Ils forment une communauté, les habitués du restaurant du quartier Shinjuku à Tokyo où chaque nouveau venu est observé et même inspecté en fonction de ce qu’il mange.
Ici, c’est une véritable curiosité les goûts culinaires. Ils suscitent des interrogations. Tel aliment, telle odeur, tel accompagnement sont révélateurs d’une région, d’un type d’éducation, d’un souvenir précis.
La cantine de minuit décline toutes les humeurs possibles au devant d'un plat avec les interactions que suscite leur consommateur. Le restaurant d'ailleurs est conçu pour favoriser les rencontres et les échanges. Au milieu, il y a le patron qui parvient à satisfaire les attentes de chacun.
La cantique de minuit accueille des noctambules, des êtres à part, mystérieux. Que font-ils une fois repus, qu'ont-ils fait avant d'entrer dans le restaurant ?
Yaro Abe n'hésite pas à revenir sur les vies des uns et des autres, on les retrouve quelques chapitres plus loin, ils ne sont plus centraux mais peuvent inopinément entre deux dialogues se rappeler à notre souvenir.
Ainsi est fait le charme de La cantique de minuit. La porte s’ouvre et surgit un nouvel arrivant qui commande un plat tout de go. Les habitués s’interrogent. Qui est-il ? La cantine de minuit est une cancanière, une échoppe de quartier qui peut aussi s’inquiéter des absences des uns et se languir des confidences des autres.
Chaque histoire est contenue dans un chapitre. Le tome 1 en contient vingt-cinq et chacun porte le nom d’un plat. Parfois le patron est navré de ne pouvoir servir exactement la demande de ses clients, alors il biaise, il propose une variante qui ravit toujours celui ou celle qui accepte sa proposition.
Aucune violence, aucune bagarre, quelques échanges un peu vifs mais dans le respect du lieu où l’on vient d'abord pour manger et pour parler.
La stripteaseuse, le Yakuza, le boxeur, la trop gourmande, l’amoureux transi, celui qui vient du nord, celle qui vit au sud, la chanteuse, le pas verni, l’ambitieux, l’italien… cette panoplie tokyoïte dont nous sommes témoins des tranches de vie qu'elle déplie, la télévision japonaise la propose en série car les japonais sont devenus friands de ces instantanés atteignant aujourd'hui dix-huit tomes. En France seulement trois ont été traduits.
La cantine de minuit décline toutes les humeurs possibles au devant d'un plat avec les interactions que suscite leur consommateur. Le restaurant d'ailleurs est conçu pour favoriser les rencontres et les échanges. Au milieu, il y a le patron qui parvient à satisfaire les attentes de chacun.
La cantique de minuit accueille des noctambules, des êtres à part, mystérieux. Que font-ils une fois repus, qu'ont-ils fait avant d'entrer dans le restaurant ?
Yaro Abe n'hésite pas à revenir sur les vies des uns et des autres, on les retrouve quelques chapitres plus loin, ils ne sont plus centraux mais peuvent inopinément entre deux dialogues se rappeler à notre souvenir.
Ainsi est fait le charme de La cantique de minuit. La porte s’ouvre et surgit un nouvel arrivant qui commande un plat tout de go. Les habitués s’interrogent. Qui est-il ? La cantine de minuit est une cancanière, une échoppe de quartier qui peut aussi s’inquiéter des absences des uns et se languir des confidences des autres.
Chaque histoire est contenue dans un chapitre. Le tome 1 en contient vingt-cinq et chacun porte le nom d’un plat. Parfois le patron est navré de ne pouvoir servir exactement la demande de ses clients, alors il biaise, il propose une variante qui ravit toujours celui ou celle qui accepte sa proposition.
Aucune violence, aucune bagarre, quelques échanges un peu vifs mais dans le respect du lieu où l’on vient d'abord pour manger et pour parler.
La stripteaseuse, le Yakuza, le boxeur, la trop gourmande, l’amoureux transi, celui qui vient du nord, celle qui vit au sud, la chanteuse, le pas verni, l’ambitieux, l’italien… cette panoplie tokyoïte dont nous sommes témoins des tranches de vie qu'elle déplie, la télévision japonaise la propose en série car les japonais sont devenus friands de ces instantanés atteignant aujourd'hui dix-huit tomes. En France seulement trois ont été traduits.
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