samedi 20 mai 2017

Prix de la Critique Littéraire dans le cadre du prix des Lycéens

Dans le cadre du Prix des Lycéens, un exercice de critique littéraire est proposé aux élèves participants.
Cette année l'heureux lauréat
 (élu d'ailleurs à l'unanimité et ce, parmi des très nombreuses critiques) est 
Marius Lalande, élève en 1ère ES au Lycée de la Mer

Voici sa critique de Ubac d'Elisa Vix:

"                                                         La dame de Haute Savoie

Après Le massacre des faux-bourbons en 2015, dont les critiques furent élogieuses, Elisa Vix revient avec un nouveau polar au titre évocateur: Ubac. L'ubac, c'est le flanc ombragé de la montagne. C'est la face cachée de chacun d'entre nous. C'est le côté obscur de la force.

Ainsi, nous rejoignons Estelle et Jérémy, deux jeunes mariés, dans les hauteurs d'une station de ski savoyarde. Lui tient un bar, elle s'occupe de leur enfant, Lilas: rien ne pouvait alors liasser penser à Estelle que sa vie passerait du meilleur des mondes au plus affreux des cauchemars. Et c'est pourtant le cas, quand Nadia, la sœur jumelle de Jérémy, réapparait à la gare de Monade après quatre années d'absence. Chaque jour qui passe rend Estelle plus anxieuse encore: elle ne sait pourquoi, mais depuis l'arrivée de cette femme, elle sent que sa fille court un grand danger. Et c'est le long de cet interminable chemin épineux qu'Elisa Vix nous plonge dans le doute et l'incertitude. Entre l'effroi que lui procure Nadia et l'idée que tout ceci n'est peut-être dû qu'à son imagination, Estelle n'a qu'un prénom en tête: Lilas. Apparaît alors quelque chose de nouveau chez elle, quelque chose de caché, quelque chose d'animal: "Je ne voulais plus être celle qui s'efface. Je ne voulais plus être une agnelle. Comme une louve, je défendrais mon petit jusqu'à mon ultime goutte de sang".

Des centaines d'interrogations se sont posées à propos de la gémellité. Cependant dans Ubac, l'auteure fait fi de son aspect scientifique et s'intéresse de prime abord à son aspect fusionnel. Les jumeaux que sont Jérémy et Nadia représentent pour Estelle la dichotomie entre l'amour et la haine, entre le bien et le mal, entre l'adret et l'ubac.

"Je crains l'homme d'un seul livre" sauf si c'est celui-ci."


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