vendredi 23 août 2019

Les prisonniers de la liberté

Les prisonniers de la liberté de Luca Di Fulvio, éditions Slatkine et Cie, 23 euros.

Sortie le 12 septembre

Après Le Gang des rêves ou encore Le Soleil des rebelles , Luca Di Fulvio revient sur le devant de la scène littéraire avec un nouveau roman saisissant, Les prisonniers de la liberté , qui sera sûrement un titre phare de la rentrée littéraire étrangère 2019.
Les prisonniers de la liberté , c’est tout simplement l’histoire de Rosetta, une jeune femme obligée de quitter sa ferme qu’elle gère seule depuis la mort de ses parents, de Raechel, une jeune fille qui assiste à la mort de son père et quitte la Russie dans l’espoir d’échapper à la misère et la pauvreté ainsi que de Rocco, un jeune homme qui fuit le passé de son père et ne souhaite plus travailler au service de la mafia. Tous entreprennent un voyage vers l’Argentine et débarquent à Buenos Aires.
Dans cette nouvelle ville, ils vont comprendre que la liberté, qui est le véritable enjeu de ce voyage, a un prix, et que la vie risque encore de ne pas les épargner. À Buenos Aires, chacun va devoir se construire une nouvelle vie. Les prisonniers de la liberté nous plonge au cœur d’un décor urbain où se mêlent bourgeoisie et prolétariat, et où la pègre a une grande emprise sur la ville.
Comme toujours, Luca Di Fulvio n’a pas épargné ses lecteurs quant au nombre de pages et pourtant, chaque page est une invitation à tourner celle d’après. Ce qui rend d’autant plus passionnante cette fresque historique, c’est l’attention accordée par l’auteur aux personnages secondaires, qui sont très bien développés et donc très attachants. Si nous ajoutons à tout cela une écriture maîtrisée et d’une grande fluidité, nous obtenons un récit époustouflant, qui ne laisse pas indifférent.
« Et alors que Palerme et la terre ferme s’éloignaient, que des dizaines de mouettes prenaient bruyamment leur envol, effrayées par l’aboiement assourdissant de la sirène qui emplissait l’air, Rocco, ses cheveux blonds ébouriffés par le vent, fut soudain traversé par une idée surprenante : s’il se trouvait sur ce navire, s’il avait une seconde chance, s’il était encore vivant, il le devait à son père, aussi paradoxal que cela puisse paraître ! »

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