Pour ceux qui n'avait pas lu le blog au mois d'août, nous retranscrivons ce que nous en avions pensé à ce moment-là. En relisant le livre, d'autres pensées nous sont venues, vous pourrez venir les échanger avec nous lors de la rencontre organisée à l'Hôtel Ville d'Hiver (toutes les précisions sont sur l'affiche).
Souvenirs de la marée basse de Chantal THOMAS aux éditions du Seuil
Si
Chantal Thomas n’est pas véritablement née à Arcachon, les années
cruciales de son enfance s’y sont déroulées quelque part entre la jetée
d’Eyrac et la la pointe de l’Aiguillon.
Arcachon
fut pour elle et pour sa mère l’endroit où l’on pouvait nager disons,
d’avril à octobre. Si cette dernière, depuis son enfance, se devait de
faire ses longueurs sans quoi une journée n’était pas réussie, Chantal,
elle, affronta depuis le rivage la puissance maritime.
Moultes
révélations se sont produites dans cet espace nommé plage où les
rencontres apparaissent et disparaissent dans un va-et-vient propre aux
stations balnéaires et dont le jeune âge s'accommode puisque les
vacances, elles, demeurent.
La
famille Thomas s’installa donc dans cette ville idéale pour une mère
adepte du crawl. Son mari, un lyonnais taciturne qui ne brigua aucune
distinction après ses exploits dans la résistance vécut avec flegme ces
années arcachonnaises avant qu'il ne meure soudainement. Sa veuve
aussitôt déclara qu’il lui fallait vivre ailleurs, sur d’autres
rivages, en Méditerranée.
Cependant
Arcachon, dans la mémoire de Chantal Thomas est la ville de la plage,
du mouvement de la mer qui d’un jour sur l’autre, pour qui sait
l’observer, chaque jour se renouvelle.
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