Nicola Yoon
Note: 7,5/10
Type de livre: Roman d’amour

Résumé: L’histoire d’une fille ayant une maladie rare lui interdisant de sortir hors de sa maison. Toute sa vie, elle a vécu avec sa mère médecin, et les seuls contacts qu’elle a eus au monde extérieur sont son infirmière Carla, qui vient la voir tous les jours, ainsi que son professeur d’architecture qui vient la voir en de rares occasions. Elle ne veut pas ce qu’elle ne peut avoir” jusqu’au jour où Olly déménage dans la maison en face de chez elle et que son monde soit bouleversé.
Opinion personnelle: Ce livre est facile à lire tout en donnant certaines informations médicales assez précises. Je ne suis pas médecin donc je ne peux pas dire si ce sont des informations relevantes ou non, mais elles me paraissent cohérentes et sont croyables dans ce livre. Je pense que le fait que l’histoire soit basée sur un amour quasi impossible est ce qui le rend si intéressant au début, mais que plus tard dans l’histoire on devient vraiment attaché à la narratrice (qui est aussi le personnage principale) et à son histoire. La fin pourrait être devinée car il y a certains indices, mais personnellement je ne les ai remarqués que la seconde fois que j’ai lu le livre. C’est un bon livre, rapide à lire, et pas trop gros ce qui le rend facile à prendre pour la plage, le train ou l’avion.
Citation: “Just because it’s the first time doesn’t make it less real, does it? Even the universe has a beginning”- juste parce que c’est la première fois ne le rends pas moins réel, n’est ce pas? Même l’univers a un commencement.

Joséphine

vendredi 13 juillet 2018

Prochaines dédicaces à ne pas manquer !

Mardi 17 Juillet de 11h00 à 13h00

GILBERT GALLERNE
lauréat du Prix du Quai des Orfèvres 2010
viendra pour son dernier polar paru cette année
"Quand le commissaire Lionel Jonzac se rend sur une scène de crime dans les catacombes, on ne peut pas dire qu'il soit dans les meilleures conditions. L'interpellation du Serbe a été un véritable fiasco... La victime, une jeune fille qui git à ses pieds, est salement mutilée. Quand en plus il reconnaît sa nièce, Jonzac n'a qu'un avant-goût de l'enfer qui l'attend..."

Vendredi 20 Juillet de 11h00 à 13h00 

FRANÇOIS FERBOS 
ancien policier d'investigation


"Un roman dont l’histoire se déroule sur le bassin d’Arcachon et où le commissaire Laffargue, en vacances, se retrouve malgré lui à résoudre des enquêtes de morts suspectes, entre deux parties de pêche… Un premier opus de la collection SO noir dont le ton, volontairement humoristique, donne également à voir certains enjeux des développements actuels et passés du Bassin d’Arcachon."

Revue Reliefs n°7


Reliefs n°7 "Rivages", Reliefs éditions, 19 euros

Les vacances sont le bon moment de changer de lectures, de points de vue, de multiplier les expériences de styles et de supports. Si vous êtes curieux, que vous aimez la science, la découverte et surtout la littérature, plongez dans le numéro 7 de l’excellente revue Reliefs consacré au thème des rivages.
Qu’est ce qu’un rivage ? Cette petite zone géographique située entre terre et mer donne lieu à de formidables questionnements scientifiques, environnementaux, mais aussi à des rêveries et à la création artistique.
C’est cette zone nourrissant l’intellect de tant d’hommes qui est exploitée sous toutes ces formes par la revue. On apprendra ainsi toute la richesse de nos littoraux, aussi bien par leur écosystème que leurs habitats. On se laissera aller au voyage avec un extrait de Robinson Crusoé. On lira également un excellent article sur la « littoralisation de nos sociétés » par Magali Reghezza-Zitt, une page sur la montée des océans et sur les espèces en voie de disparition.
La revue Reliefs c’est aussi, en dehors de ce dossier Rivages, des interviews de grands explorateurs d'aujourd’hui qui ont arpenté la planète à la recherche d’eux-mêmes, le retour en images sur des événements historiques liés au voyage, des interviews de ceux qui font bouger les limites et les frontières terrestres et symboliques.
L’occasion parfaite pour adopter des vacances à la mer responsables et réfléchies !

Raymond de Raymond POULIDOR, Jeff LEGRAND et Christophe GIRARD

Raymond de Raymond POULIDOR, Jeff LEGRAND et Christophe GIRARD aux éditions Mareuil, 19,90.

Nous, libraires, n’ignorons pas que les éditions Mareuil vouent un culte à Raymond Poulidor. 
Cette fois, la maison limousine s’est lancée dans un roman graphique de la vie de Raymond Poulidor. Mais, pour ceux qui souhaiteraient revivre, une énième fois, le coude à coude avec Jacques Anqueti au sommet du Puy-de-Dôme, il faut prévenir que l’histoire s’arrête aux débuts professionnels du coureur. 

L’originalité du projet tient donc à cette focalisation sur le petit Raymond. Celui tombé d’un arbre en cueillant des cerises à son tout jeune âge et qu’il fallu veiller, protéger et même prier afin qu’il survive. Mais le petit Raymond avait de la ressource et nous faisons plus ample connaissance avec sa force de caractère, son endurance, ses ambitions et son sens pointu des affaires.

Le vélo n’est d’ailleurs venu qu’en deuxième choix derrière celui de boxeur. Le drame de la disparition de Marcel Cerdan mettra fin à la carrière du petit Raymond qui n’aura de cesse de vouloir échapper à son destin fermier. Les premières courses se feront dans l’ombre de ses frères, surtout Henri, meilleur sprinter de la famille. Mais derrière cette irrésistible ascension de Raymond le cycliste se dessine une histoire provinciale, une histoire creusoise minée par la deuxième guerre mondiale et le massacre d’Oradour-sur-Glane. Les discours du Général de Gaulle et l’hébergement de maquisards ont marqué la mémoire de Raymond Poulidor. 

Bien conseillé par son frère, aidé par son premier vendeur de bicyclette, recruté par un ancien vainqueur du tour, Antonin Magne, Raymond commence à gagner des courses…

Mais ce dernier protecteur lui cachera, en vertu de ses talents de radiesthésiste, qu’il aura chaque année un mois néfaste à sa carrière, celui de juillet…  

Et..... BUT !


A deux jours de la finale de la coupe du monde 2018, nous ne résistons pas à vous proposer nos choix de libraires pour les plus jeunes, qui mettent à l’honneur le ballon rond. Il est en effet difficile de réaliser que dimanche soir, la compétition sera bel et bien terminée. Les ouvrages suivants aideront à faire durer le plaisir, et notamment à aborder le football avec humour et réflexion !

Foot-Mouton de Pablo Albo, éditions Didier Jeunesse, 13.10 euros

71 moutons, soit 2 équipes de 35 prêtes à en découdre sur le terrain ! Mais la partie n'est pas prête de commencer...








L'orange folle de foot de Yves Pinguilly, Sarang Seck, Florence Koening, éditions Tom Poche, 5.50 euros

Aujourd'hui, c'est jour de match à Conakry. Dans son village, Bangaly aimerait pouvoir regarder le match mais il n'y a pas de télévision à Balandou, et il n'y a pas de ballon non plus ! C'est alors que l'incroyable se produit : une orange, une belle orange toute ronde, roule jusqu'aux pieds de Bangaly ! Le voilà son ballon ! Bangaly va pouvoir improviser un match mémorable à travers la savane !



Rêve de foot de Paul Bakolo Ngoi, éditions Gallimard Jeunesse, 5 euros

Dans les rues de Kinshasa, la vie n'est pas facile. Obligé de voler pour manger, Bilia est emprisonné. Mais lors d'un match entre les jeunes détenus et les enfants du quartier, un journaliste remarque ce garçon au talent exceptionnel. Il lui propose de quitter l'Afrique pour tenter de faire carrière en Europe. C'est la chance de sa vie ! Une fabuleuse aventure humaine, ou quand le rêve devient réalité...




En pleine lucarne de Philippe Delerm, Folio junior, 6.40 euros

Une histoire forte et accessible sur le sport, la solidarité, la tolérance. Philippe Delerm, avec une finesse extrême, nous fait partager le quotidien et les interrogations des collégiens.








Qui sont les footballeurs?, de Philippe Jérôme et Elodie Perrotin,  éditions Ricochet, 12 euros

Le football est un sport d'équipe où chaque talent individuel peut s'épanouir. Un sport qui en quelques décennies a raflé les coeurs de millions de supporters, partout dans le monde ! Difficile même pour celui qui ne regarde pas le football de passer au travers du phénomène ! Né au milieu du XIX siècle en Angleterre, il se répand très vite dans le milieu ouvrier, puis s'exporte dans le monde grâce au commerce maritime... partout où les navires britanniques transitent, le football se répand ! Aujourd'hui, quand on parle football, on évoque quasi-systématiquement les salaires exorbitants, chaque année on assiste au transfert du siècle... Mais qu'en est-il exactement pour les joueurs ? Quelles sont leurs conditions de travail ? Sont-ils aussi libres que l'on pourrait le croire ? Une chose est sûre, tout au long de son histoire, le football a été marqué pour des joueurs d'exception : Bobby Charlton, Diego Maradona, le roi Pelé, Michel Platini, Zinedine Zidane, Ruud Gullit... Ils ont su trouver leur place sur et hors du terrain ! Comment ont-ils révolutionné le football ? Quelles innovations sur le terrain ? Comment ont-ils utilisé leur image pour servir leur engagement politique ?














vendredi 6 juillet 2018

Prochaines dédicaces à ne pas manquer !

SAMEDI 7 JUILLET de 11h00 à 13h00
MICHEL BOYE
Histoire d'Arcachon
éditions La Geste, 29.90 euros
"Lors des Journées du Patrimoine de septembre 2017, Arcachon a célébré ses 160 ans. C’est donc une histoire brève, depuis l’arrivée d’un ermite dalmate à nos jours, au regard du passé multiséculaire des autres communes du Pays de Buch, que le présent ouvrage s’attache à évoquer. Une histoire riche aussi par la beauté d’un site forestier que la mode des bains de mer et le chemin de fer ont métamorphosé en quelques décennies, par son patrimoine architectural, par ses acteurs et ses visiteurs, qualifi és naguère d’« étrangers de distinction ». Des recherches et des publications récentes nourrissent une connaissance renouvelée et approfondie des origines de la commune, créée par décret impérial le 2 mai 1857, et de son implication dans le développement économique du Bassin d’Arcachon, avec la naissance de l’ostréiculture et de la pêche industrielle. Ce livre retrace la lente urbanisation, le « divorce » avec la commune mère de La Teste-de-Buch, les querelles intestines qui débouchèrent sur la création du canton arcachonnais (aujourd’hui effacé), le statut régulièrement affi rmé d’une station balnéaire « capitale » administrative du Bassin. Si les heures sombres ne sont pas gommées, sont surtout soulignés le prestige et le rayonnement culturel d’Arcachon, du Second Empire à aujourd’hui, d’Arcachon « ville de santé », avec la Ville d’hiver à Arcachon du XXIe siècle, ville touristique s’il en est. Collectionneurs privés, photographes d’hier et d’aujourd’hui, archives et services de documentation municipaux ont contribué à rassembler une iconographie aussi riche que possible, pour illustrer chaque chapitre de cette Histoire d’Arcachon."
MERCREDI 11 JUILLET de 11h00 à 13h00
BERTRAND DUMESTE 
Meurtres sur le Bassin,
éditions La Geste, 13.90 euros
"Deux cabanes partent en fumée sur le port ostréicole de La Teste-de-Buch. Un cadavre calciné est découvert dans les décombres. Sans doute s'agit-il de l'ostréiculteur qui en possédait la concession : un homme autant respecté que redouté sur le port. La victime idéale d'un règlement de comptes ? Pour Pio Wojceikowski, lieutenant du SRPJ de Bordeaux et ancienne gloire du rugby testerin, l'affaire ne paraît pas si simple. Entre témoins trop intrusifs, ostréiculteurs peu bavards, industriels peu soucieux de l'environnement, notables intouchables et personnages surgis d'un passé que l'on voudrait oublier, le policier (re)découvrira que le Bassin d'Arcachon est un microcosme qui obéit à ses propres règles."

L’enfance future de Judith Brouste

L’enfance future de Judith Brouste aux éditions Gallimard, 15 euros.

L’enfance future peut être lu comme une somme de récits raccordés entre eux par une présence, celle d’une jeune fille, réceptive aux discours tenus prioritairement par son père.

Nous sommes dans les années cinquante, dans le village de Saint-Médard-en-Jalles entre vignes et forêts qui encerclent la maison familiale. Le père est médecin marié à une femme discrète et sans doute impuissante contre la force masculine et toute militaire de son mari. Justement, à l’autre bout du monde, en Indochine, les troupes françaises luttent contre les forces de libération et d’indépendance du Viet Minh.

L’évocation de ce conflit qui aboutira à la débâcle de Dien Bien Phû est rapportée par un ami de la famille, un visiteur du soir avec qui le père a connu les joies de la libération de 1945. C’est auprès du futur maréchal de Lattre de Tassigny qu’ils ont reconquis, depuis la Provence, la liberté de la France. 
Mais l’Indochine est une autre histoire, de liberté aussi, où de Lattre de Tassigny mène ses derniers combats.

L’enfance future peut aussi être lu comme une tranche d’histoire colportée de jour en jour par l’ami de la famille que notre jeune narratrice entend chaque soir sans bien en comprendre les enjeux politiques et militaires. 
Cependant cette jeune fille est en proie aux colères de son père qui la maltraite dès lors que son comportement à l’école le déçoit. Plus encore, nous avons accès au journal de ce père complexe qui note sans relâche la progression de la maladie d’ordre psychologique de sa fille.   


L’enfance future nous attache à ce double moment intime et historique, à des faits confus qui trament des souvenirs qui ne se délivreront qu'à la mort du père. 
Judith Brouste qui utilise son histoire personnelle, accomplit un travail de deuil et de mémoire qui intrigue de bout en bout grâce à la précision avec laquelle elle restitue l’atmosphère d’une époque peu souvent évoquée. 

Courtes distances de Joff WINTERHART

Courtes distances de Joff WINTERHART aux éditions ça et là, 24 euros.

Sam vient d’être embauché par Keith au motif que ce dernier a des vues sur la mère de Sam. Sam est un post-adolescent léthargique que Keith s’imagine former "professionnellement" sur le chemin de la réussite, telle que lui-même la conçoit, évidemment.  
Sur la carte professionnelle de Keith on peut lire ceci : K.L.N. LTD Ventes & services spécialisés, Approvisionnement de parcs économiques & de réseaux de logistiques. Le programme est vaste…

Sam reçoit donc chaque jour un petit bout du long apprentissage que lui fournit Keith. Cela ressemble à un mélange de messages essentiels sur la vie en général empreint d’auto-satisfaction qui, hélas, s’effrite à vue d’œil. Keith a tout simplement besoin d’une oreille attentive et Sam, en l’occurrence, est parfait pour ce job d’écouteur mutique. 

Il faudra un peu de temps à Sam pour comprendre le désarroi de Keith, son immense solitude et le sentiment qu’il ne sert plus à grand chose dans ce patelin anglais qu’il arpente depuis trop longtemps. Les amis de Keith, du moins ceux que Keith prend pour tels, lui cachent sans mal que son boulot, tout comme sa vie, tourne à vide. 

Mais Sam s’intéresse à Keith et à cette vie racontée en technicolor où toutes les zones grises sont gommées. Sam n’est pas plus dupe de cette vie provinciale anglaise, peuplée de gens identiques à Keith sauf que Keith, lui, au moins, continue de croire à ses rêves. Pourtant l’âge de les réaliser est passé depuis longtemps mais la faculté de Keith de rejeter tout ce qui pourrait dénoncer la médiocrité de sa vie le distingue et le rend, d’une certaine façon, héroïque.


Courtes distances est un travail singulier sur les mensonges faits à soi-même vus par un jeune garçon qui ne prend pas sa lucidité pour une qualité supérieure. Une forme de compassion s’est d’ailleurs immanquablement installée entre Sam et Keith. Elle prendra une résonance cruciale lorsque Keith décidera d’atteindre son objectif ultime : séduire la mère de Sam.     



Ma vie selon moi de Sylvaine Jaoui

Ma vie selon moi 
Ecrit par : Sylvaine Jaoui
Illustration de couverture : Colonel Moutarde 

Bonjour, je m'appelle Justine et j'habite la maison bleue ! Je profite de mes derniers jours de vacances ... En urgence j'invite le club des CIK, c'est-à-dire mon cousin Nicolas , ma meilleure amie Léa , Jim et Ingrid, celle qui est sortie avec beaucoup de garçons. La raison de cette réunion est que la  famille du rez-de-chaussée est partie dans le Nord ! A la place un garçon qui vit tout seul va y habiter ... Quel beau gosse ! Mais bien sûr Ingrid essaye de mettre la main dessus . La guerre est déclarée !!!
Anouk Calas  
Note : 20/20