samedi 24 août 2013

Ne deviens jamais vieux de Daniel FRIEDMAN

Couverture 









Ne deviens jamais vieux de Daniel FRIEDMAN aux éditions Sonatine, 20 euros

Le vieux bonhomme dénommé Buck entend bien finir ses jours bien calé sur son canapé avec la télécommande de sa télévision équipée du câble dans une main et une Lucky Strike dans l’autre. Buck a 87 ans, sa femme, Rose, a deux ans de moins mais reste la maîtresse de la maison. Certes Buck rechigne à l’écouter mais finit toujours par obtempérer. Ainsi va-t-il se rendre à l’hôpital au chevet du vieil ami qui demande instamment à lui parler et dont Buck se fiche pas mal. D’ailleurs, allez savoir pourquoi, il abhorre les hôpitaux ainsi que son personnel qui l’empêche de fumer ses Lucky. Peu importe, à peine installé dans la chambre, Buck s’en grille une. L’ami en question lui confesse un lourd secret que Buck n’a pas du tout envie d’entendre, il sait d’instinct la somme d’ennuis que va lui attirer l’affaire. Cela ne loupe pas, à peine l’ami mort, beaucoup de monde se tourne vers Buck qui est sommé une fois de plus par sa femme de se rendre à l’enterrement de son ami.
Rappelons que Buck est un ancien flic qui aurait inspiré le personnage de l’inspecteur Harry incarné par Clint Eastwood. Il va devoir renfiler son costume mais avec un handicap certain, son âge. Et tout cela fonctionne à merveille, l’aventure étant truffée de morts suspectes, Daniel Friedman innove dans le genre avec des scènes jubilatoires qui pour une fois mettent la vieillesse à l’honneur.

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