L'appel de la forêt de Jack LONDON aux éditions Finitude, 16,50 euros
"Buck
did not read the newpapers, or he would have known that troubles was
brewing, not alon for him self, but for every tidewater dog, strong of
muscle.."
The call of the wild, Jack London, 1903.
"Heureusement pour lui, Buck ne pouvait pas lire les journaux. Aussi ne soupçonnait-il pas l'effroyable menace qui, de Puget Sound à San Diego, pesait sur tous ses frères de race, les chiens du bord de mer, excellents nageurs au long poil chaud et aux muscles d'acier."
L'appel de la forêt traduit par Jean-Pierre Martinet, 1991.
Tout le monde a plus ou moins lu ce fabuleux livre de Jack London, ne serait-ce que pendant l'enfance, avec ou sans illustration. Tout le monde sait encore à peu près de quoi il en retourne mais combien, tout compte fait, on lu le texte en anglais ?
Survient alors l'importance du traducteur, celui qui transmettra bien plus que la simple valeur des mots, bien plus que le sens des phrases ou de l'histoire dans son ensemble. Le traducteur est dépositaire de l'esprit du texte, de son âme qu'il peut tout aussi bien trahir et nous éloigner à jamais d'un auteur.
Jean-Pierre Martinet fut lui-même un auteur qui n'eut jamais de reconnaissance véritable de son vivant. Il naquit en 1944 à Libourne et mourut en 1993 dans cette même ville.
On comptabilise à peine cinq livres publiés de son vivant. Il résuma sa carrière ainsi : "Parti de rien, Martinet a accompli une trajectoire exemplaire : il est arrivé nulle part."
C'était sans compter le travail des éditions (bordelaises) Finitude qui ont participé à la réhabilitation de l'auteur.
La traduction qu'a donné Jean-Pierre Martinet du livre de Jack London est (quant à elle) sans appel. C'est la meilleure. Elle suivait le dernier roman qu'il avait publié : "L'ombre des forêts"...
Un livre impeccable pour offrir à Noël.
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