vendredi 31 janvier 2020

Ma retraite d'Abraham Martinez

Ma retraite d'Abraham Martinez, éditions Bang, 20 euros


A l'heure de la réforme des retraites, il y en a une à laquelle nous n'avons jamais pensé, et pour cause, l'homme en question est mort avant de pouvoir y prétendre.
Abraham Martinez reprend la controverse selon laquelle Adolf Hitler ne s'est pas suicidé dans son bunker en 1945, mais aurait organisé sa fuite en Argentine.
Prendre sa retraite, pour un dictateur, signifie devenir anonyme alors même qu'on a fondé sa réputation sur son charisme, sa capacité à manipuler, et à être à l'origine des pires des décisions. Dès le lendemain de sa fuite, Adolf Hitler, moustache rasée et cheveux en bataille, s'apprête à se mêler à la foule et à vivre l'angoisse de se faire démasquer. Avant de faire table rase du passé, une dernière mission l'obsède, tuer Ludwig Wittgenstein, son compagnon de classe d'école. Un dernier juif avant de se faire définitivement oublier. Il a oublié la pire des épreuves: voir le monde tourner sans lui, l'Europe basculer dans le communisme, l'Allemagne punir ses criminels de guerre.
Non sans humour, vous l'aurez compris, Abraham Martinez revisite l'Histoire en remettant au cœur de l'actualité le mécanisme de la dictature.

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