vendredi 14 février 2020

Là où chantent les écrevisses de Delia Owens

Là où chantent les écrevisses de Delia Owens, traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Marc Amfreville, éditions du Seuil, 21.50 euros.


Dans le marais de Barkley Cove, en Caroline du Nord, Kya vit seule depuis l'âge de dix ans. Les membres de sa famille ont tour à tour fui la maison, et ce sentiment d'abandon la pousse à se consacrer entièrement à la vie des oiseaux et de la nature, au regret des services sociaux qui frappent régulièrement à sa porte.
Si elle apprend à se cacher de toute civilisation, elle n'en crée pas moins de solides liens avec ceux qui vont la faire rester parmi les humains: un couple de noirs américains tenant un commerce non loin de chez elle et un enfant de quelques années plus âgé, Tate.
Rapidement surnommée "la fille des marais", Kya grandit en faisant l'objet de tous les regards, tantôt fascinés tantôt médisants. Les garçons ne tarderont pas à l'approcher pour relever le défi de côtoyer une sauvage. Seul Tate reste intègre, toute sa vie.
Quelques années plus tard, un homme est retrouvé mort dans le marais, toute trace d'assassinat ayant été ensevelie soigneusement par le coupable. On apprend qu'il s'agit de Chase un amant de Kya qu'elle a fréquenté en tant que jeune adulte.
Les mystères accompagnent chaque partie de ce roman d'apprentissage riche d'épreuves. Kya, passionnée de nature, analyse les rapports humains à la lumière de la vie animale qui l'entoure. Un parallèle déconcertant se dessine entre ces deux mondes, notamment en terme de rapport entre les dominants et les dominés. Sa force fait d'elle une héroïne que l'on a plaisir à suivre de ses six ans jusqu'au moment où elle devient une femme faisant de sa passion un combat.


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